À part Ernesto, l'ami de Gérard, les visiteurs français de notre École de Ski étaient peu nombreux, sauf ce jour-là où Joël Gros de Faverges, est venu nous rendre visite à Mt. Buller.
Tout comme nous, il avait décroché un poste de moniteur de ski, tout près de chez nous, à Mt. Buffalo, une toute petite station de ski avec un seul téléski à perches, offrant environ 150 mètres de dénivelé.Son propriétaire-exploitant, un mec un peu excentrique, du nom d'Ollie Polasek, était déçu que Joël ne sache pas jouer de l'accordéon et ne sache pas non plus préparer « l'appfelstrudel ». Pour compenser cela, notre collègue devait enseigner à des tas de skieurs débutants en compagnie d’un moniteur suisse.
Fin juillet, il était passé nous voir à Mt. Buller à l’occasion d’une course de slalom géant ; je me souvient encore qu’il avait les cheveux coupés très court et c'est ainsi que nous nous sommes rencontrés.
À l’époque, il voulait se libérer du joug de Polasek. C’est à ce moment-là, qu’il a été contacté par un certain Siegfried (Sigi) Haberzettl, directeur de l'école de ski de Falls Creek et où il avait enseigné le ski jusqu'à la fin de la saison.
Là, il avait rencontré deux autres moniteurs français, Jean Barbier et Daniel Trésanini, qui travaillaient avec une dizaine d’Autrichiens et qui avaient tous deux fait une saison à Mt. Buller l'année précédente sous les directions successives de Claude Gaudin et d'Alexis Saudan.En se remémorant ce bon vieux temps, Joël a ajouté : « Parmi les employés de la station, se trouvaient deux 'Jane Smith', c'est donc comme ça qu’au début du mois d’août 71, j'ai rencontré mon épouse actuelle… »
Ce qui est encore plus remarquable, c'est que j’allais retrouver deux d’entre-eux, Jean Barbier et Joël Gros quand j'ai commencé ma carrière auprès des fixations de ski Look, juste trois ans plus tard, à Nevers.
Au cours des décennies suivantes, nous allions régulièrement continuer de nous côtoyer aux États-Unis et en Europe, grâce à nos activités respectives dans la branche du ski … Le monde est en effet bien petit !
1 commentaire:
Tu mentionne Ernest Forras que j ai rencontré une seule fois dans son tumultueux bar night club et qui est devenu mon voisin ( Maison d’en face à Eagle-Vail ) et aussi un bon ami ainsi que sa femme Judith
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