Actuellement, le Wall Street Journal, Bloomberg News ainsi que CNBC, qui sont les porte-parole des grandes sociétés, soutiennent et crédibilisent le rebond actuel du marché boursier, qui pour beaucoup, semble totalement déconnecté de l'économie et de la pandémie que nous continuons de vivre.
Le monde corporatif américain espère que Biden ne sera pas élu en novembre et que cela évitera l’abrogation de la récente réforme fiscale ainsi que l’augmentation des impôts sur les sociétés.
Étant donné que le principal critère de réélection de Trump qui plaît aux républicains modérés et aux indépendants est un marché boursier performant, tout le monde, de la Maison Blanche à Wall Street, soutient cet indicateur de succès afin d'éviter une douloureuse punition.
Pourtant, avec les avions qui ne volent pas, les voitures qui ne se vendent pas et la consommation qui est à un niveau anémique, les bénéfices des entreprises au deuxième trimestre ne pourra être que lamentable.
Même si Morningstar semble indiquer que le marché en ce moment même est sous-évalué de 1%, n'oublions pas que cette évaluation ne peut guère être basée que sur les chiffres du premier trimestre.
C’est pourquoi je m'attends à une baisse du marché boursier d'au moins 10% avant la fin de juillet ! Mon point de vue est repris par un récent rapport du cabinet comptable Deloitte, qui prévoit que le scénario le plus probable serait que nous ne revenions pas au niveau du PIB de 2019 avant la fin de 2023 ...
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