Dimanche soir, Sharyn Alfonsi interviewait Paul McCartney dans l’émission d'actualité « 60 Minutes » sur la chaîne CBS, et à la fin de l'entrevue, elle lui a demandé: « Quelle est l'idée la plus fausse que les gens se font de vous ? »
Sir Paul a répondu: « Je ne sais pas vraiment. Je ne-- Je ne peux rien dire de spécifique. Je ne sais pas ce que les gens pensent de moi. Je peux-- je peux essayer et deviner. Je vais… je vais… je vais vous dire: 'Vous ne devez avoir aucune insécurité'. Comme n'importe qui d'autre, vous avez des insécurités. Parce que tout le monde en a. Et peu importe le statut que vous pouvez atteindre dans la vie, il y a toujours quelque chose qui va vous inquiéter. »
Sa réponse fut très révélatrice pour moi, dans le sens où le seul survivant des Beatles venait de mettre son le doigt sur un problème largement répandu en portant un grand coup à cette cible insaisissable qu'est le plus souvent, notre sentiment de sécurité.
N'avons-nous pas tous souhaité au fil de notre vie qu'un jour nous serions diplômés en quelque chose, de faire une belle carrière ou encore de réaliser ceci ou cela, ou le reste, en croyant toujours qu'une fois ce but atteint, nous ne serions plus touchés par l'insécurité - pour toujours ?
Si cela ne vous est jamais arrivée, j'en ai fait maintes fois l’expérience, en fait bien trop souvent pour pouvoir m'en souvenir, et pour, au bout du compte, découvrir que vivre sans insécurité ou sans inquiétude n'existe pas.
D'une manière ou d'une autre, nous semblons toujours avoir une épée de Damoclès prête à nous tomber dessus à tout moment. Et ce qui est encore plus remarquable est que ces insécurités ou ces soucis sont le plus souvent insignifiants, mal fondés et de courte durée. Comment peut-on alors les gérer sans se rendre fou ?
Je vais vous donner ma marche à suivre qui vaut ce qu'elle vaut : Nous devons d’abord commencer par identifier toutes ces insécurités, bien les mesurer, les regarder droit dans les yeux et, en même temps, se rendre compte qu'elles ne sont pas aussi mortelles qu'elles semblent, et qu'enfin, comme tout le reste, elles ne seront elles aussi que passagères ...
mardi, octobre 02, 2018
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