Quand j’étais jeune, je suis allé à l’école d’horlogerie de Cluses, qui à l'origine était une institution purement horlogère.
Lorsque j'y était étudiant, au début des années 60, l'horlogerie ne représentait plus qu'un petit domaine d'expertise auquel l'école préparait les élèves. L’appareillage ou instruments de mesure, et la micro-mécanique étaient alors devenus les deux principales spécialités offertes aux élèves.
Les montres auraient dû donc être ma passion, mais ce n'est pas ce qui s’est produit. En revanche, mon fils, lui est un passionné de montres; cela a du sauter une génération ! Dernièrement, il m’a dit posséder neuf breloques et il continue à en acheter et à en revendre !
Mon parrain m’a offert ma première montre à l'occasion de ma communion solennelle, quand j’avais à peu près 12 ans. Je n’était pas particulièrement emballé par cette montre de marque LOV que le nom prédestinait pourtant à être adorable, mais je l'ai gardée jusqu’au début de mes vingt ans ; bref, un produit costaud.
En 1972, alors que je passais par Hong-Kong, je m’étais acheté un magnifique chronographe automatique Seiko. C'était lourd, mais je l’ai beaucoup aimé et l’ai gardé longtemps.
Plus tard, après m’être installé en Amérique, je suis tombé sous le charme des montres Casio bon marché et, au fil des ans, j'ai porté la plupart des différentes versions de montres calculatrice offertes par la marque. Et cela malgré mes gros doigts boudinés, ce qui devrait en dire long sur ma dextérité.
Au début de ce siècle, j'ai fait une infidélité à la marque nippone pour essayer une montre altimètre produite par Suunto qui n'était pas du tout pratique d’emploi, bien qu’elle fut censée me donner mon dénivelé soit à ski, en VTT ou en randonnée alpestre.
Je suis alors passé à la montre GPS Garmin, qui pouvait en gros en faire autant que la Suunto et que je pouvais synchroniser avec Strava. Cela n'a pas duré très longtemps, la montre a flanché et je suis retourné à mes Casios.
Aujourd'hui, et deux modèles plus tard, je porte une Casio atomique et solaire que j'adore. Maintenant, vous pouvez vous demandez pourquoi pas une « smart-watch ? » Et bien, pas encore.
J'ai l'impression que mon smartphone m'apporte bien suffisamment de données dont je ne sais que faire, sans avoir à m’occuper – en plus – d’une montre dans le même genre.
De plus, j'aime une montre qui garde un temps PARFAIT, n’est pas chère du tout et n'a jamais besoin d'être remontée ou rechargée !
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