Elle a commencé par lui demander de manière ironique : « Comment va ton copain innocent [Poutine] ? » Avec sa façon habituelle de mettre les pieds dans le plat, Goitschel, a déclaré que Killy a répondu: « Mais c'est un homme tellement gentil. »
Elle lui a alors dit que Poutine agissait de façon monstrueuse, qu’elle en était peinée, et a ajouté : « Mais, attends, ça fait peur, c'est un monstre ! », la seule phrase que Jean-Claude Killy pu prononcer fut : « Oui, c’est pas très bien. » Goitschel a conclu : « Heureusement, il manquait plus qu’il ne me le dise pas ! Là, pour le coup, je l’aurais engueulé. »
Il est évidemment assez clair que Killy a fait un horrible choix en plaçant Poutine sur un piédestal et en disant au monde entier que le dictateur russe était son ami. Cette amitié, aussi bizarre quelle soit, n’est pas nouvelle.
Il y a-t-il autre chose qu'une simple admiration ou une profonde amitié en jeu ? On pourrait facilement conclure qu'il y a autre chose de nature matérielle ou financière pour justifier l’attachement qu’a Killy pour le monstre sanguinaire qu’est Poutine.
Au cours de sa longue et illustre carrière, Killy a fait plus de bons choix que de mauvais, mais son soutien inconditionnel répété de Poutine aura des conséquences désastreuses sur sa popularité.
Tout comme Gérard Depardieu, il avait pourtant assez de temps pour effectuer un demi-tour et embrasser la vérité en dénonçant ce qu’avait fait Poutine, mais il a manifestement choisi le silence, en espérant que la crise allait éventuellement s’estomper, mais cela va coûter énormément à son image, autrefois immaculée.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire