J'ai déjà abordé ce sujet et j'aimerais encore y revenir car je
continue de croire qu'une bonne sécurité personnelle est d'avantage
susceptible de nous installer dans une vie confortable, nous rendant
« heureux et bon gras » et à bien des égards, assez vulnérables
à la vie et à ses sales petites surprises.
En revanche, lorsque
la vie nous offre une foule d'insécurités qui nous agressent de
tous cotés et à tout moment, il faut savoir réagir. Dans la
plupart des cas et chez de nombreuses personnes, les insécurités
favorisent une réaction qui pourrait être caractérisée comme
étant « d’intensité égale et de direction opposée », ce qui
signifie que ses résultats seront susceptible d'être à la fois
intenses et positifs.
Du moins c'est ma théorie. Cela me rappelle un dîner que j'avais eu
au milieu des années 80 en compagnie de Jean-Claude Killy, à
Genève, dans lequel il m'avait confié que ses propres insécurités
constituaient le trésor qu'il avait su métamorphoser en une série
d'exploits athlétiques qui avaient couronné sa carrière de skieur.
C'est un concept
avec lequel je suis d'accord, car j'ai fait une experience assez
similaire mêlant une enfance assez difficile, une estime de soi bien
médiocre et quelques rendez-vous manqués avec la chance.
Dans ces
circonstances, chaque individu a deux choix assez simples: Accepter
les insécurités qui le confrontent, vivre avec celles-ci et se
résigner à en payer le prix. L'alternative est de réagir fermement
à leur égard et de créer une réalité alternative capable de les
surmonter et de les transformer en réalisations gratifiantes.
À la fois
instinctivement et systématiquement, j'ai toujours opté en faveur
de cette dernière option …
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire