Ma femme et moi marchons énormément, nous parcourons entre 3 et 3 500 kilomètres par an, cela a donc un impact salutaire sur notre forme physique désastreux pour nos chaussures de marche car nous les usons en un rien de temps.
Pour aggraver la situations, les fabricants de baskets ont, ces dernières années, réalisé qu’en amincissant leurs semelles il accéléreraient leur remplacement.
C'est là que je me pointe avec mes « solutions créatives » habituelles. Je me souviens de l'époque où je me suis mis à la course à pied dans les années 1970 et de de ce produit nommé "Shoe Goo" qui se vendait en tubes contenant un matériau semblable à de la colle, servant à reconstituer les parties usées des semelles de mes chaussures de course.
J'ai pensé que je pouvais faire la même chose autour de ces zones d’usure en utilisant mon pistolet à colle. L'idée était excellente et les résultats acceptables, pour ne pas dire durables. Je ne me doutais pas que cela entraînerait de fâcheuses conséquences !
C'était jusqu'à ce qu'à deux reprises, alors que nos chaussures étaient trempées à la suite d'un violent orage, que ma femme les a mises dans sa sécheuse à linge avec des conséquences dévastatrices. Cette routine de séchage rapide a toujours bien fonctionné dans le passé avec nos chaussures normales, mais celles qui avaient reçu de la colle chaude se sont comportées bien différemment.
La première fois que cela s’est produit, nous ne pouvions pas vraiment comprendre ce qui s'était passé car le tambour intérieur de la sécheuse était rempli de traînées sombres que nous ne pouvions pas ôter. Comme nous avions peur de salir nos vêtements, j'en ai trop vite conclus que quelque chose à l'intérieur du moteur de la sécheuse causait toutes ces traînées, et nous nous en sommes débarrassés et en avons acheté une autre.Lundi dernier, la même situation s'est reproduite et cette fois, j'ai finalement compris que la basse température de fusion du plastique appliqué par le pistolet à colle utilisé réparer nos chaussure pulvérisait toute la surface du tambour et, avec la chaleur, se solidifiait sous formes de ces horribles traînées sombres collées au tambour et si difficile à enlever à température ambiante.
Le résultat net m’a forcé à décoller chacune de ces traînées à la main en utilisant une combinaison de cartes de crédit et de spatule métallique après avoir appliqué du vinaigre sur celles-ci et ce, pendant trois heures.
Une leçon coûteuse et beaucoup de temps perdu qui m’en a appris un peu plus, et qui me fera me concentrer davantage sur la durabilité de la semelle, après le confort de la marche, la prochaine fois que nous achèterons une nouvelle paire de chaussures !
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