mercredi, juin 12, 2019

Ah, cette empreinte carbone !

Je continue de passer en revue avantages et inconvénients liés à l’auto électrique Tesla. Plus j'étudie le sujet, plus je m’empêtre sans pouvoir prendre de décision.

Au début, j'étais un peu trop fixé sur l’autonomie lors des long voyages en voiture qu’il nous arrive de faire, en considérant la difficulté de planifier un itinéraire basé sur des bornes de recharge publique au long de la route, y compris le temps supplémentaire que recharger peut prendre quand ces bornes à charge rapide ne sont pas disponibles.

Ensuite, je me suis penché sur le type de véhicule qui nous convenait le mieux. À Park City, traction intégrale et garde au sol suffisante sont indispensables, avec un hayon arrière pour charger tout le matos de ski et pouvoir s'asseoir sur le rebord pour mettre les chaussures de ski.

Bien sûr, depuis le début, le coût a toujours été un facteur. Je préférerais ne pas payer le prix astronomique d’un modèle S ou X tout neuf, et serait davantage tenté d’attendre que le modèle Y soit disponible, ce qui risque de prendre du temps, à moins que je considère d’acheter un Modèle S d'occasion.
Ça, c'était jusqu'à l'autre soir quand je suis tombé sur mon voisin qui venait justement d’en acheter une, et qui s'est plaint que la voiture était trop basse (un vieux comme moi ne peut qu'être d'accord !) et que, malgré la traction intégrale, l’auto n'était pas très bonne dans la neige. Cette fois, j'étais confus et c’est là que mon jeune voisin m’a suggéré un modèle X d’occase qui, à son avis, serait mieux adapté, mais que notre revue de consommateurs juge assez mal…

Finalement, ce n’est qu’aujourd'hui, que je réalise que j'aurais dû commencer par mesurer ce que j’allais vraiment économiser sur mon empreinte carbone. Ma femme et moi ne roulons guère que 16 000 km par an, ce qui représente pourtant 4 tonnes de CO2 pour nos deux voitures. Une Tesla réduirait ce volume de deux tiers, le ramenant à 1,3 tonnes.

En même temps, si ma femme et moi faisons un vol aller-retour entre Salt Lake City et Genève pour rendre visite à nos amis et à la famille, cela ajoute 6,6 tonnes de CO2, ce qui est énorme et représente deux fois et demi que ce que nous économiserions si nous avions une voiture électrique.

J'ai fini par atterrir sur le site gouvernemental de l’environnement, où j'ai découvert que l’empreinte carbone totale de notre ménage, y compris maison, autos et recyclage, ne se se montait qu’à 11 tonnes par an, contre 13 tonnes pour un ménage américain moyen de deux personnes, comme nous. ce qui est plutôt un peu mieux, mais quand j’ai vu qu’au niveau national notre empreinte par habitant était de 16,5 tonnes, contre 8,9 pour l’Allemagne et 4,6 pour la France, je me suis découragé.

En tout cas, je ne suis toujours pas plus avancé en ce qui concerne la décision au sujet de ma future Tesla ...

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