lundi, août 02, 2021

Un premier tour du monde, 34e partie

Les communications avec la France étaient rares et limitées lorsque nous étions en Australie. Même si nous n'aurions jamais osé l'utiliser, le téléphone nous aurait coûté une fortune que nous n'avions pas, ou en tout cas un tas d’argent dont nous n'étions pas disposés de dépenser. 

Bon, il y aurait peut-être eu la possibilité de télégrammes en cas d'urgence et bien sûr il restait le courrier par avion. C’est justement là que nous avions découvert un moyen encore bien moins cher qu'une carte postale ou une lettre par avion, et c'était le bon vieux aérogramme. 

Ce genre de missive était un feuille de papier tout mince, pliable et gommé, qui servait à écrire un texte assez long, dans laquelle la lettre et l'enveloppe ne faisaient qu'un et que l’on expédiait par avion. Pas question d’y inclure quoi que ce soit, c’était interdit et aurait donné lieu à un tarif surtaxé. 

Je ne me souviens pas combien coûtait ce genre de lettre, mais c'était très bon marché par rapport aux lettres ou aux cartes postales. 

Gérard se souvient qu'il n'a jamais rien reçu en provenance de la France, et met cela sur le compte des essais nucléaires controversés qui avaient justement lieu en Polynésie française, auxquels s’opposaient les autorités australiennes et qui auraient pu entraîner un arrêt ou un ralentissement de la correspondance en provenance de ce pays. 

Je me souviens cependant que nous pourrions cependant envoyer du courrier vers la France que ce soit des cartes postales, du courrier ordinaire, et bien sûr des aérogrammes que nos familles et amis avaient enfin découvert grâce à nous !

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