La nuit dernière, le discours du Président Obama n'a réussi ni à me charmer, ni à me motiver. Je l'ai écouté en faisant un gros effort pour y trouver une bonne justification, mais n'y suis pas parvenu. Je me rends compte que Barack Obama est maintenant entre le marteau et l'enclume et considère qu'il a mis en jeu son second mandat dans l'espoir que d'ici à Juillet 2011 la situation se sera considérablement améliorée en Afghanistan. Je doute fort que nos forces armées aient, soit un plan secret, soit deviennent tout à coup extrêmement productives.
Comme le disait notre tristement célèbre ancien secrétaire à la Défense, Ronald Rumsfeld, « nous nous battons avec l'armée que nous avons » et je me demande si les objectifs sont assez clairs et nos forces armées suffisamment motivées et organisées pour nous guider vers ce que nous voulons (c'est ça, que voulons nous exactement?) La pièce manquante dans ce gigantesque casse-tête est de savoir comment nous allons payer les dépenses supplémentaires énormes occasionnées par la prolongation et le renforcement de ce conflit.
Une fois de plus, il semble que l'augmentation de notre effort sera absorbé par quelque caisse noire magique dont personne n'avait jamais soupçonné l'existence. Je suis déçu mais pas surpris. J'étais en faveur de retirer une fois pour toutes nos troupes de ce pays maudit et nous voilà coincés là pendant encore au moins deux ans. M. Obama et ses généraux ont intérêt à mettre la pression maximum s'il veulent vraiment s'offrir un retrait dans les délais promis!
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