Vendredi, j'avais essayé de couvrir un sujet assez gênant pour les gens de mon âge: les « sauts » de mémoire. Depuis, j'ai eu l’occasion d’étudier le sujet plus profondément et j'ai trouvé Suisse des informations scientifiques helvétiques intéressantes qui éclairent un peu mieux ce sujet.
Le Dr Frisoni, responsable de la consultation mémoire au Service de gériatrie des Hôpitaux universitaires de Genève , affirme qu’il arrive que notre réseau complexe de neurones dans le cerveau n’est pas toujours capable récupérer les informations immédiatement et se bloque.
Cela est apparemment lié à notre état émotionnel et à notre niveau de stress. Sous certaines pressions comme une montée d'adrénaline, la mémoire est généralement stimulée, mais au-delà d'un certain niveau, l'effet inverse se produit; trop de stress paralyse le processus et gêne la mémorisation.
Le même effet indésirable se produit quand il y a trop de contrôle qui se crée par peur d'échec, et peut également bloquer la mémorisation, comme l'explique le Dr Demonet, directeur du centre de la mémoire au Centre hospitalier universitaire vaudois.
L'astuce consiste à trouver un équilibre délicat entre lâcher un peu prise tout en contrôlant. Comme on peut s'y attendre, une vie saine et active aide énormément, il en va de même pour une bonne alimentation, éviter l'alcool, le tabagisme et toutes autres drogues.
En d'autres termes, faire ce qui favorise généralement une bonne santé cardio-vasculaire, afin de bien irriguer le cerveau. Mais que se passe-t-il en réalité, lorsque certaines informations ne peuvent pas être récupérées?
Nous pouvons voir clairement le sujet de la question, mais il n'y a aucun moyen pour que le bon nom surgisse. Il se produit un bras de fer entre la mémoire lexicale (notre capacité à nos souvenir des mots ou du vocabulaire d'une langue) et la mémoire sémantique (une mémoire à long terme permettant de nous rappeler des mots, des concepts ou des nombres).
La seule solution est de faire une pause et d'attendre que la réponse finisse par apparaître. Selon le scientifique, c'est le prix à payer pour trop de connaissances, un peu comme si nous avions une immense bibliothèque avec un système d'indexation defaillant.
Bien sûr, nous devons faire beaucoup plus d'attention au moment où nous enregistrons toute nouvelle information, afin que celle-ci s’inscrive de manière plus durable et précise.
Ensuite, il y a le vieillissement. À 50 ans, le cerveau ne fonctionne plus aussi bien qu'à 20 ans, mais alors que la mémoire s'affaiblit, certaines autres facultés, comme résoudre des problèmes, s'améliorent souvent …
Autant dire, qu’après tout, les choses ne vont pas aussi mal qu’on pourrait le craindre !
http://toutdroit.blogspot.com/2020/07/quand-la-memoire-me-joue-des-tours.html
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