Comme nous sommes sur le sujet de la mort, parlons donc de l'expérience de mort imminente (EMI), un sujet qui a ete popularisé après la publication de « Life After Life », par le Docteur Moody, en 1975.
Les récits surréels d’EMI ne sont pas nouveaux, on les entend depuis des siècles. Généralement, après une EMI, il y a une poussée de spiritualité chez les individus concernés caractérisés par une réduction de la peur de la mort.
Les explications vont du scientifique au religieux ; les neurosciences pensent qu'une EMI est un phénomène subjectif résultant d'une « intégration corporelle multisensorielle perturbée » qui se produit lorsque la vie est mise en danger. Il est également vrai que les patients des religions théistes (christianisme, islam et hindouisme) ont rapporté significativement plus d'EMI que ceux de groupes religieux non théistes comme par exemple les Bouddhistes.
Quoi qu'il en soit, de nouvelles recherches montrent que ces sensations associes aux EMI sont en fait des manifestation cérébrales associées à l’utilisation de certaines substances psychédéliques. Une étude menée par l'Imperial College de Londres montre que le puissant psychédélique DMT peut susciter des expériences similaires à celles décrites comme étant EMI. La DMT produit ses effets psychédéliques en grande partie par les voies neuronales impliquant le neurotransmetteur sérotonine.
D'une manière similaire aux expériences de mort imminente, le DMT suscite des événements mystiques décrits comme « plus réels que réels ». D'une manière générale, la science définit le moment de la mort comme une réaction en chaîne par rapport aux changements existentiels, afin de maintenir un équilibre en temps de crise, car nous avons tous un besoin implicite de stabilité.
À mesure que nous nous rapprochons de la mort, les scientifiques disent que notre cerveau peut traiter les informations sensorielles (ouïe, odorat, etc.) différemment de ce qu’il faisait auparavant. Par exemple, un son qui semblait autrefois normal peut sembler effrayant ou menaçant.
Il est possible de confondre une personne avec une autre ou de percevoir des choses que les gens autour de soi ne semblent pas voir. Ces différences de perception peuvent être plus perceptibles la nuit que le jour. Certaines études ont montré que le cerveau libère une poussée de produits chimiques à l'approche de la mort pouvant posser les sens vers un état d'hyper-réalité.
Par exemple, les personnes qui meurent parlent souvent d'avoir vu cette fameuse lumière brillante au bout d'un tunnel. Ils se voient partir à la rencontre d’un être cher décédé.
En fin de compte, ce phénomène pourrait être une ultime réaction physique amenant les personnes mourantes de manière agréable vers la fin de leur vie, au lieu de les traumatiser, et en excluant la possibilité d'une vie éternelle, c'est sans doute une très bonne façon de conclure notre existence !