Même si je continue de penser que le Super G est une épreuve alpine inutile, j'ai pris beaucoup de plaisir à regarder la course de ce samedi à Val d'Isère, car celle-ci était rendue extrêmement captivante par la difficulté naturelle du parcours et la mauvaise visibilité. L'épreuve était ainsi rendue particulièrement sélective et, pour une fois, on pouvait voir une différence entre le skieur A et le skieur B; pour gagner, il fallait prendre d'énormes risque ou finir avec un temps médiocre.
J'ai même vu quelques coureurs effectuer un chasse-neige providentiel de dernière seconde, une manœuvre que je croyait reléguée à la technique des années 50! Mon argument est que, pour maintenir l'intérêt visuel du ski alpin, la FIS devrait ajouter d'avantage de difficultés aux courses qui, au fil des ans, ont étés beaucoup trop « aseptisées » avec les piquets articulés et la préparation des pistes absolument immaculée. Et puis pendant que la FIS fait un peu de ménage, qu'elle nous débarrasse enfin du Super G!
dimanche, décembre 13, 2009
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