vendredi, décembre 11, 2009

Allonger la sauce grâce au compromis

En obtenant le Prix Nobel de la paix et en envoyant presque en même temps des troupes supplémentaires en Afghanistan, Monsieur Obama a fait un numéro de danse autour du pot plus impressionnant que jamais. Il a déjà perdu une grande portion de ses plus fervents supporters, y compris mon épouse et a fortement déçu tout le reste. Même si je suis parmi ceux qui donnent encore à notre homme le bénéfice du doute, j'en suis venu à la conclusion qu'il est bien meilleur à faire de beaux discours plutôt que d'agir avec courage. L'issue du conflit afghan est le pari qu'il a choisi de prendre définira d'avantage sa survie politique que la qualité de sa présidence.


Certes, il a hérité de tout le chaos laissé par son prédécesseur et a maintenu son doigt pendant près d'un an dans la fissure proverbiale de la digue, mais il a d'avantage agit comme un politicien aguerri plutôt que comme un chef courageux et c'est précisément là où je ne le suis plus. Je dois bien sûr lui accorder crédit pour avoir poussé la réforme de la santé publique aussi loin qu'il l'a fait, mais son positionnement sur la scène politique demandera qu'il danse de plus en plus furieusement compte tenu de ses choix ambigus. Pourras-t'il suivre ce rythme effréné et s'en tirer?

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