Quasiment pas de lilas à Park City cette année !

Les lilas de Park City fleurissent généralement en juin. Cela peut varier du début jusqu’à la fin du mois, mais cette année, pas de fleurs et de senteur associée au spectacle visuel. 

Là où nous vivons, il n’y a eu peut-être que cinq pour cent des lilas qui ont pu fleurir. Il peut y avoir de nombreuses raisons à cela, comme une mauvaise taille, un manque de soleil, de mauvaises conditions du sol, une mauvaise fertilisation, le stress lié à la sécheresse et bien sûr, le gel. 

Le mois de mai a été si froid que des gelées tardives inhabituelles et fréquentes ont tout simplement empêché la floraison. Nous avons eu tellement de matinées glaciales au cours des deux derniers mois que les fleurs ne sont pas sorties; devenant juste brunes et incapables de s’épanouir. 

Cela peut sembler illogique car les lilas sont très résistants au froid, mais les bourgeons restent extrêmement sensibles au froid et le gel n’arrange rien. 

Bon, il reste toujours l'an prochain !

Courage en république bananière

L'audience surprise des evenements du 6 janvier programmée pour hier, nous a montré une dose de courage dont je ne penserai pas être capable de produire.

Je parle de Mademoiselle Cassidy Hutchinson, l'ancienne assistante de Mark Meadows, le dernier chef de cabinet du président Donald J. Trump, qui a donné ce qui pourrait être un témoignage capable de changer la donne dans ce que j'appelle les « audiences préliminaires du procès Trump » que nous avons toutes vues de A à Z, du début à la fin. 

Nous sommes bien évidemment choqués par le comportement mafieux de Trump et « l'omerta » de son parti et de ses supporters. Grâce à la rigueur, à l'éthique et à l'honnêteté de certains employés du gouvernement qui n’ont pas hésité à exposer la monstruosité de Trump, on verra peut-être ce sale bonhomme en tenue de prisonnier. 

J'espère juste que cette courageuse jeune femme reçoive la protection physique qu'elle mérite et dont elle a besoin, car compte tenu du mépris total de Trump pour l'État de droit et de ses supporters qui épousent les mêmes vues, j'ai peur pour elle.

Perdus et Isolés par la technologie

Alors que nous faisions notre promenade de fin de journée, nous sommes tombés sur deux voisins âgés que nous n'avions pas vus depuis longtemps. Elle a 82 ans, lui 88. Ils font du mieux qu'ils peuvent pour sortir mais sont visiblement beaucoup moins alertes que la dernière fois que nous les avions vus et cheminent maintenant beaucoup plus lentement. 

Nous nous sommes mis à bavarder et ils nous ont expliqué que le nouveau téléviseur Sony qu'ils avaient acheté il y a quatre mois pour leur grande piece du bas ne fonctionnait pas du tout. Ils ont dit l’avoir acheté chez Best Buy, un magasin d’audio visuel, et que les installateurs n'avaient pas pris la peine de s'assurer qu'il fonctionnait après l'avoir accroché au mur. 

J'ai proposé de les aider et me suis vite retrouvé chez eux à tenter sans succès de le faire fonctionner. En bref, je leur ai demandé « Où est le décodeur ? » car je ne pouvais pas le localiser. J'ai ensuite appelé Xfinity, le prestataire de service, pour expliqué la situation. Après 34 minutes d'attente au téléphone, j'ai finalement eu une technicienne à qui j’ai expliqué de la situation. 

Elle m'a demandé de vérifier les deux autres téléviseurs de la maison et de localiser leurs boîtiers respectifs, chose que j'ai trouvé facilement, et en ce qui concerne le nouveau téléviseur, je n’ai vu aucune prise HDMI connectée à celui-ci. 

Ensuite, le couple m'a expliqué qu'ils avaient donné l'ancien téléviseur à une association caritative ou à un service de débarras, qui devait également avoir retiré la boîte qui se trouvait accrochée au téléviseur.

Conclusion, pendant ces quatre mois, le couple a reçu plusieurs visites de leurs enfants et petits-enfants qui ont essayé en vain de faire fonctionner ce téléviseur, mais personne n'a pris l'initiative, ou a eu la présence d’esprit de faire quelque chose ou d'appeler quelqu’un et de résoudre le problème. 

Une histoire assez pathétique sur la façon dont les enfants traitent leurs aînés !

Un nouveau voisin …

Notre jardin reçoit la visite de toutes sortes d'animaux sauvages, grands et petits, parfois c’est un orignal, plus souvent des chevreuils et des lapins, constamment des écureuils, des pies, merles d’Amérique et autres oiseaux et plus rarement des couleuvres. 

Cela dit, vendredi dernier, nous avons accueilli un nouveau locataire, un écureuil terrestre des Uintas (Urocitellus armatus), un membre de la famille des écureuils et des marmottes, qui vit dans des terriers. Localement, on les appelle « pot-guts » ce qui veut dire « ventre bien rond ».

Mignons et pleins de personnalité, ils sont essentiellement herbivores et mangent aussi des graines, des feuilles de plantes, ainsi qu'une petite quantité de vers de terre et des restes de nourriture humaine. 

Ces créatures ne travaillent pas trop dur, car ils ne sont actifs que quelques mois par an. Diurnes, ils se réveillent d'hibernation vers mars-avril et retournent dans leurs terriers pour dès la fin juillet et la mi-août. Lorsqu'ils sortent d'hibernation, ils s'accouplent sous terre, chaque mâle s'accouplant avec plusieurs femelles. 

La gestation dure de 23 à 26 jours, et se traduit par une portée moyenne de cinq petits vers le début mai. Ils peuvent vivre jusqu'à sept ans dans la nature et pourraient également être vos voisins si vous viviez à Park City !

Le gros mensonge et le plus gros mensonge

Trump est le Menteur en Chef des États-Unis. Cette version moderne de Pinocchio a non seulement légalisé le mensonge, mais l'a intégré dans toute sa communication.

L'homme ment littéralement comme il respire. Son plus grand legs, bien sûr, aura été de mentir et, à ce jour, de maintenir le mensonge qu'il a remporté l’élection présidentielle de 2022, mensonge cru par une énorme minorité d'Américains stupides. Les politiciens de droite disent qu'ils y croient aussi, mais ce sont de vrais hypocrites. 

Ceci en Amérique est connu sous le nom de « Big Lie » (le gros mensonge ). Pourtant, contrairement a ce que pourraient penser Trump et ses acolytes, il sont battu par le « Plus Grand Mensonge» qui existe depuis des millénaires et est utilisé très efficacement par toutes sortes de religions organisées pour contrôler et, dans la plupart des cas, opprimer des êtres humains dans le monde entier et tout au cours de l’histoire. 

L'objet de ce plus grand mensonge n’a jamais ete prouvé, demeure improbable et pourtant il règne en maître sur des pays et des continents, séparant des populations entières de leur argent gagné à la sueur de leur front et leur dictant quoi faire sous la menace de l'ostracisme et bien pire encore. 

Dans certains pays, comme l'Iran ou Israël, la religion gouverne aussi et en Amérique, cette idée de théocratie s'infiltre de plus en plus dans notre société. Ce vendredi dernier elle a maintenant contaminé la Cour suprême des États-Unis. 

Nous avons toujours eu une robuste théocratie en Utah, où les mormons contrôlent la législature de l'État, nous sommes donc déjà habitués à ce genre de « plus grand mensonge », mais si les Américains ne se réveillent pas, les mollahs chrétiens vont bientôt patrouiller leurs chambres à coucher et se mettre à leur sucer le sang. 

Mes chers compatriotes américains, pensez-y bien lorsque vous voterez en novembre prochain !

Dans la tête des partisans de Trump

Parfois, je me demande ce qui se passe dans la tête des partisans de Trump. Cela doit être aussi aride qu'un désert avec très peu d'activités passionnantes. Au minimum une crédulité sans limites, à l'extrême une colère primitive. 

Cette fois-ci, j'aimerais me concentrer sur les membres républicains du Congrès qui ont soutenu et soutiennent toujours Trump, et cela dans le contexte des audiences du 6 janvier pour lesquelles j'ai regardé le cinquième volet juste hier. 

À ces politiciens, je pose une simple question : « Maintenant que vous en savez assez sur les intentions criminelles de Trump, êtes-vous prêt à prendre position contre lui et contre ce qu'il représente ? » 

Puis je poursuis en leur demandant : « Si c'est le cas, c'est bien de vous rendre compte que vous y voyez enfin plus clair, et que vous étiez soit des idiots, soit des hypocrites, ou encore un mélange des deux, ce qui est parfaitement votre droit en tant que citoyens. » 

Je leur dis pour conclure : « Si vous soutenez toujours le ‘Grand Mensonge’ de Trump, n’êtes vous pas maintenant coupables par association ? » Un point, c’est tout.

Ces belles occasions de résoudre des problèmes

Je considère la résolution de problèmes comme une tâche salutaire qui nous fait réfléchir, nous oblige à observer, à faire des déductions, à trouver des solutions créatives et à cultiver la patience. Pour moi, ce n'est rien d'autre que de la formation continue. 

Au début, comme tout le monde, je me sentais frustré à chaque fois qu'un problème me tombait dessus, mais après des années de hauts et de bas, de bonnes et de mauvaises expériences et après avoir apprivoisé plus de problèmes que de m'être fait botter les fesses par ceux-ci, j'ai accumulé tellement de sagesse et d'expérience, qu’aujourd’hui je les accueille les bras grand ouverts. 

Je sais qu'ils m'apprendront quelque chose et cela me motive à les résoudre. En fait, plus je passe de temps à solutionner une énigme, mieux je me sens, donc je dois adorer le processus et c'est sans doute parce que j'ajoute des connaissances précieuses qui pourraient me servir à l'avenir et les empiler sur tout ce que j'ai déjà collecté. 

C'est pourquoi la résolution de problèmes est devenue ma nouvelle passion et je sais que dans cette catégorie, il y a tellement de matière première disponible que le reste de ma vie ne connaîtra jamais l'ennui.

Trump mérite la prison

J'ai maintenant regardé quatre audiences télévisées à propos de l'insurrection du 6 janvier, et le rôle incitateur joué par Trump ainsi que ses efforts incessant pour créer et développer son « gros mensonge » selon lequel l'élection lui a été volée en faveur de Biden. 

Mon bon sens le plus élémentaire m'amène à conclure clairement que l'ancien président est un dangereux criminel qui doit être inculpé, jugé, reconnu coupable de crimes et mis en prison. Si cela ne se fait pas, on « légalisera le mensonge » et on entraînera ce pays dans une anarchie parrainée étatique en encourageant Trump ou des dirigeants de calibres similaires à se lancer dans d'autres « coups d'État ». 

J'espère que notre procureur général (garde des sceaux) n'aura pas seulement le courage mais la motivation naturelle d'inculper Donald Trump et certains de ses partisans. Je n'ai absolument aucun problème à voir M. Trump porter la combinaison orange des taulards. 

C'est ce qu'il mérite. Cela dit, je ne parviens pas à m’expliquer pourquoi une majorité de membres du congres continuent de soutenir ce bandit ; cela doit être un cas du genre, « Qui se ressemble, s’assemble ». 

En tout cas, si Trump n’est pas incarcéré pour ce qu’il a fait, il nous faudra peut-être envisager de quitter les États-Unis.

Nikes, pistolet à colle et sèche-linge...

Ma femme et moi marchons énormément, nous parcourons entre 3 et 3 500 kilomètres par an, cela a donc un impact salutaire sur notre forme physique désastreux pour nos chaussures de marche car nous les usons en un rien de temps. 

Pour aggraver la situations, les fabricants de baskets ont, ces dernières années, réalisé qu’en amincissant leurs semelles il accéléreraient leur remplacement. 

C'est là que je me pointe avec mes « solutions créatives » habituelles. Je me souviens de l'époque où je me suis mis à la course à pied dans les années 1970 et de de ce produit nommé "Shoe Goo" qui se vendait en tubes contenant un matériau semblable à de la colle, servant à reconstituer les parties usées des semelles de mes chaussures de course. 

J'ai pensé que je pouvais faire la même chose autour de ces zones d’usure en utilisant mon pistolet à colle. L'idée était excellente et les résultats acceptables, pour ne pas dire durables. Je ne me doutais pas que cela entraînerait de fâcheuses conséquences ! 

C'était jusqu'à ce qu'à deux reprises, alors que nos chaussures étaient trempées à la suite d'un violent orage, que ma femme les a mises dans sa sécheuse à linge avec des conséquences dévastatrices. Cette routine de séchage rapide a toujours bien fonctionné dans le passé avec nos chaussures normales, mais celles qui avaient reçu de la colle chaude se sont comportées bien différemment.

La première fois que cela s’est produit, nous ne pouvions pas vraiment comprendre ce qui s'était passé car le tambour intérieur de la sécheuse était rempli de traînées sombres que nous ne pouvions pas ôter. Comme nous avions peur de salir nos vêtements, j'en ai trop vite conclus que quelque chose à l'intérieur du moteur de la sécheuse causait toutes ces traînées, et nous nous en sommes débarrassés et en avons acheté une autre. 

Lundi dernier, la même situation s'est reproduite et cette fois, j'ai finalement compris que la basse température de fusion du plastique appliqué par le pistolet à colle utilisé réparer nos chaussure pulvérisait toute la surface du tambour et, avec la chaleur, se solidifiait sous formes de ces horribles traînées sombres collées au tambour et si difficile à enlever à température ambiante. 

Le résultat net m’a forcé à décoller chacune de ces traînées à la main en utilisant une combinaison de cartes de crédit et de spatule métallique après avoir appliqué du vinaigre sur celles-ci et ce, pendant trois heures. 

Une leçon coûteuse et beaucoup de temps perdu qui m’en a appris un peu plus, et qui me fera me concentrer davantage sur la durabilité de la semelle, après le confort de la marche, la prochaine fois que nous achèterons une nouvelle paire de chaussures !

Déception pour Park City Mountain !

La semaine dernière, la commission municipale de Park City a bloqué deux plans d’améliorations pour remontées mécaniques demandées par Park City Mountain (PCM) pour cette prochaine saison d’hiver. 

Ce projet avait fait l'objet d'un appel selon lequel les télésièges à huit et six places qui étaient proposes n'étaient pas en accord avec le plan de développement de la station datant de1998. La commission planification a également souligné la nécessité d'un examen plus approfondi sur les calculs de débit des remontées par rapport au stationnement disponible, estimant que le parking payant proposé par PCM était insuffisant. 

En tant que skieur, mes sentiments sont partagés après cette décision. D'une part, PCM a un besoin urgent de moderniser son infrastructure, et d'autre part, le plan rejeté était loin d’être idéal et le refus de la municipalité donne à l'exploitant de remontées mécaniques une excellente occasion de peaufiner son plan afin qu'il devienne plus performant. 

Le plus gros problème auquel est confronté notre station de ski est sa zone constamment encombrée à la confluence du télésiège de Silverlode, de la télécabine de Quicksilver et du restaurant de Miner's Camp. Forcer d’avantage de gens vers ce goulot d'étranglement avec le télésiège six-places d’Eagle exacerberait une situation déjà très mauvaise, car le nouveau télésiège huit-place Silverlode risque de ne pas répondre aux attentes de plus gros débit. 

En effet, selon les façons d’opérer de Vail Resorts, les usagers qui tombent au sommet vont créer des arrêts de la remontée continus si les options de dégagement à droite et gauche sont maintenues, réduisant la capacité nette promise par le fabricant. La façon dont PCM devrait reformuler son approche consisterai à passer le télésiège de Motherlode, de quatre à six places et à déplacer sa gare inférieure plus bas dans le vallon à une altitude d'environ 2 285 mètres, permettant ainsi d’amener une piste de ski depuis la piste de Broadway, autour de Miner's Camp, jusqu'au pied de Motherlode. 

Dans le même ordre d'idées, le sommet de cette remontée devrait également être prolongé vers le haut pour atteindre le bord de la crête de Puma, juste à l’orée du bois, à environ 2 900 mètres, juste en dessous de Jupiter Peak. 

La remontée ainsi améliorée offrirait en plus aux usagers, un accès plus facile à Jupiter ainsi qu’aux remontée mécaniques Pioneer et McConkey et aux pistes de West Face, Puma Bowl, ainsi qu'à toutes les pistes qui sont actuellement desservies par Motherlode. De plus, le retrait de la station supérieure de Motherlode de la zone surchargée du « Sommet » faciliterait le trafic des skieurs. 

Desservant un dénivelé de plus de 600 mètres, ce télésiège changerait la donne car il répartirai les usager beaucoup plus efficacement sur tout le versant Park City de PCM. Cela pourrait également réduire le besoin du vieux télésiège biplace à pinces fixe de Thaynes, tandis que Jupiter pourrait être légèrement amélioré en lui donnant le télésiège triplace d’Eagle et en ramenant sa gare de départ près de la mine de Thaynes et de son puits. 

J'espère que PCM considérera ma suggestion avec intérêt et la suivra ; elle est pour moi une solution gagnant-gagnant !

Macron et ses mauvaises surprises aux législatives

Le président Macron croyait probablement que sa récente victoire écrasante à la presidentielle lui garantirait, une fois de plus, une autre majorité législative, mais cette fois-ci, une telle domination n'était pas dans les cartes.

Le « miracle » de 2017 ne s'est pas reproduit, et les « gilets jaunes », le Covid-19 et sa froideur arrogante à la tête du pays ne lui ont pas beaucoup fait marquer de points aupres de son électorat. 

Ce qui est encore plus choquant, c'est que le taux d'abstention pour ce second tour était d'environ 54 %, ce qui montre soit un désintérêt total de la part de mes compatriotes, soit une incompréhension totale du rôle que joue l'Assemblée nationale dans la vie politique du pays. Le bénéfice de cette épouvantable désaffection est que chaque électeur français a glissé un bulletin dans l’urne a vu sa voix compter double. 

La mauvaise nouvelle est que Macron ne pourra plus diriger le pays de manière autocratique, et la bonne nouvelle est qu'il y aura probablement un débat sain avant qu'une nouvelle loi ou un nouveau programme ne soit adopté en France, si jamais cela est humainement possible !

Goitschel conteste le soutien de Killy à Poutine

Le Dauphiné Libéré, quotidien régional couvrant les Alpes françaises, vient de rapporter l’échange téléphonique que Marielle Goitschel, la double championne olympique, à Innsbruck (1964) et à Grenoble (1968) avait eue avec Jean-Claude Killy.

Elle a commencé par lui demander de manière ironique : « Comment va ton copain innocent [Poutine] ? » Avec sa façon habituelle de mettre les pieds dans le plat, Goitschel, a déclaré que Killy a répondu: « Mais c'est un homme tellement gentil. » 

Elle lui a alors dit que Poutine agissait de façon monstrueuse, qu’elle en était peinée, et a ajouté : « Mais, attends, ça fait peur, c'est un monstre ! », la seule phrase que Jean-Claude Killy pu prononcer fut : « Oui, c’est pas très bien. » Goitschel a conclu : « Heureusement, il manquait plus qu’il ne me le dise pas ! Là, pour le coup, je l’aurais engueulé. » 

Il est évidemment assez clair que Killy a fait un horrible choix en plaçant Poutine sur un piédestal et en disant au monde entier que le dictateur russe était son ami. Cette amitié, aussi bizarre quelle soit, n’est pas nouvelle. 

Il y a-t-il autre chose qu'une simple admiration ou une profonde amitié en jeu ? On pourrait facilement conclure qu'il y a autre chose de nature matérielle ou financière pour justifier l’attachement qu’a Killy pour le monstre sanguinaire qu’est Poutine. 

Au cours de sa longue et illustre carrière, Killy a fait plus de bons choix que de mauvais, mais son soutien inconditionnel répété de Poutine aura des conséquences désastreuses sur sa popularité. 

Tout comme Gérard Depardieu, il avait pourtant assez de temps pour effectuer un demi-tour et embrasser la vérité en dénonçant ce qu’avait fait Poutine, mais il a manifestement choisi le silence, en espérant que la crise allait éventuellement s’estomper, mais cela va coûter énormément à son image, autrefois immaculée.

Premières voitures électriques modernes …

Des décennies avant que Tesla ne devienne célèbre et symbole de haute technologie sur roues, il y avait déjà des voitures électriques disponibles aux États-Unis. 

La plus récent de celle-ci et la mieux connue était l'EV1 de General Motors, une voiture électrique produite par General Motors de 1996 à 1999. 

Il s'agissait du premier véhicule électrique de l'ère moderne produit en série et spécialement conçu à cet effet dès le départ et offerte uniquement en location. Ce coupé deux places, offrait une autonomie de allant de 89 à 169 km au fur et à mesure que les batteries firent des progrès.

Lorsque la production a pris fin en 1999, un total de 1 117 EV1 avaient été produites. En 2002, GM avait brutalement informé les usagers que les voitures des ses clients qu’elle allait purement et simplement les retirer de la circulation. Cela avait créé beaucoup de ressentiment à l’égard de GM. 

J’avais suivit cette histoire en détail grâce à un film documentaire sorti en 2006 "Qui a tué la voiture électrique?" et qui s'interrogeait sur la décision de GM.

Bien avant ce triste épisode, à la fin des années 70, juste au moment où nous avons immigré aux États-Unis, il y avait déjà une voiture électrique offerte au public sous le nom de « Lectric Leopard »: Celles-ci était fabriquées par Chandler Waterman, d'Athol, dans le Massachusetts.

Cet homme importait des carrosseries de Renault R5 (connues sous le nom de LeCar aux États-Unis) sans leur moteur. Il installait un moteur électrique de monte-charge et des batteries au plomb de 16 à 6 volts. 

Ces batteries pesaient 30 kg chacune, pour un total de 480 kg rien qu'en batteries, le poids restant toujours un énorme handicap. L'autonomie de l'auto allait de 55 à 65 km, en présumant de ne pas utiliser pas le chauffage qui aurait réduit celle-ci considérablement. 

La vitesse maximale était de 80 km/h. Les LeCar importées n'avaient pas de moteur, mais conservaient la transmission manuelle à 4 vitesses et l'embrayage d'usine, ce qui rendait la voiture assez difficile à conduire. Environ 60 de ces véhicules ont été construits et certains sont encore utilisés aujourd'hui après avoir été largement modifiés ou améliorés (avec notamment de meilleures batteries). 

Vous savez donc maintenant que la route vers les voitures électriques modernes d'aujourd'hui est pavée d'un nombre impressionnant de précurseurs qui n'ont pas connu le même succès et la renommée de Tesla et de son fondateur Elon Musk qui allait entrer dans la production de véhicules électrique en 2004, juste après que la puissante General Motors ait abandonné son premier programme d’autos électriques...

Saison de ski record pour Utah !

L'Utah est-il un lieux magique ? Cela pourrait très bien être le cas, du moins en ce qui concerne le ski, car malgré une saison de neige plutôt médiocre, des problèmes de personnel constants et une gestion lamentable à Park City Mountain, notre État a réussi à augmenter ses journées-skieurs d'environ 10 % par rapport à la saison dernière, établissant un nouveau record de 5 829 679 visites pour 21/22. 

L'année dernière était déjà une année record avec 5 301 766 journées-skieurs ! La vérité est qu'après la pandémie, les skieurs américains semblent avoir redécouvert le ski, n'hésitent pas à deux fois avant de se déplacer pour y aller et profitent pleinement des options multi-forfaits qu’on leur offre. C'est en fait une tendance nationale. 

La National Ski Areas Association (NSAA) a annoncé plus tôt cette année un record historique de 61 millions de visites de skieurs dans tout le pays au cours de la saison 21/22. La région des Rocheuses (Utah, Colorado, Wyoming, Idaho, Montana, Nouveau-Mexique) a enregistré le plus grand nombre de visites, à 25,2 millions, tandis que les domaines skiables du Colorado ont également établi un nouveau record l'hiver dernier, avec plus de 14 millions de visites enregistrées dans l'État. 

Vail Resorts, propriétaire de Park City Mountain et de dizaines d'autres stations à travers le pays, a déclaré que les visites de skieurs avaient augmenté de 12,5% dans ses stations nord-américaines par rapport à l'année précédente. 

Fait remarquable, les forfaits saison représentent désormais environ 52 % de toutes les cartes de remontées vendues. Étant donné que les stations ne divulguent pas leurs chiffres de journées-skieurs pour chacune d’entre elle en Utah, j’ai fais l’estimation pour vous. J'espère juste être assez proche de la réalité. 

Si vous n'êtes pas d'accord, manifestez vous !

Pourquoi je suis devenu catholique …

Le jour de ma naissance, je n'étais pas catholique et n'avais aucune  raison valable de le devenir. J'étais beaucoup trop jeune, je ne savais rien, je ne tenais qu'à ma survie et c'est à peu près tout. 

Mes parents ont alors pensé qu'ils devaient me faire baptiser et plus tard, m'ont envoyé au catéchisme. Ils l'ont fait parce que tous les autres membres de leur communauté le faisait avec leurs enfants. Même si ma mère craignait Dieu, c'était surtout la pression sociale qui dictait le comportement de mes parents par rapport à mon éducation religieuse. 

Le catéchisme était intéressant parce que j'ai toujours aimé l'histoire et comme ce ressemblait un peu à ce qu'on m'enseignait à l'école, je l'acceptais aussi comme vraie. Je pensais que Dieu était strict et n'était pas un personnage particulièrement amusant, et si j'ai cru à ce que le prêtre nous racontait, c'est parce que je pensais que c'était factuel, qu'en tant qu'autorité, il était crédible, mais je n'avais aucune foi personnelle en Dieu, Marie ou le Christ. 

Suivant les recommandations de ma mère, je suis également devenu enfant de chœur, ce qui m'a permis de recevoir gratuitement un périodique pour enfants contenant des bandes dessinées, les seules auxquelles j’avais accès. Les prêtres avec qui je servi la messe n'étaient pas particulièrement marrants, mais ils ont toujours été corrects, et avec mes collègues, nous avons beaucoup ri chaque fois que nous le pouvions derrière le dos du prêtre. 

A l'adolescence, je me suis rendu compte progressivement que tout ce système religieux était un ramassis de conneries, représentait un réservoir de contradictions et m'oppressait sévèrement. En résumé, l'influence de la religion sur ma vie n'était plus (et n’a jamais été) une expérience positive et constructive, mais il m'a fallu beaucoup de temps pour me libérer du pouvoir de contrôle qu'elle exerçait sur moi. 

Coté positif, j'ai appris le Latin d’église du genre, ite missa est (la messe est finie), ce qui n'est pas trop mal.

Bilan, j'ai été donc profondément contaminé par la religion, et à ce jour, je considère qu’une éducation religieuse enfantine était - et reste - une véritable forme de maltraitance.

Les Vapeurs de Park City

Lors de mes premières visites en Utah, vers le mois d'avril, au début des années 80, j'avais observé un phénomène que je n'avais jamais vu auparavant : des routes fumantes après une tempête de neige. 

Lundi dernier, après avoir profité d’une journée de pluie qui fut la bienvenue, le même événement s'est produit quand la pluie a cessé et que le ciel s'est dégagé. 

C'est à ce moment-là que nous avions choisi de sortir pour une de nos promenades quotidiennes, et nous avons pu voir cette vapeur provenant de toutes parts sur la route et sur les toits comme si quelque chose était en train de brûler. 

Bien que je n'aie pas pu le confirmer, j'attribue cela à l’air très sec qui caractérise l'Utah et à un assèchement exceptionnellement rapide de l'atmosphère ambiante, juste en fin d’averse de pluie ou de neige. 

Y a-t-il quelqu'un d'assez informé pour confirmer cette hypothèse ? 

L'incroyable Macron

Il y a quelques jours, je regardais un documentaire tourné juste avant que Macron n'entame sa première campagne présidentielle en France. En une demi-douzaine d'années, l'homme n'a pas changé d'un poil ! 

À cette époque, il sortait rayonnant de sa carrière bancaire chez Rothschild and Co. et était deja un beau charmeur, utilisant des mots français que je n'avais jamais entendus auparavant et dont je n'avais aucune idée de ce qu'ils signifiaient. 

Inutile de dire que lorsque les gens parlent au-dessus de ma tête de cette façon, ils ne génèrent pas beaucoup de bonne volonté avec moi. 

Pour renvoyer l'ascenseur à Macron, j'ai trouvé que le mot, "sesquipédalien", est utilisé pour décrire quelqu'un ou quelque chose qui abuse des grands mots, comme un professeur de philosophie ou un manuel de chimie. 

Donc, si quelqu'un prononce un discours sesquipédalien, les gens présument qu'il était intelligent, même s'ils ne savent pas vraiment de quoi il s'agit car ils ne peuvent pas comprendre ce dont il s'agit. Là, cela pourrait se trouver le fondement de la réputation intelligente du chef d'état. 

Ce style pose cependant un problème; cela ne le fait pas aimer des masses populaires et il n'a évidemment toujours pas encore compris cela, car en fait l'homme est plus chanceux qu'il est intelligent. Il a fallu les descentes aux enfers synchronisées de Dominique Stauss-Kahn et de François Fillon pour lui ouvrir la voie de l'Élysée en 2017, sa fabuleuse victoire ayant donc été un cas de chance sans précédent, de pouvoir se trouver au bon endroit, au bon moment. 

Une fois de plus, sa réélection fut conditionnée par l'opposition du peuple français à l’élection de Marine Le Pen, une version européenne de Trump, mais cette fois, sa victoire plus mince que précédemment et aurait dû l'avertir de se mettre sérieusement au travail pour aider son parti à triompher lors du premier tour de la Élections législatives de 2022. 

Alors que le second tour reste à décider, un chat tel que Macron pourrait encore avoir quelques vies en réserve et renverser la situation ...

Même âge (avancé), styles différents

Je viens de voir cette vidéo prise le 9 juin dernier lors du premier spectacle britannique de la tournée du 60e anniversaire des Rolling Stones à Liverpool. Ce concert était dédié à leur batteur Charlie Watts qui vient de disparaître. Le groupe, composé de Mick Jagger, Keith Richards et Ronnie Wood, était rejoint par Steve Jordan à la batterie. 

Avant d'interpréter « I Wanna Be Your Man » des Beatles, un rare événement, Jagger, âgé aujourd’hui de 78 ans, a déclaré « On avait décidé de chanter la reprise d’une chanson écrite par des gars du coin, donc on a prit celle la exprès comme on était à Liverpool » 

En observant le chanteur au visage décrépit mais toujours aussi énergique sur scène, je n'ai pas pu m'empêcher de le comparer à Joe Biden, qui n’est que de 6 mois son aîné, et qui a l'audace d’essayer encore de courir précairement alors qu'il devrait prendre son temps et marcher en toute sécurité. 

Je sais qu'il est injustement traité par les médias, mais tous les septuagénaires ne sont pas créés égaux et le chanteur britannique est l'exception plutôt que la règle, même si je crois que, pour Mick Jagger aussi, il serait amplement temps d’arrêter ses exhibitions et de gentiment prendre sa retraite. 

Quoi que nous fassions dans la vie, soixante-dix ans devraient être la date butoir pour l'âge d’une retraite obligatoire. Que l'on soit le pape François, Trump, Biden ou Jagger. Pas d’excuse, temps de passer à autre chose ! 

Le technocrate et le tyran

Emmanuel Macron, après sa réélection à la présidence de la France, est à certains égards considéré comme un homme intelligent, mais il ne tombe sûrement pas dans la catégorie des charmeurs. Un tyran comme Vladimir Poutine a besoin de bien plus que son charme gaulois pour se laisser influencer.

Pour bouger, le dictateur russe devrait être sous l’effet d’un sérieux coup de foudre, situation que Macron est terriblement incapable de provoquer. Pourtant, il professe qu'il le peut, comme il appelle à ne pas humilier la Russie en Ukraine, en espérant plaire au chef d'État despote, même si se faire passer pour un sauveur se fait au prix de lézarder l'alliance occidentale. 

La semaine dernière, Macron a réitéré sa conviction que le dirigeant russe Vladimir Poutine doit pouvoir sortir de ce qu'il a appelé son « erreur historique et fondamentale » d'envahir l'Ukraine. 

A-t-il été payé par Poutine pour dire cela ? Pourquoi pas après tout, Poutine est suffisamment riche et retord pour acheter le soutien d'un politicien ambitieux et assez peu malin comme Macron, mais s'il a fait cela, il va jouer avec lui comme un chat joue avec une souris. 

Trouves-toi juste un peu plus de bon sens Emmanuel ; si un ennemi avait envahi tes Alpes et ta Côte d’Azur, tuant, violant et détruisant tout et partout, apprécierais-tu que Biden dise à cet envahisseur quelque chose de gentil pour éviter de l'humilier ? Je n’en suis pas certain ...

Impressionné par Liz Cheney …

J'ai regardé intensément la première audience du 6 janvier jeudi soir et j'ai été extrêmement impressionné par la performance et la communication claire et simple de Liz Cheney lorsqu'elle a prit la parole. 

J'admire son courage, sa franchise et la qualité de son élocution. Je n'aimais pas le père, mais j'admire la fille. Elle est la seule qui n'hésite pas à appeler un chat un chat et Trump ce qu'il est : un dictateur raté. 

Trump devrait être inculpé, jugé, reconnu coupable de sédition et faire un séjour en prison pendant longtemps.

La nature changeante de l'amitié

Au fil des ans, nos amis vont et viennent. 

Au fur et à mesure que nous évoluons professionnellement, géographiquement et que nous sommes occupés et concentrés à soutenir nos jeunes familles et à développer nos carrières, les contacts réguliers deviennent plus difficiles et les amitiés solides à l'origine peuvent progressivement s'estomper, éventuellement remplacées par de nouvelles, car nous semblons n'avoir de place que pour un nombre limité de relations vraies et profondes. 

Dans l'amitié qualité et quantité ont très peu de place pour coexister ! Certes, les amitiés peuvent être maintenues mais à un coût proportionnel aux changements qui viennent d’être énumérés, mais c'est souvent un exercice d'équilibrisme très difficile. Il faut du dévouement, du temps, de la patience, de la tolérance et de la volonté pour construire ou réparer des ponts. Oublier ou laisser les choses glisser dans le passé et tout s’efface très vite, et au fil du temps, cela devient l'option qu’une grande majorité de personnes choisit par défaut. 

Ensuite, vient le changement inéluctable de nos personnalités, l’impact de la culture locale, il y a aussi les conflits qui déchirent ou tuent les amitiés ; ceux-ci peuvent être difficiles à oublier ou à pardonner. 

En cours de route, les expériences de vie peuvent nous faire diverger ou nous rapprocher les uns des autres, il n'est donc pas étonnant que quelqu'un qui était un ami dans le passé sort progressivement de notre vie, et à l'inverse, quelqu'un qui n'était pas forcément proche de nous , se révèle soudainement après de nombreuses années. 

Les amitiés sont donc un organisme vivant qui ne peut durer, mûrir et s'améliorer que si nous nous y attelons sérieusement, et il me semble que plus nous avançons dans nos vies, plus ces efforts continus en valent la peine.

En quête de sérendipité

Le titre pourrait sembler comme un oxymore, et c'est vraiment ca, car la sérendipité est normalement définie par : « La capacité ou aptitude à faire par hasard une découverte inattendue et à en saisir l'utilité … » 

Ce que je veux dire, c'est que j'aimerais croire que l'on peut provoquer la sérendipité, en d'autres termes, faciliter le phénomène, donc en apparence du moins, cela pourrait se produire comme un événement soudain et heureux qui réjouit tout le monde mais qui n'était pas du tout prévu. 

Être au bon endroit au bon moment pourrait être une autre façon de définir cet événement inattendu et fortuit qui pourrait à bien des égards changer la donne, comme nous aimons le dire ces jours-ci. 

Cela étant dit, je crois que la sérendipité existe à la confluence entre la créativité, la persévérance et la curiosité, et c'est une poursuite que j'ai toujours été enclin d’entreprendre, et continue de l’être, même si mes chances étaient très basses et trop éloignées.

Ce que je pense des économistes du gouvernement

Pour moi, les questions économiques relèvent plutôt du bon sens. 

C'est pourquoi je n'ai guère aimé l’infusion démesurée de liquidités par notre gouvernement quand Covid-19 est arrivée et a fait tous ses ravages. Celui-ci a imprimé beaucoup trop d'argent pour atténuer le coup en le distribuant à n’importe qui. 

J'ai même eu un ami, bien aisé, qui s'est vanté auprès de moi d'avoir donné son chèque Covid de 1 400 dollars pour soutenir la réélection de Trump. Inutile de dire que je ne lui ai plus reparlé depuis ! 

Ensuite, Jeremy Powell nous a répété à maintes reprises en 2021 qu'il n'y avait absolument aucun risque d'inflation. Était-il juste en train de mentir ou d'être l’imbécile que je le soupçonne d’être ? J'ai bien peur qu'il fait partie de cette ultime catégorie. Bien sûr, il n'est pas le seul guru économiste à avoir encore moins d'idées que moi sur les causes de l'inflation. 

L'administration Biden ne pense même pas que la principale raison pour laquelle cette urgence sanitaire est la cause directe du soutient de l’économie pendant la Covid, et oublie toujours de mentionner cela aux Américains. Tout cela n’est pas vraiment la seule faute de l'Ukraine ! 

Nous nous sommes « endettés » à mort afin d’éloigner les conséquences économiques du virus, et aujourd'hui on nous présente une énorme facture à payer sous forme d'inflation. Comme c'est souvent le cas, cette taxe injuste frappera les plus pauvres en premier et affectera très peu les plus riches.

C'est aussi simple que cela et cela pourrait s'appeler la première leçon de base en matière d’économie. Powell et Yellen feraient bien de retourner à l'école !

La moitié d’une vie au même endroit !

Quand j'étais plus jeune, je bougeais beaucoup, pas seulement autour de ma Haute-Savoie natale, mais un peu partout autour de la planète. 

Comme on pourrait s'y attendre, cette agitation a ralenti quelque peu en prenant de l’âge, et cela fait maintenant plus de 45 ans que je vis en Amérique, soit plus de 60% de ma vie entière, et cette année, je peux dire que j'ai vécu la moitié de mon existence à Park City, en Utah. 

Bien sûr, nous avons vécu dans quatre ou cinq endroits différents de cette petite station de montagne, mais nous sommes restés dans le même quartier bien exposé. 

Alors quand je regarde en arrière et que je calcule tout ça, j'ai quand même passé 26 ans dans mon village de Montriond en Haute-Savoie, 8 autour de New York, plus d’une année entre Marseille et la Corse pendant mon service militaire, une dans un mélange d'endroits repartis autour de la planète et une ultime année à Nevers, au beau milieu de la France. 

Donc, cela me fait maintenant plus américain que français, et plus de « Parkite » qu'autre chose, donc je suppose que j'ai dépassé le fameux point de non-retour. Cela dit, resterons-nous ici jusqu'à la mort ? Probablement, à moins que l'électorat américain ne nous joue pas un autre tour et élise un Trump ou un dictateur dans ce style. 

C’est là alors que nous demanderions sans doute l'asile politique au Canada, mais j'espère qu’on n’en arrivera pas à cela !

Irrigation : Le casse-tête annuel !

L'Utah est un état très désertique et si nous plantons quoi que ce soit et que voulons que cela pousse, il nous faut irriguer. Ainsi, presque chaque maison, même perchée tout la haut dans nos montagnes de Park City, compte sur un système d'irrigation automatique composé d'un certain nombre de stations pilotées par un programmeur. 

Étant donné que chacun a des besoins différents en matière d'arrosage, qui peuvent être liés au type de plantes ou aux réglementations locales de plus en plus contraignantes au fur et à mesure que nous entrons dans un état de sécheresse permanent, cela nécessite un système de programmation assez sophistiqué et donc assez compliqué à assimiler. 

Imaginez que vous n'utilisiez votre smartphone ou votre ordinateur qu'une fois par an, vous ne vous souviendriez de rien en terme de son système d'exploitation compte tenu de la complexité inhérente à l’appareil. C'est exactement la situation dans laquelle je me trouve entre la fin mai et le début juin quand il faut redémarrer notre système d'irrigation. 

Je deviens simplement fou en essayant de me rappeler comment il fonctionne, d’essayer ceci ou cela, de tout recommencer, de regarder une vidéo mode d’emploi sur YouTube, et comme le système n’est pas du tout intuitif, cela finit par me prendre une demi-journée pour reprogrammer l'ensemble. Ensuite, bien sûr, j'oublie tout cet horrible travail mental jusqu'à l'année suivante !

Toute une vie à naviguer les classes sociales

Je ne suis pas né riche et je n'ai pas non plus été élevé dans la haute société. Ma photo d'enfant, à 3 ans en dit long sur ce sujet histoire et je n’oublie jamais d’où je viens … Je me souviens de mes origines. 

Toute ma vie, j'ai essayé de lutter contre la classe sociale qui m'était assignée, parfois avec succès, souvent avec difficulté, mais à la fin, j'ai découvert que les classes sociales etaient toujours bien vivantes, peu importe où que je me trouve, vive ou travaille dans le monde entier. 

En fait, celles-ci m’ont toujours bien « cadré », surtout quand j'étais en internat à Cluses, les différences sociales étaient là, frappantes, mais difficiles à appréhender et à comprendre. Par conséquent, elles sont restées autant d’obstacles sur mon chemin. 

On dit que le service militaire est un niveleur social en France, mais seulement si vous savez bien naviguer le labyrinthe des classes. 

Ensuite, il y a eu ma courte carrière de moniteur de ski qui m'a donné l'illusion que j'avais un laissez-passer pour sauter et choisir les classes sociales de mes élèves. J'ai été utile à certains d’entre-eux, du fait de ma connaissance d'un milieu qui leur était étranger. Cela m'a permis de jeter un coup d'œil dans leur monde et parfois d'en faire l'expérience pendant un court moment, mais en fin de compte, cela ne m'a jamais fait vraiment entrer dans leur caste. 

Puis je suis passé au monde de l'entreprise ; d'abord avec une relative aisance en France malgré son système de classes rigide. Cela a dû être un des bénéfices de mon expérience en qualité de moniteur de ski ! 

Venir en Amérique fut une tout autre histoire. On disait que les classes sociales n'existaient pas dans ce pays, mais elles étaient présentes partout comme un code non écrit, souvent caché. Elles étaient juste tissées dans la culture, et heureusement que j’étais de race blanche ! 

C'était difficile à voir, à déchiffrer et à comprendre. J'ai lutté, j'ai fait de mon mieux et j'ai probablement fait semblant jusqu'à ce que cela ne soit plus nécessaire à ma survie, mais cette lutte m'a souvent laissé épuisé et perplexe. 

C'est pourquoi je suis convaincu qu'il devrait y avoir plus d'un cours académique sur les classes sociales au fur et à mesure que nous recevons notre éducation de base !

Vous levez-vous du mauvais côté du lit ?

Cette expression américaine ainsi que québecoise signifie que l'on commence la journée en se sentant fatigué, malheureux, mal à l'aise ou grincheux. Fait intéressant, il a un équivalent dans la langue française qui se traduit par : « Se lever du pied gauche », la gauche étant culturellement associé à tout ce qui est mauvais ou faux. 

Maintenant, si nous revenons au dicton français, se lever du pied gauche suggérerait qu'un membre d'un couple dort sur le côté droit du lit, et que le premier pied qui se pose à terre au lever serait le gauche. Cela voudrait donc dire une très mauvaise journée en perspective pour un droitier et inversement une journée favorable pour un gaucher comme moi. Voilà donc pour les couples. 

Les célibataires ou personnes seules qui n’ont qu’un seul côté disponible pour sortir de leur lit, doivent donc le choisir judicieusement en orientant leur position de repos (tête par rapport aux pieds) dans leur lit. 

Quand j'ai réfléchis à ce problème, j'étais ravi de réaliser que j'ai beaucoup de chance car je dors du côté droit du lit, et je pose ainsi mon (bon) pied gauche tous les matins (rappelez-vous, je suis gaucher), tandis que ma femme qui occupe le coté opposé, pose son pied droit en premier, récoltant ainsi le même avantage positif. 

Malheureusement, cela n'a pas toujours été le cas en près de 50 ans de mariage. Alors que c'est vrai depuis 20 ans, nous avons eu au moins 15 ans de vie commune où c'était l'inverse (nous ne nous souvenons pas des autres, car nous avons déménagé une douzaine de fois depuis que nous sommes ensemble), et je dois dire qu’avant le bonheur parfait que nous vivons aujourd’hui, les choses n’étaient pas toujours faciles. 

Maintenant, c’est à votre tour, cher lecteur, de quel pied vous levez vous chaque matin ?

Le plus grand regret de ma vie …

Jusqu’à présent, j’ai eu très peu de regrets dans ma vie. Le plus important est probablement celui de n’avoir pas médité plus tôt. 

En juste un peu plus de deux ans de pratique régulière et sérieuse, j’ai fait d'énormes progrès dans cette discipline, et ces derniers mois m’ont amené à atteindre des niveaux qui m’ont aidé énormément. 

Si je m'étais mis sérieusement à cette pratique quand j’avais une vingtaine d'années, j'aurais fait d'énormes progrès en tant qu’individu et ma vie aurait été encore meilleure qu’elle ne l’ait aujourd’hui. 

Je dis cela tout simplement parce que je suis convaincu que la méditation libère des trésors internes tellement bénéfiques que chacun devrait s’y intéresser et, s'il n'y a pas de problème, l’adopter pour en faire une habitude de vie.

Remise à neuf mouvementée du téléphérique de Snowbird

La station de ski de Snowbird, tout près de Park City, en Utah, s'est peut-être laissée porter la poisse lorsqu'elle a décidé d'écourter sa saison de ski, au grande damne de ses détenteurs de forfaits saisonniers afin d'installer ses toutes nouvelles cabines de téléphérique fabriquées en Suisse par CWA, une filiale de la firme autrichienne Doppelmayr, le plus grand fabricant de remontées mécaniques du monde. 

L'entreprise produit des téléphériques, des télésièges, télécabines et autres remontées mécaniques et, en 2019, se targuait d'avoir mis en service plus de 15 000 installations dans 96 pays. Les anciennes cabines avaient été mises en service en 1971, et les nouvelles offraient un balcons sur le toit capable d’accueillir 15 personnes, ainsi que des panneaux de plancher transparents, ces deux éléments étant réservés pour la saison estivale.

Le dernier samedi de mai, alors que l'une des deux nouvelles cabines était en cours d'installation, celle-ci est tombée au sol, la rendant totalement hors d’usage et irréparable. La cabine était soulevée par une grue dans la zone du quai de départ lorsqu'elle est tombée, selon Dave Field, directeur général de Snowbird. 

Les accidents arrivent tout le temps et à tous ! Heureusement, personne n'a été blessé. Ces nouvelles cabines, ainsi qu'une nouvelle motrice, un système de freinage, de nouveaux volants et d'autres améliorations, devaient être installées par Doppelmayr et le téléphérique devait rouvrir en juin pour les promenades panoramiques. 

Après l'accident, la station espère pouvoir utiliser la remontée en combinant l'autre nouvelle cabine avec une ancienne, tandis que CWA construit une nouvelle cabine de remplacement que la station espère recevoir à temps pour la saison d’hiver. Ce qui est ironique, c'est que si Snowbird avait maintenu sa date de clôture traditionnelle à la fin mai, cet incident stupide et coûteux ne se serait probablement pas produit. 

Cela m'amène également à me demander pourquoi Snowbird s'est entêté à améliorer son téléphérique emblématique, alors qu'en fait une nouvelle télécabine 3-S aurait pu le remplacer, triplant ainsi sa capacité ? L'argent et la réflexion à court terme pourraient bien faire partie de la réponse à cette question. En tout cas, je ne peux guère que spéculer. Je ne suis ni le propriétaire, ni le patron de Snowbird !

Les croyants sont-ils plus crédules que les autres ?

J'ai toujours pensé que les croyances religieuses affectent la pensée critique, et par conséquent, si quelqu'un croit littéralement à l'enseignement d'un livre comme la Bible, qui déborde de mythes, il y a toujours un danger à croire en une foule de choses pour lesquelles il n’existe aucune preuves. 

Je ne parle pas de personnes qui ne sont guère que pratiquants, sans foi vraiment profonde, mais plutôt de personnes qui sont pleinement investies dans leurs croyance religieuse et les vivent au quotidien. Ces personnes sont, à mon avis, beaucoup plus susceptibles d'être à la merci d’histoires qui « semblent trop belles pour etre vraies » et, ce faisant, constituent un public fertile à l’exploitation par des politiciens sans scrupules, des fraudeurs et autres escrocs.

En général, ceux qui croient profondément ont été endoctrinés dans leur foi religieuse quand ils étaient enfants, donc naturellement malléables et crédules. Même pour ceux d'entre eux qui ont fini par perdre une partie ou la totalité de leur foi, les conséquences d'un endoctrinement précoce leur collent encore comme un vieux chewing-gum. 

En plus de cela, ils ont été formés et instruits de ne jamais douter, ni même remettre en question les principes de la religion qui les a formés. Cette peur du doute continue d’influencer leurs réactions auprès des croyances de toutes sortes qui leur sont proposées par des individus louches, et en font une cible idéale pour toutes sortes d’abus. 

Par exemple, l'état de l'Utah, où je vis, est tristement célèbre pour toutes sortes de fraudes et cela s’explique par une majorité de la population qui est mormone. Les politiciens d'extrême droite profitent également de la même manière sur les communautés chrétiennes évangéliques qui croient dur comme fer aux histoires religieuses les plus farfelues qui soient ou à leurs pouvoirs miraculeux. 

En fin de compte, la croyance aveugle, cette autre forme de « poison religieux », quand elle existe, peut être activée à volonté pour tromper des gens profondément croyants et profiter d’eux pour toutes sortes de raisons et à une multitude de fins.