Dans notre rue, un voisin âgé a l’horrible habitude de jeter sa neige au beau milieu de la route au lieu de la pelleter quelque part sur sa propriété. Pour moi, cela a toujours été une question de bon sens, mais c'est également illégal partout à Park City, dans tout notre comté, ainsi que partout où il neige en hiver.
L'autre jour, quand on l'a vu pelleter la butte laissée par le chasse-neige vers l’entrée de sa maison au beau milieu de la rue. Je lui ai demandé ce qu'il faisait et il m'a répondu : « Je m'en débarrasse ». J'ai répondu : « Pas vraiment, tu ne fais que le déplacer l’obstacle… » Il n’avait toujours pas l’air de comprendre que ce qu'il faisait n'avait aucun sens. Il a encore ajouté : « À Sun Valley [Idaho], ils vous laissent faire ça et puis plus tard, ils récupèrent la neige … »J'ai vérifié en rentrant chez moi et cela ne pourrait pas être plus éloigné de la vérité car c'est illégal là aussi. À aucun moment je n’ai osé dire à cet homme de 79 ans que cette pratique était illégale et désapprouvée par toutes personnes d’une intelligence moyenne. Cette petite histoire souligne qu'il est souvent difficile de transmettre des messages difficiles de manière à la fois honnête et attentionnée.
J'ai fait des recherches sur les moyens de dire gentiment des choses qui sont difficiles à entendre pour certains. Des moyens comme essayer de se concentrer sur le comportement, pas sur la personne. Au lieu d'attaquer le caractère de mon voisin, je me concentre sur son action et sur la manière dont elle peut causer des difficultés aux piétons, aux voitures, sur la façon dont elle donne le mauvais exemple aux personnes vivant dans le même quartier, sans trop insister sur le fait qu'elle va à l’encontre des efforts de déneigement.
Pour que la conversation reste productive, je devrais également utiliser des « je » plutôt que des « vous » toujours plus accusateurs. Il faudrait aussi que je fasse preuve d’assez d'empathie et de compréhension en reconnaissant que mon voisin peut avoir ses propres raisons d'agir de cette manière, et expliquer à quel point ces raisons peuvent être contre-productives.
Proposer des solutions au lieu de simplement signaler le problème est tout aussi important, par exemple : « Pourquoi n’empiles-tu pas cette neige de chaque côté de ton allée ? » Enfin, je dois être assez intelligent pour choisir le bon moment et les bonnes circonstances pour intervenir, bien rester respectueux et trouver une façon créative de terminer mes propos sur une note positive, comme « Tu va épater tes voisins quand il verront le bon travail que tu fais quand tu déneige ! ».
Bon, maintenant, il faudra que je me souvienne de tout et que je sois assez patient pour éliminer ce petit irritant.
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