lundi, juin 03, 2019

L'immigration, rançon du colonialisme ?

En écoutant la radio ce matin, mon attention a été attirée par un nouveau livre intitulé « This land is our land » (Cette terre est la notre » par Suketu Mehta, un écrivain né en Inde et lauréat de prix littéraires, basé à New York.

Dans son nouveau livre, Mehta tente d’éclairer la controverse que suscite toute discussion sur l’immigration. En se basant sur son expérience d’adolescent grandissant aux États-Unis ainsi que de ses nombreuses années de reportage à travers le monde, il examine de près le discours anti-immigration que l’on nous sert de tout cotés.

Il affirme que l’Occident n’est pas menacé par les immigrés mais plutôt par sa peur de voir des gens s’installer chez eux et perturber le statu quo. Il souligne que des années de colonialisme ont appauvrit des continents entiers et ont permis à d'énormes entreprises multinationales de s'établir dans le monde en voie développement et de poursuivre cette exploitation, longtemps après que les Blancs soient bien tranquillement rentrés chez eux.

Alors, quand on demande aux immigrants d'aujourd'hui : « Pourquoi venez-vous ici ? », Ils peuvent répondre très justement de cette manière : « Nous sommes ici parce que c’est VOUS qui étiez d’abord dans nos pays ». L'auteur s'attaque à toutes ces histoires que nous servent aujourd'hui nos idéologues populistes et les remet en cause.

Des témoignages de tous ceux qui viennent en Occident des quatre coins de la planète pour faire les petits boulots comme chauffeurs de taxi, femmes de ménage, gardes d’enfants et bien d’autres, expliquent pourquoi plus que jamais les gens se déplacent de par le monde.

Alors que l’instabilité politique et le changement climatique perturbent presque tous les continents, il n’est guère surprenant de voir que les frontières ne sont plus capable de contenir les pressions engendrées par les énormes inégalités mondiales.

C’est un livre que j’ai l’intention de découvrir, car qu’il rejoint l’idée que je me fais que notre monde appartient à tous, que les frontières sont arbitraires et que la libre circulation des êtres humains peut être régulée pour devenir ordonnée, mais qu’au bout du compte, ne peut plus être empêchée …

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