vendredi, juillet 31, 2020

Temps de bouger !

Cela faisait depuis le 9 octobre 2020 que nous n'avions pas dormi une seule nuit hors de notre chambre à coucher (hé oui, presque dix mois consécutifs), un record, en plus de quarante années de vie conjugale.

C'est en partie pourquoi nous avons décidé de rompre cette immobilisme en déménageant hier, sinon dans un nouvel endroit inconnu, mais tout au moins dans une autre pièce de notre maison.

Nous avons un peu rétrogradé en descendant d’un étage où nous allons rester pendant deux ou trois semaines dans la chambre normalement utilisée par notre petit-fils, lorsqu’il vient nous rendre visite.

Nous avons gardé notre lit de capitaine, avec tiroirs, que nous avons transféré au niveau inférieur, il nous a donc fallu démonter ce monstre et descendre cette énorme pièce en deux parties séparées, une tâche herculéenne en elle-même !

Nous avons réussi l’opération, en ré-assemblant le meuble, en dormant toute la nuit sur nos deux oreilles et en nous réveillant ce matin, tout dépaysés dans un lieu totalement inhabituel.

Tout cela pour dire qu’il n’est pas nécessaire de voyager très loin pour complètement changer de décor !

jeudi, juillet 30, 2020

Solution à un problème épineux

Début juillet, j'avais décidé de résoudre à partir de zéro, un problème tenace qui m’ennuyait particulièrement.

J’avais alors expliqué que je me concentrerais sur la recherche d'une solution créative, faisable et abordable. Je me suis mis au travail et j'ai passé pas mal de temps à y réfléchir et enfin, aujourd'hui, j'ai mis en place une bonne solution pour le résoudre.

Vous voyez, les merles, les pies et les cerfs qui nous visitent tous les jours avaient décidé de se régaler avec nos fraises, sans demander notre permission.

En plus de chasser ces bestioles par tous les moyens possibles et imaginables, ceux-ci nous déjoueraient sans problème en choisissant des moments où nous n’étions pas à la maison ou n’étions pas en train de monter la garde, pour continuer leur pillage systématique.

Ma solution a abouti à la création et à la construction de « cages à fraises », faites de châssis en PVC et enveloppées par un filet à oiseaux de qualité industrielle, en quatre éléments séparés, donc faciles à déplacer, et couvrant la majeure partie de notre plantation de fraises.

Mardi, j'ai terminé fièrement le projet et je surveillerai attentivement si celui-ci portera enfin ses fruits. Nous l’espérons car c’est maintenant notre tour d’apprécier ces derniers !

mercredi, juillet 29, 2020

Se souvenir comment changer un pneu

Il y a deux jours, j'ai crevé un pneu lors de notre dernière sortie en vélo.

Alors que je me trouvais en bordure de route, j'ai fait de mon mieux pour enlever la roue arrière, démonter le pneu ainsi que la chambre à air, avant de remonter l’ensemble. Pendant toute la durée de l’incident, les choses ne se sont pas passées facilement et j’en ai passablement bavé.

Bien sûr, cela faisait au moins deux ans que je n’avais pas eu de crevaison à bicyclette et je ne me rappelais plus de la bonne marche à suivre pour réparer.

Cela me paraît donc évident que je devrais régulièrement me rafraîchir la mémoire en regardant une vidéo sur le sujet avant de me remettre en selle pour la saison, mais c’est beaucoup plus facile de se rendre compte de cette réalité lorsqu’on se trouve au pied du mur et qu’il est bien évidemment trop tard.

Comme toujours, mieux vaut prévenir que guérir !

mardi, juillet 28, 2020

Les bons samaritains de Park City

Nous allions avoir fait une merveilleuse balade à vélo de plus ce matin, jusqu'à ce qu'à mi-chemin sur notre circuit habituel, je me suis rendu compte que mon pneu arrière était à plat. Je ne sais pas si c’est pareil pour vous, mais je déteste crever à vélo.

Dare-dare, je me mets à ôter la roue arrière, je me bagarre pour séparer le pneu de la chambre à air, d'autres cyclistes s'arrêtent très gentiment pour me demander si j'ai besoin d'un coup de main, je réponds par un « non merci ! » à la fois fier et autonome.

J’ai encore plus de difficultés à remettre la chambre à air à l'intérieur du pneu et l'ensemble entier à l'intérieur de la jante. Je me mets ensuite à gonfler le pneu réparé avec ma pompe portable asthmatique.

Un automobiliste qui passait tout près a dû me assister au combat que je livrai contre ma bicyclette et, sans doute prit de pitié, est alors revenu là où j'étais, sur son vélo électrique avec une pompe à pied à la main, en me disant tout simplement : «Ça sera beaucoup plus facile avec celle-là ! »

En effet cela à été beaucoup plus facile, et en bien moins de temps que cela m'aurait pris autrement, j'avais pompé 6,5 kg / cm2 à l'intérieur du pneu.

Tout cela pour dire que j’ai trouvé très réconfortant de voir tant de gens s’arrêter, me demander si j’avais besoin d’aide, et surtout ce type, qui n’a rien demandé, mais qui est venu à mon secours exprès, avec une solution absolument parfaite.

Cela me fait penser que mes voisins Parkite (le nom des habitants de Park City, prononcé parkaïte) sont des gens formidables, que nous avons de la chance de vivre dans un coin pareil et que j’ai intérêt à doubler l’intensité de ce service reçu dès que la première occasion se présentera !

lundi, juillet 27, 2020

Nos insécurités sont-elles des atouts ?

J'ai déjà abordé ce sujet et j'aimerais encore y revenir car je continue de croire qu'une bonne sécurité personnelle est d'avantage susceptible de nous installer dans une vie confortable, nous rendant « heureux et bon gras » et à bien des égards, assez vulnérables à la vie et à ses sales petites surprises.

En revanche, lorsque la vie nous offre une foule d'insécurités qui nous agressent de tous cotés et à tout moment, il faut savoir réagir. Dans la plupart des cas et chez de nombreuses personnes, les insécurités favorisent une réaction qui pourrait être caractérisée comme étant « d’intensité égale et de direction opposée », ce qui signifie que ses résultats seront susceptible d'être à la fois intenses et positifs.
Du moins c'est ma théorie. Cela me rappelle un dîner que j'avais eu au milieu des années 80 en compagnie de Jean-Claude Killy, à Genève, dans lequel il m'avait confié que ses propres insécurités constituaient le trésor qu'il avait su métamorphoser en une série d'exploits athlétiques qui avaient couronné sa carrière de skieur.

C'est un concept avec lequel je suis d'accord, car j'ai fait une experience assez similaire mêlant une enfance assez difficile, une estime de soi bien médiocre et quelques rendez-vous manqués avec la chance.

Dans ces circonstances, chaque individu a deux choix assez simples: Accepter les insécurités qui le confrontent, vivre avec celles-ci et se résigner à en payer le prix. L'alternative est de réagir fermement à leur égard et de créer une réalité alternative capable de les surmonter et de les transformer en réalisations gratifiantes.

À la fois instinctivement et systématiquement, j'ai toujours opté en faveur de cette dernière option …

dimanche, juillet 26, 2020

L'importance du « carving » pour les skieurs

Dans un récent article sur le ski, l’auteur expliquait comment le carving était le Nirvana du ski alpin. Si je suis d'accord pour dire que c'est un aspect important de la technique de ski moderne, le carving est également la confluence de deux évolutions: la ligne de cote des ski et la préparation des pistes.

Alors que le Dynamic VR7 marquait un départ des lignes de cote traditionnelles vers des skis dont la taille de guêpe allait en s’accentuant, les courses de ski alpin, jusque dans les années 80, se déroulaient sur un terrain décemment préparé mais très souvent marqués de « vagues » en succession et suffisamment irréguliers pour rendre les virages coupés ou « carving », très saccadés et bien imparfaits.
Au fur et à mesure que le terrassement et le damage des pistes évoluaient, créant de larges rubans de neige absolument parfaits, les skis paraboliques ont pu parfaitement exprimer leur pouvoir magique sur ces nouvelles pentes lissées à perfection.

Cela dit, on peut se demander si tous les skieurs souhaitent ou ont besoin de faire du carving ? Je n'en suis pas convaincu. Beaucoup se contentent parfaitement de laisser leurs planches déraper à chaque fin de virage. C'est une évidence facile à comprendre. En fait, les carveurs accomplis ne représentent qu'une très petite portion de skieurs.

De plus, « carver » demande un énergie cinétique important pour se déclencher. Son efficacité maximale favorise également une vitesse plus élevée mais ne permet pas le ralenti. Il faut ajouter que cela crée souvent une contrainte non négligeable sur les articulations qui peut s'avérer fatigante après une journée sur la neige.

Si le carving est un savoir-faire utile en ski, les virages dérapés sont essentiels dans de nombreux terrains et conditions comme les bosses, les mauvaises neiges, la profonde, le ski en foret et le ski hors-piste.Un skieur qui ne maîtrise pas le dérapage sera mal à l'aise sur des surfaces qui ne sont pas parfaitement damées. Le dérapage offre en fait un réglage illimité de la prise de carres tandis que le carving est binaire ; soit vous coupez le virage, soit vous dérapez.

Voilà pourquoi j'utilise une panoplie de ressources très variée quand je skie ; en fonction du terrain, de la neige et du jour, c’est soit du carving, du dérapage, ou même des virages stem (hé oui, ça aussi!) Ils sont tous dans ma trousse à outils !

samedi, juillet 25, 2020

Les choses peuvent-elles empirer ?

Même si un espèce de nuage d'incertitude pèse lourdement sur nos vies en ce moment et crée un malaise pernicieux pour beaucoup d'entre nous, nous devons faire un effort concerté pour apprécier notre vie quotidienne autant que cela est possible.

Même si aujourd'hui n’est pas tout à fait aussi agréable qu’avant la pandémie, notre vie reste malgré tout bien agréable. De plus, en vieillissant, les choses ne vont sûrement pas s’améliorer en ce qui concerne notre état physique, bien au contraire !

Le meilleur moyen d'embrasser la vie est donc de profiter du quotidien à sa juste valeur, sans se soucier du lendemain et de tout l'inconnu qu'il pourrait bien nous apporter.

Carpe Diem!

vendredi, juillet 24, 2020

Pie & Beer Day

« Pie & Beer Day » cela veut dire journée de la tarte et de la bière en Utah. Cette festivité remonte à 2014, et constitue la réponse de notre contre-culture à « Pioneer Day » la fête annuelle de l'Utah tous les 24 juillet.
C'est le jour qui commémore l'arrivée des pionniers mormons dans la vallée du grand lac salé en 1847. L'événement est devenu un aliment spirituel et temporel vital dans la culture estivale de l'Utah pour ce croissant segment de la population qui n’a pas encore réussi à croire au conte de fée Mormon.

Pie & Beer Day invite toutes sortes de tartes, allant de la pizza, à la tarte aux pomme, au citron vert, aux quiches ou encore au poulet – largement arrosées de bonne bière. La nourriture accompagnée d’un bon coup à boire, une solide alternative à la fantaisie spirituelle qu’offre le mormonisme !

Air de musique égaré ...

Cela fait des années, que j’essayais en vain de retrouver le titre d’un morceau de musique instrumentale que j’aimais particulièrement, mais dont je connaissais pas le titre, et qu’il m’était donc impossible de retrouver.

Pour moi comme pour beaucoup de gens, la musique évoque certains souvenirs et rappelle des moments marquants de la vie. C’était un air de musique que j’entendais souvent à l'Isba, ma discothèque de prédilection à Morzine, en Haute-Savoie, pendant l'hiver 1967, alors que j'étais un moniteur de ski débutant en train de danser et de m’amuser avec mes clientes.

Plus tard, je l'avais de nouveau entendu un jour où j’étais en train d’acheter des appareils électroménagers au Carrefour de Nevers, à l’époque où j’étais en train de m’installer dans ce coin perdu du centre de la France.

Depuis, je n'ai plus jamais eu l’occasion d’entendre ce morceau et je me suis toujours demandé quel était son nom. Comme je ne suis pas du genre à abandonner facilement, j'ai cherché sans aucun succès à l'aide d'applications de reconnaissance musicale.

J'ai même demandé à un de mes amis qui est un saxophoniste renommé de me dire ce que c'était après en avoir fait une (mauvaise) interprétation en scat, mais il n’avait pas réussi non plus à l'identifier.

Et voila, qu’hier, par pure chance, je suis tombé sur cet air perdu et j'ai découvert qu'il s'appelait « Wonderland by Night » interpreté par Bert Kaempfert. Mes efforts persistants et obstinés venaient enfin d’être largement récompensés !

jeudi, juillet 23, 2020

La Niňa influencera-t-elle notre hiver ?

Notre météo nationale qui s’appelle « National Oceanic and Atmospheric Administration » ou NOAA, vient de publier ses prévisions météorologiques pour l'hiver à venir.

Comme vous pouvez l'imaginer, je me suis particulièrement intéressé à ce qui devrait se passer dans notre région. Cette année, la NOAA promet une forte probabilité (50 à 55 % de chances) d’avoir un hiver du genre « La Niña ».

Qu'est-ce que cela veut vraiment dire ? Lors d’une année typique du genre La Niña, le jet stream a tendance à se positionner beaucoup plus au nord, ce qui voudrait dire d’avantage de tempêtes froides et fréquentes en Colombie-Britannique, Oregon, Idaho, Wyoming, Montana, Utah et nord du Colorado.
Cela dit, les prévisions pour 2020/2021 ne semblent pas tellement favorables pour Park City, l’Utah ou du reste tout le Colorado.

Les précipitations devraient être moyennes tout l'hiver, tandis que les température devraient être généralement plus élevées (vous rappelez-vous de ce bon vieux réchauffement climatique ?).

Cela ne présage rien de trop bon pour nous les skieurs et nos stations locales qui ne seront peut-être pas en mesure de faire de la neige à canon, mais là où NOAA m’a déçu, c’est dans son incapacité à nous dire aussi où nous en serions avec Covid-19, sans nous dire si cela allait s’améliorer, empirer ou carrément disparaître…

Comme toujours, j’ai fais une note pour vérifier ces prévisions en fin d'hiver et les comparer à l’implacable réalité !

mercredi, juillet 22, 2020

Progrès en … méditation !

Je médite désormais sérieusement depuis plus de six mois, et je peux constater les points suivants : 
  • D’abord, ce n’est pas facile du tout, parfois j’ai le sentiment d’avoir à peine entamé le processus et je sens que j’ai encore « beaucoup de pain sur la planche ». 
  • Ensuite, je n’ai pas encore atteint le Nirvana. 
  • Enfin, et là je suis sérieux, je peux honnêtement affirmer que ma mémoire et ma créativité sont en grands progrès. 
Il ne me reste plus qu’à persévérer !

mardi, juillet 21, 2020

François Feuz, 1944-2020

Il y a dix ans, mon ami suisse François fait une grave chute et se brise le cou en skiant à Val Thorens, dans le massif des Trois-Vallées. Instantanément, il devient tétraplégique.

Je l'avais rencontré pour la première fois quand il vendait les produits Head en Suisse, alors qu'il visitait souvent l'école de ski d'Avoriaz où je travaillais, au début des années 70.

Dix ans plus tard, j'ai eu le privilège de travailler en sa compagnie pendant la période où j’étais chez Lange, car il venait d’être embauché en qualité de directeur des ventes de la marque pour toute la Suisse.

Depuis, nous sommes régulièrement restés en contact, en nous rencontrant à chaque fois que je me rendais à l'ISPO, le salon des sports de Munich, et nous nous appelions régulièrement.

Vous voyez, François n'avait pas seulement le virus du ski, mais aussi celui du vélo de route, du VTT, du tennis et du golf.

Un an après son accident, ma femme et moi sommes allés lui rendre visite, ainsi que son épouse, Mary-Jo, dans leur belle demeure surplombant le lac de Neuchâtel.

Sportif passionné, François s’investissait aussi à fond dans tout ce qu’il entreprenait, était toujours déterminé et n’abandonnait jamais quelles que soient les circonstances. Surtout, c’était toujours « Monsieur Positif » quoi qu'il se passe ; il voyait toujours sa coupe à moitié pleine !

Bon copain de Jean-Claude Killy et Didier Cuche, l’ancien skieur helvétique, il ne s'est jamais, jamais plaint de sa station dans la vie et n’a jamais cessé de montrer la même passion pour ses proches, ses amis et les sports qu'il aimait.

Il est décédé hier matin entouré par toute sa famille pour un dernier au revoir. Il va bougrement nous manquer !

lundi, juillet 20, 2020

Le pire ennemi de Trump

Les sondages semblent mal partis pour Trump. Une fois de plus, le minuscule virus Covid-19 et les tumultes raciaux ont fait des ravages sans précédent sur ses chances de réélection.

C'est du moins ce que nous espérons, et alors que nous ne sommes qu'à trois mois et demi des élections, un Donald Trump plus intelligent pourrait peut-être renverser la vapeur à son avantage, mais il est en fait devenu son pire ennemi.
Il doit penser que ces temps désespérés demandent des rections tout autant désespérées de sa part, et comme il refuse d’écouter ses conseillers, il est bien parti pour continuer à collectionner des bévues dévastatrices capables d’offrir à son opposant une victoire retentissante.

Espérons que cela soit le cas, car une victoire, même serrée pour Biden pourrait ne pas suffire à expulser Donald de la Maison Blanche sans en venir aux mains.

Dieu merci, l'homme est un horrible vendeur et n’a toujours pas comprit la règle cardinale de la vente: savoir se taire quand il le faut. Ce conseil n'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd avec Biden qui continue d’adopter un profil bas tandis que Trump ne peut s’empêcher d'ajouter connerie après connerie ...

dimanche, juillet 19, 2020

Problèmes de mémoire liés à l'âge (suite)

Vendredi, j'avais essayé de couvrir un sujet assez gênant pour les gens de mon âge: les « sauts » de mémoire.  Depuis, j'ai eu l’occasion d’étudier le sujet plus profondément et j'ai trouvé Suisse des informations scientifiques helvétiques intéressantes qui éclairent un peu mieux ce sujet.

Le Dr Frisoni, responsable de la consultation mémoire au Service de gériatrie des Hôpitaux universitaires de Genève , affirme qu’il arrive que notre réseau complexe de neurones dans le cerveau n’est pas toujours capable récupérer les informations immédiatement et se bloque.

Cela est apparemment lié à notre état émotionnel et à notre niveau de stress. Sous certaines pressions comme une montée d'adrénaline, la mémoire est généralement stimulée, mais au-delà d'un certain niveau, l'effet inverse se produit; trop de stress paralyse le processus et gêne la mémorisation.

Le même effet indésirable se produit quand il y a trop de contrôle qui se crée par peur d'échec, et peut également bloquer la mémorisation, comme l'explique le Dr Demonet, directeur du centre de la mémoire au Centre hospitalier universitaire vaudois.

L'astuce consiste à trouver un équilibre délicat entre lâcher un peu prise tout en contrôlant. Comme on peut s'y attendre, une vie saine et active aide énormément, il en va de même pour une bonne alimentation, éviter l'alcool, le tabagisme et toutes autres drogues.

En d'autres termes, faire ce qui favorise généralement une bonne santé cardio-vasculaire, afin de bien irriguer le cerveau. Mais que se passe-t-il en réalité, lorsque certaines informations ne peuvent pas être récupérées?

Nous pouvons voir clairement le sujet de la question, mais il n'y a aucun moyen pour que le bon nom surgisse. Il se produit un bras de fer entre la mémoire lexicale (notre capacité à nos souvenir des mots ou du vocabulaire d'une langue) et la mémoire sémantique (une mémoire à long terme permettant de nous rappeler des mots, des concepts ou des nombres).

La seule solution est de faire une pause et d'attendre que la réponse finisse par apparaître. Selon le scientifique, c'est le prix à payer pour trop de connaissances, un peu comme si nous avions une immense bibliothèque avec un système d'indexation defaillant.

Bien sûr, nous devons faire beaucoup plus d'attention au moment où nous enregistrons toute nouvelle information, afin que celle-ci s’inscrive de manière plus durable et précise.

Ensuite, il y a le vieillissement. À 50 ans, le cerveau ne fonctionne plus aussi bien qu'à 20 ans, mais alors que la mémoire s'affaiblit, certaines autres facultés, comme résoudre des problèmes, s'améliorent souvent …

Autant dire, qu’après tout, les choses ne vont pas aussi mal qu’on pourrait le craindre ! http://toutdroit.blogspot.com/2020/07/quand-la-memoire-me-joue-des-tours.html

samedi, juillet 18, 2020

Le jugement dévoyé des pro-Trumps

En tant que personne, Trump représente l’anthologie du vice.

Contrairement à ce qu’il crie à tue-tête, ce n'est pas un bon homme d'affaires, c’est l'antithèse mème du vendeur, il ne s’y connaît rien en psychologie, est profondément diabolique, n’est qu’un tourbillon de négativité, et en analyse finale ne peut pas être aussi intelligent que ce certains prétendent.

Avec ces faits à l’esprit, comment expliquer son soutien certes décroissant, mais toujours considérable ? Se pourrait-il que ses supporters soient parfaitement incapable de juger cet homme et de continuer à trouver des pépites dans cette horrible créature ?
Je voterais pour cette dernière hypothèse car je ne pourrait jamais accepter de porter un jugement positif sur cette horreur à visage humain.

Les supporters de Trump sont capable de faire l’impasse et peut-être de simuler un jugement déficient de leur part afin de soutenir et suivre son abject leadership. Une telle perversion les rend pire que le Maître qu'ils servent.

Difficile d'être ami avec eux, et encore moins d'avoir une interaction honnête et authentique avec ceux-ci. Des gens perdus à tout jamais !

vendredi, juillet 17, 2020

Quand la mémoire me joue des tours …

Vers le milieu de la semaine, alors que nous roulions à vélo dans la fraîcheur matinale, en compagnie de ma femme, mes yeux sont tombés un petit névé qui restait sur les crêtes de Park City.

Bien que je sache précisément de quel sommet il s’agissait, je ne pouvais pas me souvenais pas du nom. De plus, le nom de ce sommet est aussi celui d’une belle combe skiable, à côté du télésiège de Jupiter, mais encore une fois, je n'arrivais pas à me souvenir du nom.

Je savais que c'était un nom court, simple et qui devait commencer soit par un A, un G ou un S. Pendant les 30 kilomètres que nous avons parcourus, mon esprit était totalement occupé, voire obsédé, à rechercher ce sacré nom pourtant si évident, mais en vain.

De retour à la maison, j'ai refusé de regarder la carte des pistes, espérant que la solution me viendrait enfin à l’esprit. Ce fut finalement le cas, tôt en soirée quand je me suis soudainement exclamé « Scott Peak! Scott Bowl ! »

On m'a dit qu'avec l'âge, le cerveau crée moins de connexions et que ma mémoire n'est plus ce qu'elle était. En fait, on m'a aussi dit que la vitesse de traitement de l’information par mon cerveau ralentit, ce qui semble être « l'explication officielle » pour laquelle il ne m’est plus possible de ne plus récupérer l’information aussi vite qu'avant.

Je pensais que c'était que mon disque dur qui était plein, mais c’était un peu présomptueux de ma part de prétendre avoir tant de connaissances ! Cela dit, depuis que je médite régulièrement, ma mémoire fonctionne pourtant beaucoup mieux, sauf dans ce cas particulier.

Peut-être devrais-je me faire installer un processeur Intel dernier-cri pour remplacer mon cerveau de musée ?

jeudi, juillet 16, 2020

Commençons par le prototype !

Il y a une dizaine jours, j’essayais d’expliquer que j’étais en train de préparer un projet à partir de zéro.

Je pensais avoir pensé à tout, et en plus, j’avais conçu là une série d'objets qui allaient correspondre parfaitement à mes besoins. Je ne pouvais voir aucun problème d’exécution dans ma conception.

C’est alors que je me suis mis à construire et c’est à ce moment que j'ai commencé à découvrir que mon projet était truffé de problèmes que je n’avais pas su voir en dépit de ma préparation « parfaite » et de mon idée initiale que je trouvais au demeurant « géniale ».

Tous ces problèmes que je n'avais pas envisagés initialement pendant la phase de conception se sont mis à surgir de tous cotés, au point que j'ai dû abandonner totalement ma concoction d'origine et recommencer à zéro avec de vrai prototypes.

Bien sûr, cela a validé - une fois de plus - le dicton populaire: « Le meilleur est l'ennemi du bien ». Maintenant, j'ai complètement révisé mon prototype ainsi que mon produit final et tout devrait fonctionner parfaitement bien.

Certes, ce ne sera pas le MEILLEUR design possible sur cette terre, mais ça devrait être assez BIEN pour moi!

mercredi, juillet 15, 2020

Devient-on plus obstinés en vieillissant ?

Quand j’observe le comportement de Trump, je vois beaucoup d'entêtement émaner de son personnage.

Une partie de cela est liée à sa personnalité dominatrice, mais son comportement, au demeurant affreux, est, je pense, exacerbé par son âge avancé. Pour moi, être têtu, c’est comme le raidissement de nos tissus corporels, de nos articulations et de nos membres, cela atteint aussi notre cerveau et son processus décisionnel.
Cela, se manifeste un peu, comme de vieux parents qui se bagarrent avec leurs enfants pour garder leur indépendance, maintenir leurs habitudes de vieux et leur façon de faire qui les a marqués tout au long de la vie.

Alors que Trump s'avance dans la vieillesse, il est entouré de personnes de plus en plus jeunes qui veulent le conseiller, en utilisant leurs idées innovantes et modernes, mais l'homme résiste tout cela et s’arc-boute dans une voie sans issue, juste pour exprimer sa supériorité en tant qu’ancien.

Il veut conserver son indépendance absolue et ne veut surtout pas donner pas l'impression que son autorité est en train de s’effriter. En fait, ce n'est pas seulement son autorité, mais son sens de contrôle sur tout ce qui l’entoure, qui pour lui est absolu.

De plus, son approche transactionnelle dans sa vie de tous les jours le met en conflit avec tous ceux qui l’entourent et aggrave son comportement obstiné.

Morale de l'histoire: quand il existe une alternative, ne votez jamais pour un politicien âgé de plus de 65 ans !

mardi, juillet 14, 2020

J’essaye de réveiller mes vieux potes

Tous ceux qui constituaient mes camarades à l’École Nationale d’Horlogerie de Cluses, en Haute-Savoie, était un groupe de mecs plutôt sympas, mais comme ils ont désormais tous plus de 70 ans, ils ont se mettent à disparaître pour « hiberner ».
En tant que perturbateur et avec ma personnalité de type A, je ne pouvais pas laisser faire cela sans réagir de façon radicale ; Il y a donc environ quatre semaines, j'ai lancé un concours de questions et réponses pour voir si celle-ci étaient de nature à réveiller mes anciens copains.

À ma grande surprise, cela a été fort difficile, terriblement déchirant et amèrement décevant, car la participation et les réponses sont, au mieux, restées tres tièdes. Seule une poignée d’individus qui ont toujours été alertes et stimulés ont manifesté leurs intérêt et sont montés au créneau.

Encore une fois, cette expérience montre que cela ne sert pas à grand-chose de vouloir s’obstiner contre vents et marées !

lundi, juillet 13, 2020

Vivre, c'est regarder devant

Passé, présent et futur servent de cadre à nos vies quotidiennes.

Alors que certains d'entre nous s'attardent sur le passé, à la recherche d’une certaine forme de sécurité, de bons souvenirs ou à l'inverse, pour ressasser de mauvaises expériences, d'autres s’abandonnent davantage au présent, tandis que beaucoup restent encore propulsés vers l'avenir, où ils planifient, rêvent et construisent leur devenir.

Cette orientation future diminue souvent à mesure que quelqu'un vieillit et, ce faisant, apporte souvent beaucoup d’ennui et de platitude. Au fur et à mesure que nous vieillissons, nous devons nous rappeler de toujours laisser un peu de place pour des futurs projets afin de rester intéressés par la vie et de maintenir une perspective dynamique.

Ces plans ou projets n'ont pas besoin d'être importants. Même de toutes petites initiatives feront parfaitement l'affaire si nous prenons soin de les introduire dans notre pipeline futuriste. Assurons-nous simplement que celui-ci reste toujours rempli !

dimanche, juillet 12, 2020

Comment « Amérique avant tout » nous classe en dernier ...

Mardi dernier, Trump conduisait une grande réunion au cours de laquelle il a exigé que les écoles rouvrent leurs portes à l'automne, malgré la pandémie qui continue de faire rage sur la plus grande partie des États-Unis.
Il a même menacé de couper les fonds pour l’éducation si les écoles ne rouvraient pas.

Je suis convaincu que toute la Maison Blanche, y compris le président, le secrétaire à l'Éducation Betsy DeVos et autres responsables n'ont même pas pris la peine d’étudier et de discuter ce que des pays comme Taïwan, l'Allemagne, la Suède, la Norvège, et la Corée du Sud, entre autres, avaient pu faire et quelle avait été leurs expérience quand ils ont rouvert leur les écoles aussitôt après le confinement, avant de décider un protocole de ré-ouverture aux États-Unis en août.

C'est un mauvais exemple supplémentaire de « l'exceptionnalisme américain » dans toute sa splendeur, dans lequel on se fiche complètement de l'expérience ou des bonnes pratiques tels quelle existent dans d'autres pays.

Nous préférons, avec une bonne dose de chauvinisme, ré-inventer la roue et faire cavalier seul ! C'est une autre bonne raisons pour lesquelles notre gestion du Covid-19 a été la pire dans le monde entier jusqu'à ce jour. Beau travail, M. Trump!

samedi, juillet 11, 2020

Le vélo, quel plaisir !

J'adore skier, marcher et faire de la randonnée en montagne, mais le vélo est une activité encore plus spéciale. Je parle aussi bien du VTT que du vélo de route.

Une fois en selle, on peut vraiment couvrir d’énormes distances en très peu de temps, profiter de paysages fantastiques et voir d'innombrables petits détails qui sont totalement invisible pour l’automobiliste, qu’il soit chauffeur ou passager.

La chose que j'aime le plus, c'est que ce n'est pas un sport linéaire, car il représente une vaste variété d’efforts qui doivent être dosés selon les circonstances ainsi qu’un grand nombre de sensations différentes, passant du pédalage sur le plat, au durs efforts en montée, aux moments relaxant en roue libre, jusqu’à la montée d’adrénaline qui accompagne les descentes rapides.

Encore une fois, cela est vrai avec les deux formes, route et tout-terrain, mais je dois admettre que le VTT est encore plus riche de par les options qu’il offre, comme les descentes à grande vitesse en sentiers étroits et sinueux, aussi bien que tous les franchissements d'obstacles inattendus!
Alors, pourquoi ne fais-je pas plus de vélo ?

Il y a d’abord toute mes chutes et blessures passées, bien sûr ; celles me restent profondément gravées à l’esprit. Ensuite, je ne suis pas non plus un fan des problèmes mécaniques, comme les crevaisons ou les problèmes de chaînes, mais je ne peux pas non plus oublier aussi que toutes les roses ont des épines ...

vendredi, juillet 10, 2020

Comment « bien » tomber

Au cours d’une vie très active, j’ai été victime d’accidents à plusieurs reprises et je suis tombé à d’innombrables occasions.

Cela s'est produit sur la route, dans des véhicules agricoles, à vélo et bien entendu en skiant. À chaque fois, j’ai soit eu beaucoup de chance, soit j’ai bien géré les circonstances pour échapper à la mort ou à des blessures permanentes.

Cela m'a amené à penser qu'il pourrait y avoir, si l’on met du sien, une bonne et une mauvaise façon de chuter. Ce que je pense avoir inconsciemment appris à travers une pléthore de dégringolades, c'est de me décontracter complètement et de tomber comme un sac de lentilles.

Il est vrai que chaque fois que je suis tombé, je me suis rendu compte que ma lucidité s’intensifiait de manière exceptionnelle, ce qui veut dire qu’il existe un tout petit espace temporel pour une réflexion rapide, comme éviter une zone d'impact dangereuse.

Je pense que cela m'a permis de survivre à de nombreux accidents. Cela dit, la plupart des spécialistes en traumatologie vont conseiller de se pencher en avant, dans la direction de la chute afin de garder un certain contrôle sur sa direction, dans la mesure du possible d’essayer de tomber latéralement, sur les fesses et les cuisses.

Bien sûr, essayez surtout de protéger la tête, de faire un roule-boule sur le côté pour mieux dissiper l'impact… Bon, la liste ne s’arrête pas là, mais la prochaine fois que vous devez perdre l’équilibre, essayez de bien vous rappeler de tout ce qui précède, mais restez surtout détendu et prenez la fraction de seconde précédant l’impact pour vous souhaiter bonne chance !

jeudi, juillet 09, 2020

Recherche de solution simple à problème épineux

En ce moment, je suis aux prises avec un problème pratique pour lequel j'aimerais trouver une solution toute simple.

Historiquement, je me suis toujours arrêté trop rapidement sur une méthode qui répondait à mes besoins, mais trop souvent, celle-ci n’était que parmi les premiers jets qui me venaient à l'esprit et j'ai ensuite beaucoup trop travaillé, bien trop longtemps, pour un résultat qui aurait pu être beaucoup mieux.
Aujourd’hui, je voudrais améliorer mon approche et faire suffisamment de recherche pour me rapprocher le plus possible du design idéal.

J'ai déjà quelques idées, mais la situation n'est pas simple et exige des idées très créatives afin de la rendre réalisable et abordable.

C'est la première fois, je m'attaque à une difficulté de cette manière en essayant de bien la disséquer sur tous les angles, en espérant que cette fois, je serai bien inspiré, je me rapprocherai de la perfection et découvrirai le meilleur résultat possible. Si, et quand je réussis, je vous fais signe !

mercredi, juillet 08, 2020

Ma vie à travers les montres ...

Quand j’étais jeune, je suis allé à l’école d’horlogerie de Cluses, qui à l'origine était une institution purement horlogère.

Lorsque j'y était étudiant, au début des années 60, l'horlogerie ne représentait plus qu'un petit domaine d'expertise auquel l'école préparait les élèves. L’appareillage ou instruments de mesure, et la micro-mécanique étaient alors devenus les deux principales spécialités offertes aux élèves.

Les montres auraient dû donc être ma passion, mais ce n'est pas ce qui s’est produit. En revanche, mon fils, lui est un passionné de montres; cela a du sauter une génération ! Dernièrement, il m’a dit posséder neuf breloques et il continue à en acheter et à en revendre !

Mon parrain m’a offert ma première montre à l'occasion de ma communion solennelle, quand j’avais à peu près 12 ans. Je n’était pas particulièrement emballé par cette montre de marque LOV que le nom prédestinait pourtant à être adorable, mais je l'ai gardée jusqu’au début de mes vingt ans ; bref, un produit costaud.

En 1972, alors que je passais par Hong-Kong, je m’étais acheté un magnifique chronographe automatique Seiko. C'était lourd, mais je l’ai beaucoup aimé et l’ai gardé longtemps.

Plus tard, après m’être installé en Amérique, je suis tombé sous le charme des montres Casio bon marché et, au fil des ans, j'ai porté la plupart des différentes versions de montres calculatrice offertes par la marque. Et cela malgré mes gros doigts boudinés, ce qui devrait en dire long sur ma dextérité.

Au début de ce siècle, j'ai fait une infidélité à la marque nippone pour essayer une montre altimètre produite par Suunto qui n'était pas du tout pratique d’emploi, bien qu’elle fut censée me donner mon dénivelé soit à ski, en VTT ou en randonnée alpestre.

Je suis alors passé à la montre GPS Garmin, qui pouvait en gros en faire autant que la Suunto et que je pouvais synchroniser avec Strava. Cela n'a pas duré très longtemps, la montre a flanché et je suis retourné à mes Casios.

Aujourd'hui, et deux modèles plus tard, je porte une Casio atomique et solaire que j'adore. Maintenant, vous pouvez vous demandez pourquoi pas une « smart-watch ? » Et bien, pas encore.

J'ai l'impression que mon smartphone m'apporte bien suffisamment de données dont je ne sais que faire, sans avoir à m’occuper – en plus – d’une montre dans le même genre.

De plus, j'aime une montre qui garde un temps PARFAIT, n’est pas chère du tout et n'a jamais besoin d'être remontée ou rechargée !

mardi, juillet 07, 2020

Apprendre en écrivant

Depuis que j'ai commencé ce blog, j'ai beaucoup appris à travers le processus de recherche, de découverte et de vérification de tous les différents sujets que je me trouvais amené à couvrir.

Parfois, le sujet lui-même était une question que je me posait et pour laquelle je n’avais pas de réponse. Cela me forçait alors à chercher tous les éléments dont j'avais besoin pour ma propre compréhension.

Dans la mesure du possible, j’ai fais de mon mieux pour vérifier les faits que j’avançais comme tels, et je dois dire que j’ai trouvé cette occupation particulièrement enrichissante et satisfaisante, car elle a alimentée (et continue de le faire) une des impulsions à laquelle je tiens énormément : ma propre curiosité.

lundi, juillet 06, 2020

Racisme et origines humaines ...

Maintenant que Trump et ses partisans ignorants clament haut et fort leur appartenance au « White Power » (race blanche au pouvoir), je n'oublie pas que la blancheur de ma peau pourrait être beaucoup plus sombre que ce qui est visible sous mes sous-vêtements.

C'est une réalité avec laquelle je vis sans problème. Je n'ai donc aucun complexe à assumer mon ascendance noire.

C’est pourquoi à travers la vague actuelle de manifestations contre le racisme aux États-Unis et dans le reste du monde, je n’oublie pas que le lieu de naissance de l'humanité se d'abord situait quelque part en Afrique de l'Est, là où le paléoanthropologue Donald Johanson a découvert notre « maman » Lucy en 1974, à Hadar, dans la vallée d'Awash du triangle Afar en Éthiopie.

En fait, cette hypothèse a changé vers 2013, quand Rick Hunter et Steve Tucker ont localisé tout près de Johannesburg, en Afrique du Sud, ce qui est maintenant convenu d'être le berceau de l’humanité en y dénichant l’Homo naledi qui aujourd'hui est notre vrai « grand père ».

Bien sûr, vous pouvez penser qu'il est facile de rester ouvert d'esprit dans un endroit comme Park City où la population est à 110% blanche.

C'est vrai, mais cela ne pas m'empêche pas de bien réfléchir au racisme et de m’atteler à réformer et reconstruire mes vues au combien dépassées!

dimanche, juillet 05, 2020

Fête nationale

Hier, c'était notre fête nationale, et parmi les innombrables pubs de matelas, d'appareils photo et de maillots de bain en soldes, j'ai demandé à ma femme si elle se sentait plus américaine que française ou vice-versa.
Elle m’a répondu: « Ni l'un ni l'autre ». Je dois dire que je ressens exactement le même sentiment et que je me considère d’avantage comme un citoyen de la planète Terre que comme une personne ayant une allégeance pour un pays donné.

Je me sens appartenir d’avantage à notre belle terre toute bleue, sans frontières apparentes et, par extension, à notre immense univers sans limites. Je me sens bien dans cet espace et c'est pour moi ma vraie patrie. Voilà tout ce que je peux dire pour mon patriotisme.

Oui, c’est vrai, j'adore Park City et j'aime aussi le petit coin de Haute-Savoie d’où je viens, mais cela n'a rien à voir avec le patriotisme. C'est juste du tribalisme.

samedi, juillet 04, 2020

Que penser du « bon vieux temps » ?

Il ne se passe pratiquement pas une semaine sans qu'on me rappelle l’existence du bon vieux temps, sous forme de présentation multi-media, vidéo ou autre, venant le plus souvent de mes amis français  de ma génération.

Eh bien, si vous y pensez, qu'est-ce qui pourrait être si bon dans ce «bon vieux temps»?

Des maisons et locaux très mal chauffées, une éducation bien trop stricte, de dangereuses automobiles, des systèmes de télécommunications inexistants ou pas performants du tout, des soins de santé primitifs ?

Il me semble que nous avons fait beaucoup de chemin en profitant d'une façon de vivre beaucoup plus confortable, en jouissant d’une sécurité accrue tout autour de nous et en comptant désormais sur une espérance de vie beaucoup plus longue.

Alors, qu'est-ce qui pouvait être si bon hier ? Je ne vois qu’un seul élément qui est autant passé que dépensé : notre propre jeunesse.

vendredi, juillet 03, 2020

La traversée du cimetière …

Presque tous les jours, notre promenade quotidienne nous emmène à travers le cimetière de Park City. La plupart du temps, notre itinéraire à travers le « boulevard des allongés » est le plus souvent un tiers de km, parfois un demi.

Cela signifie que sur une année, nous effectuons 120 kilomètres parmi les morts locaux.

Cette traversée quotidienne nous rappelle que nous ne sommes pas éternellement sur terre et que tôt ou tard, nous rejoindrons tous ces gens très calmes dont le sommeil éternel n'est perturbé que pendant la bonne saison par leurs voisins souterrains comme les écureuils terrestres et les marmottes, tandis que les pies s'occupent du son.
Quelques notes finales; après des centaines de kilomètres parcourus pendant de nombreuses années à travers cet endroit bien spécial :
  • Nous avons nos places réservé dans cet endroit sympa 
  • Elles jouissent d’une vue imprenable sur les pistes de ski 
  • Nous n’avons encore vu personne sortir de sa tombe

jeudi, juillet 02, 2020

Mes vues actualisées du marché boursier

Actuellement, le Wall Street Journal, Bloomberg News ainsi que CNBC, qui sont les porte-parole des grandes sociétés, soutiennent et crédibilisent le rebond actuel du marché boursier, qui pour beaucoup, semble totalement déconnecté de l'économie et de la pandémie que nous continuons de vivre.

Le monde corporatif américain espère que Biden ne sera pas élu en novembre et que cela évitera l’abrogation de la récente réforme fiscale ainsi que l’augmentation des impôts sur les sociétés.

Étant donné que le principal critère de réélection de Trump qui plaît aux républicains modérés et aux indépendants est un marché boursier performant, tout le monde, de la Maison Blanche à Wall Street, soutient cet indicateur de succès afin d'éviter une douloureuse punition.

Pourtant, avec les avions qui ne volent pas, les voitures qui ne se vendent pas et la consommation qui est à un niveau anémique, les bénéfices des entreprises au deuxième trimestre ne pourra être que lamentable.
Même si Morningstar semble indiquer que le marché en ce moment même est sous-évalué de 1%, n'oublions pas que cette évaluation ne peut guère être basée que sur les chiffres du premier trimestre.

C’est pourquoi je m'attends à une baisse du marché boursier d'au moins 10% avant la fin de juillet ! Mon point de vue est repris par un récent rapport du cabinet comptable Deloitte, qui prévoit que le scénario le plus probable serait que nous ne revenions pas au niveau du PIB de 2019 avant la fin de 2023 ...

mercredi, juillet 01, 2020

L’importance de la vraie histoire

Si les gens en savaient plus sur la vraie histoire, ils pourraient avoir une compréhension bien différente de leur environnement, de leurs origines et cela pourrait avoir un impact considérable sur leurs valeurs et leur culture.

En Europe ou en Amérique, les écoles ont été particulièrement mauvaises à couvrir le colonialisme et dissimuler les problèmes comme l'esclavage, le racisme ou les préjugés, créant souvent de drôles d’histoires alternatives.

Si les enfants sont aveugles, mal informés ou sont fortement biaisés sur ces sujets, ils ne comprendront pas le véritable sens de leur histoire, celui de la société et de leur culture.

L'éradication du racisme et des préjugés commence à l'école et bien sûr à la maison, mais si les parents ne reçoivent que le récit biaisé qui était de rigueur pendant leur éducation, ne nous attendons pas à des miracles ni à une aide significative de leur part.

Le changement sera lent, exigera une attention continue et une concentration constante pendant de nombreuses années et probablement pendant plusieurs générations à venir ...