Depuis pas mal de temps, Amazon envisageait de lancer son propre service de livraison et ses camionnettes bleues sont désormais visibles un peut partout en Amérique.
Bien que la société utilise Fedex, UPS et les services postaux depuis des années, elle visait depuis toujours à réduire ses énormes coût d’expéditions et c’est l’une des raisons pour lesquelles elle voulait progressivement ramener cette activité au sein de l’entreprise.
Une bonne façon de gagner encore plus d’argent, suivant le scénario typique de notre société américaine. Jeff Bezos, le fondateur d’Amazon, ne pouvait pas s'empêcher de regarder les énormes profits trimestriels qu’engrangeait UPS sans saliver à l’idée d’en récupérer un peu pour considérablement impacter ses résultats.
De plus, en contrôlant ses propres livraisons, Amazon peut réduire ses temps de livraison et attirer encore plus de clients vers son abonnement « Prime ». Enfin, la société peut également suivre les livraisons du début à la fin, sans se faire piéger quand les clients se plaignent de ne jamais pas reçu leur commande.
En théorie, ce semble logique, mais comme on dit, le diable est dans les détails, car l’expédition et la livraison constituent un véritable savoir-faire qu’il va falloir qu’Amazon maîtrise bien avant de devenir complètement opérationnel et compétitif.
C’est dans cet esprit que l’entreprise a créé son nouveau programme « Delivery Service Partners », qui s’adresse aux entrepreneurs souhaitant se lancer et investir dans leur propre service de livraison des produits Amazon, pour une mise de départ d’environ 9 000 euros. Amazon fait miroiter à ces travailleurs indépendants des revenus annuels compris entre 67 000 et 270 000 euros.
Je viens justement de faire l’expérience de ce tout nouveau système de distribution «Prime». Ce 3 juin, j'avais commandé un appareil de communication que je n’ai jamais reçu.
Nous n'étions pas à la maison au moment où le colis aurait dû être livré, mais visiblement il n’était pas là. La confirmation de commande montrait pourtant une photo du colis à côté d’une porte d’entrée, sauf que ce n’était pas la mienne.
J'ai dû passer 30 minutes à discuter avec un associé d'Amazon pour expliquer ma situation, entendre son point de vue, et obtenir que les frais de transaction me soit crédités. J'ai immédiatement recommandé la pièce et le 5 juin, j'attendais cette fois qu’on me la livre.
Prudemment, j'ai suivi la carte interactive de livraison qui est surgie sur l’écran mon ordinateur. Alors que la camionnette de livraison n’était qu’à seulement 300 mètres de chez moi, je suis sorti et j'ai attendu qu’elle se pointe. Elle se pointa en effet, mais apparemment sans aucune intention de s'arrêter chez moi.
J’ai donc du me déplacer au milieu de la chaussée pour forcer la conductrice à s’arrêter et me remettre mon colis. Elle semblait totalement en dehors de ses pompes et visiblement pas à la hauteur de sa tâche.
Tout cela pour dire que M. Bezos aura quelques améliorations à apporter à son système s’il veut rester dans le secteur de la livraison de colis, et conserver ses clients ..
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