mardi, août 17, 2021

La leçon afghane

Depuis la fin du 20e siècle, les Américains n'étaient pas la première puissance militaire qui a essayé de changer la conduite du peuple Afghan. 

Cela a commencé quand les forces soviétiques y entrées en décembre 1979. Après avoir perdu 15 000 hommes et vu leur empire s’effondrer, elles se retiraient en mai 1989. Pendant cette période, nous avons coopéré avec le Pakistan pour soutenir les moudjahidins. 

Quand nous sommes allés en Afghanistan en 2001, je comprends que nous voulions nous venger du 11 septembre, mais George W. Bush aurait dû réfléchir cinq minutes avant d'en arriver là par rapport à l’expérience désastreuse qu’avaient vécu les Soviétiques. 

Non seulement cela, à peine avait-il commencé le travail en Afghanistan, qu’il s’était laissé distraire par une invasion inutile de l'Irak et à partir de là, Obama et Trump n'ont jamais eu le courage de retirer les troupes américaines d’Afghanistan. 

Bien sûr, les Russes n'avaient absolument aucune raison de nous aider après le soutien que nous avions apportés aux moudjahidins et étaient trop heureux de vendre des armes aux talibans. 

Pendant 20 ans, nos chefs militaires n'ont jamais arrêtés de dire que les choses allaient améliorer, mais cela ne s'est jamais produit car ils n'avaient tout simplement aucune idée de la réalité du terrain, tout comme notre département d'État, et la façon dont les Afghans pensent et se comportent. 

En termes simples, nous n'avons jamais compris leur culture, leur façon de penser et d’agir. Rien qu’en cela, l'armée américaine aura été terriblement incompétente, ce qui fait craindre pour sa capacité à défendre son propre pays, mais cela c'est une toute autre histoire. 

L'essentiel est que l'Amérique n’arrive par à comprendre les cultures différentes de la sienne et lorsque cela devient une réalité flagrante, il est temps que nous nous concentrions sur notre propre pays, nettoyions ce qui ne va pas chez nous et résolvions enfin tous nos propres problèmes. 

Le rôle de l'Amérique en tant que policier du monde semble désormais terminé et Biden a eu raison de rester ferme sur sa décision.

Aucun commentaire: