Cela fait longtemps que je suis fasciné par cette relation symbiotique qui existe entre jugement et expérience et je n’ai pas encore fini d’en découdre avec.
L’essence de cette relation se trouve dans une citation attribuée à Nasreddin, ce soufi du XIIIe siècle: « Le bon jugement s'apprend par l'expérience, mais l'expérience s'acquiert par le mauvais jugement. »
Cette fois, je voulais simplement évoquer ce qui se produit lorsque nous prenons des décisions basées uniquement sur l’ensemble des expériences que nous avons pu engranger, et lorsque les circonstances sont telles qu’elles créent des situations inédites, qui peuvent être dangereuses ou pour lesquelles nous ne sommes pas du tout préparés.
Lorsque cela se produit, nous n’avons aucune expérience spécifique capable de nous aider et nous devons littéralement penser à inventer ou improviser sur le champ un plan suffisamment bon pour nous sortir du pétrin, assurer notre survie et nous permettre d’ajouter une expérience de plus à notre registre et améliorer ainsi d’avantage la qualité de notre jugement.
Ce n’est jamais agréable, c'est très inconfortable, mais cela nous secoue un peu, nous oblige à nous en faire plus que ce nous étions prêts ou disposés à faire et, au final, à nous rendre encore beaucoup plus forts.
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