samedi, janvier 06, 2024

Résoudre les problèmes de l’Amérique (deuxième partie)

Ma deuxième réponse aux problèmes de l’Amérique s’applique également à la résolution d’un fléau planétaire majeur : les médias sociaux. Au début, vers 2008, je les avais adoptées et les avais beaucoup utilisées. Pourtant, très vite, j’ai réalisé l’étendue des problèmes insidieux qu’ils apportaient. 

Bien sûr, j’adorais leur impressionnantes possibilités de connexion et de communication avec famille et amis, mais j’ai rapidement découvert des côtés beaucoup plus sombres. L’un d’eux etait leur capacité à répandre et à diffuser des informations erronées ou de « fausses nouvelles » auxquelles trop de gens croyaient parce qu’on ne leur avait jamais appris à penser de manière critique et à vérifier leurs sources. 

On sait également que les algorithmes des médias sociaux créent des chambres d’écho qui confirment ce que les gens croient déjà, accélérant ainsi la propagation de la désinformation et des théories du complot ainsi que la polarisation politique ou l’extrémisme. Ensuite, il y a toutes ces belles histoires, photos et vidéos des autres qui semblent mener une vie de rêve, loin du train-train quotidien et des problèmes terre-à-terre auxquels nous sommes tous confrontés.

Cela contribue souvent à un sentiment d’incapacité, à une faible estime de soi et à la dépression. Il y a aussi l’aspect hautement addictif de la plateforme, qui encourage les utilisateurs à passer toujours plus de temps à parcourir les flux et à interagir avec le contenu. 

Malheureusement, c’est cette nature addictive qui maintiendra les médias sociaux en vie pendant trop longtemps. L'incivilité, la cyber-intimidation et le harcèlement font également partie intégrante des médias sociaux en raison de leur caractère anonyme qui permet aux auteurs de se cacher. 

Dois-je mentionner les problèmes de confidentialité et l'utilisation abusive des données, car celles-ci collectées par les plateformes de médias sociaux sont ensuite utilisées à des fins de publicité ciblée, de profilage et même de manipulation. 

Même si j'utilise toujours YouTube pour stocker et partager mes vidéos et WhatsApp pour la messagerie instantanée, j'ai quitté Facebook/Instagram en 2018 et Twitter (maintenant X) l'année dernière. Ce ne furent pas des décisions faciles, mais je suis content de les avoir prises !

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