La force nucléaires de Poutine est-elle encore utilisable ?

Au cas où Poutine déciderait d'utiliser des armes nucléaires tactiques contre l'Ukraine, cette décision pourrait amener de grosses surprises. 

D’abord, le monde découvrirait si son impressionnant arsenal nucléaire a été entretenu comme il aurait du et est toujours opérationnel. Rappelez-vous que quand Poutine a envahi l'Ukraine en février dernier, il y a déjà plus de sept mois, l'opération devrait se faire vite fait, bien fait en seulement quatre ou cinq jours. 

Si ses ogives atomiques d'après-guerre fonctionnent encore (iriez vous vous aventurer sur une autoroute allemande dans une 4cv Renault de 1954 pour y faire une ballade à grande vitesse ?), Poutine deviendra instantanément l'ennemi numéro un mondial, plutôt le paria absolu de la planète. 

Même ses potes actuels comme la Chine et l'Inde lui tourneraient le dos et les autres qui le soutiennent encore se retireraient en quatrième vitesse. 

Lorsqu'il perdrait finalement la guerre, il serait contraint de renoncer à tout son arsenal nucléaire et cela accélérerait la chute de la Russie, qu'il dit tant aimer, et cela entraînerait aussi sa propre déchéance et celle de ses complices. 

Nous verrons bien ce qui se passe. Même s’il me fait peur, je ne pense pas qu'il ne sera assez idiot, cette fois-ci, pour mettre le feu aux poudres ...

Déclin démographique? Soyons sérieux!

La surpopulation a toujours été ma crainte dominante, sauf peut-être quelque peu eclipsée aujourd’hui avec les 7 000 ogives nucléaires avec lesquelles Poutine menace le monde. 

 Cela dit, cet été, James Pomeroy, un jeune économiste britannique, a affirmé que les 8 milliards de personnes qui vont se trouver sur terre d'ici au 15 novembre, tomberont à 4 milliards en 2100 au lieu des plus de 10 milliards et demi prévus par les Nations Unies. 

Son affirmation est basée sur un taux de natalité en forte baisse (ce qui dans certains pays est une tendance indéniable) plus une population vieillissante, qui ferait croiser la courbe des naissances et la courbe des décès entre les années 2080 et 2090. 

Cela amènerait ainsi la population mondiale à la fin du siècle vers les 4 milliards plutôt que les 10,5 auxquels je m’attends toujours. 

Cette baisse de la fécondité s’expliquerait par de nombreux facteurs comme l’âge moyen de grossesse retardé dans les sociétés où les femmes entrent plus tardivement sur le marché du travail, mais aussi des loyers trop élevés dans la plupart des pays riches où les familles nombreuses sont en baisse considérable. 

Cela peut sembler rassurant, mais je ne pense pas que mon petit-fils, s'il vit jusqu'à 92 ans, le verra. À moins, bien sûr, que Poutine décide de jouer à l’apprenti sorcier avec son arsenal atomique (si celui-ci est en état de marche), et force les États-Unis à réagir en conséquence, ce que Pomeroy n'a pas pensé à inclure dans ses raisons d'un déclin démographique drastique. 

Adhérez-vous également à sa théorie magique qui sortira soudainement de nulle part et guérira la planète ?

 

Davantage sur les « enjoliveurs » Tesla ...

L'enjoliveur "Aero" de Tesla me rappelle le bon vieux temps et n’a pas manqué d’attirer mon attention, surtout quand on dit qu'il augmente l'autonomie de la voiture d'au moins 3%, car ce facteur est des plus importants pour gagner les septiques à accepter les véhicules électriques. 

Ainsi, l'autre jour, j'ai observé que l'enjoliveur de roue en plastique moulé était exactement le même sur les 4 roues du véhicule, car j'avais présumé (à tort) que son design fait de differentes courbes était destinée à minimiser les turbulences de l'air au sortir de la roue et aurait donc nécessité une conception symétrique des deux côtés de la voiture, car le motif de l'enjoliveur est à l'extérieur de la roue si vous me suivez. 

Ce n'était donc pas le cas et je me suis demandé si un enjoliveur totalement plat ne devrait pas être la solution, en particulier sur une Tesla, sur laquelle les freins sont rarement utilisés si l'on sait la conduire efficacement.

Bien sûr, la course automobile nous a aussi exposé depuis un certain temps aux roues dites « à disque aéro » (voir vidéo ci-dessous), mais à un niveau plus terre-à-terre, j'ai trouvé ce gars qui en a installee sur sa Toyota Prius ( illustré ci-dessus) comme preuve que cela peut être fait, y compris d’ajouter des jupes couvrant les roues arrière comme sur la Citroën DS ou la Honda Insight, donc Tesla pourrait encore avoir des progrès à faire dans ce domaine !

 

Visites des oies canadiennes

Park City est juste sous la routes que prennent les bernaches migrantes du Canada au printemps et à l'automne. Elle adorent se poser prés de nos terrains de golf car elles y trouvent herbe fraîche, eau et poissons pour y faire le plein et ainsi, font partie de notre vie saisonnière. 

L'autre soir, nous nous demandions quelles distances peuvent-elles parcourir et combien de temps leur faut-il pour compléter leur vol migratoire. Ces oiseaux, originaires des régions arctiques et tempérées d'Amérique du Nord, peuvent parfois être retrouvés lors de la migration à travers l'Atlantique dérivant sur le nord de l'Europe. 

D’abord, où vont-ils ? Eh bien, quelque part dans le sud des États-Unis où l'hiver n'est pas aussi froid et plus confortable. Je suppose que ceux qui s’arrêtent chez nous vont dans le sud de l'Utah, l'Arizona ou le Nevada. Comme ils craignent le mur de Trump et que leur espagnol n’est pas des meilleurs, ils évitent de se rendre au Mexique. 

Maintenant, quelle distance parcourent-ils ? Bon, c'est quelque chose entre 3 000 km et 4 000 km et ça leur prends jusqu'à 10 semaines pour arriver à destination. A quelle hauteur volent-ils ? Les bernaches du Canada volent en formation en forme de V, à une altitude de croisière autour de 1 000 mètres là où ne se trouvent pas de montagnes. Personne n'est tout à fait sûr de leur plafond de vol maximum, mais certaines ont été observées jusqu'à 9 000 mètres. 

Les oies volant en formation en « V » ont fait l'objet de nombreuses études, surtout maintenant par les constructeurs d’avions et les compagnies aériennes. Celle qui se trouve en tête change constamment car l'oiseau qui s’y trouve consomme beaucoup plus d'énergie. Il est intéressant de savoir que les bernaches du Canada quittent leurs zones d'hivernage plus rapidement que leur domaine estival. 

Les oiseaux, qui vivent entre 10 et 24 ans, empruntant toujours le même parcours et se rendent presque toujours au mêmes endroits même si certains parfois décident d'arrêter de migrer et de rester la où il fait assez beau en permanence.

Enfin, la saison de reproduction des bernaches du Canada se situe entre février et avril, selon le climat. Les oies s'accouplent une fois par an. Avec tout cela, vous en savez maintenant autant que moi sur les oiseaux migrateurs qui visitent Park City !

Dans la tête de Vladimir Poutine …

Poutine est un pur produit de l'URSS et quelqu’un qui a déploré sa disparition. Depuis son accession au pouvoir, son objectif est de redonner à son pays sa figure dominante passée. 

Les Jeux olympiques de Sotchi ont été une première démonstration de cette poursuite et cela a continué en jouant avec des pays satellites de la Russie comme la Géorgie et l'Ukraine, entre autres. 

Avoir le contrôle sur 7 000 ogives nucléaires permet également à Poutine de pouvoir se vanter de sa puissance matérielle et attirer ainsi l'attention du monde sur sa personne, lui permettant de « bluffer » comme il affirme ne pas le faire. 

Lorsqu'il a récemment déclaré qu'« il ne bluffait pas », le monde entier a en fait interprété qu'il bluffait bel et bien, mais qui peut prédire ce qui peut lui passer par la tête s'il se sent acculé, humilié ou Dieu nous en préserve, sur le point d'être vaincu ? 

Cela pourrait conduire le petit homme au désespoir et le pousser à faire des choix désespérés en optant pour une solution finale, du moins en ce qui concerne l'hémisphère nord de notre planète. Se soucierait-il de sa famille et de tous ses enfants ? 

Probablement pas, l’individu reste programmé sur le « réglage KGB », à savoir qu'il est sans principes, ni état d’âme. Je connais une mère qui a sauté d’une falaise avec ses deux enfants dans les bras,donc il n’est pas rare que certaines personnes préfèrent la mort plutôt que de voir leur progéniture être témoin de ce qu'elles pensent être l'échec parental. 

Jamais, je n'ai laissé entendre que le dictateur russe est fou, mais il est irrationnel, imprévisible et donc dangereux et c'est pourquoi la géopolitique ne m'a jamais autant fait peur qu’aujourd’hui ...

Symptômes mystérieux

Il y a quelques jours, nous avons reçu notre 4ème rappel Covid-Omicron. Je voulais l'avoir avec mon vaccin contre la grippe, mais mon médecin m'a dit qu'une seule piqûre à la fois suffisait et que je ne devais pas les faire en même temps. J'ai donc suivi ses conseils et me suis limité à la piqûre de rappel Covid.

En même temps, nous étions occupés à faire nos « nettoyages de printemps » dans la maison, c’est pourquoi en fin de journée, j'ai fait remarquer à ma femme que mes muscles et mes os étaient douloureux et j'ai attribué cela aux tâches que nous avions effectuées ce jour là. même si j'avais beaucoup moins travaillé que les jours précédents. 

C’est là qu’elle m'a corrigé en disant: « C'est ton rappel Covid ! » Elle avait raison, j'avais totalement oublié cet épisode et toutes mes piqûres précédentes avaient été suivies de quelques jours particulièrement désagréables où j'avais ressenti les symptômes de la grippe sur tout mon corps. 

Au fur et à mesure que la soirée avançait, mon état a continué de s'aggraver, à tel point que, lorsque je me suis couché, j'avais l'impression d'être un vrai zombie. J'étais totalement épuisé et sur le point de m'évanouir. J'ai pourtant bien dormi, mais le lendemain matin, je n'étais pas encore tout à fait moi-même et il m'a fallu la majeure partie de la journée pour retrouver un semblant d'énergie. 

Je ne suis pas anti-vax, mais mon corps et les vaccins Covid ne semblent pas faire bon ménage. Je ne peux espérer que l'an prochain, ce vaccin sera combiné à celui de la grippe !

Pas facile de me tirer du sang

Quand il s'agit de me faire une prise de sang, je n’ai pas envie d’en donner la moindre goutte. Hier, c’était mon bilan de santé annuel et rien n’a changé quand il a fallu me soumettre à l'inévitable prise de sang pour toutes les analyses. 

Là, le phlébotomiste (du nom de l'infirmier qui s'occupe de ce travail), finit toujours par me piquer plus d'une fois, et jusqu’à quatre fois, ce n'est pas rare et 2 ou 3 personnes peuvent être appelées à démontrer leur savoir-faire à extraire mon sang. J'ai donc appris depuis longtemps que jetait classé « cas difficile ». 

Apparemment, cela se produit pour un certain nombre de raisons, notamment des veines petites ou localisées en profondeur, des veines sous le poids de l’aiguille « roulent » sur le coté, de la déshydratation, des veines qui s'effondrent, des vaisseaux rétrécis, et j'ai gardé la cause la plus probable pour la fin, c’est à dire l'inexpérience, l'incompétence ou même le manque de chance de la part de l’infirmier. 

Bon, j’en ai vu des tas et je les avertis toujours que suis un « cas particulièrement difficile ». 

Je n'ai été impressionné qu’une ou deux fois, mais pour le reste, je crois que ces soignants sont mal formés, ne réfléchissent pas assez avant de piquer leurs patients, ne font pas ce genre de procédure assez souvent et, oui, certains d’entre-eux doivent attirer la malchance ! 

Quant à moi, je n'ai rien fait de mal pour mériter une mort à petit feu après mille piqûres !

Une stratégie efficace pour les Français

Les Français ne sont pas universellement appréciés car on les trouve souvent arrogants et vaniteux. Hier soir, nous avons vu une émission de la télévision Suisse montrant combien les Français qui viennent tous les jours travailler à Genève sont détestés. 

Pour les travailleurs de mon pays d’origine travaillant à l'étranger, qu'ils soient « frontaliers » vivant du côté français de la frontière et travaillant en Suisse, ou expatrié comme moi vivant dans un pays anglo-saxon, la bonne attitude au travail peut être synonyme d'échec ou de succès selon le style social de l’individu. 

J'ai toujours été très conscient de cet état de choses et j'ai toujours opté pour une attitude plus humble, vulnérable, simple et serviable au travail. Je l'ai trouvé très efficace car celle-ci induisait la confiance, le respect et l'admiration de mes collègues ainsi que de mes patrons et subordonnés. 

Était-elle parfois difficile à mettre en œuvre ? Bien sûr, mais mon profil bas m'a aidé à surmonter les obstacles et les périls qui accompagnent l’emploi d’un étranger en Amérique et à gravir efficacement les échelons corporatifs. Non seulement ce type d'approche fonctionne bien dans ce contexte où différentes cultures sont impliquées, mais aussi pour la vie en général.

Rappelons nous toujours bien de nous concentrer sur l'objectif collectif et oublier nos tendances vantardes et individualistes. 

Nous devrions également reconnaître que la créativité, la sagesse et l'intelligence se présentent sous de nombreuses formes différentes, et que chacun devrait toujours être le bienvenu pour contribuer à la discussion, au débat qui s'ensuit et à l'exécution du plan. 

Mettre son ego de coté est une formule qui fonctionne à merveille, peu importe ce que nous faisons dans notre vie professionnelle, amoureuse ou dans les loisirs !

Pommes sauvages, ça vous dit ?

Il y a des pommiers sauvages appelés « crab-apple » (malus) qui poussent à Park City et portent des mini-pommes au goût extrêmement amer à la première bouchée mais que j'adore manger. Ma femme commence même à les aimer, elle aussi. 

Ces arbres sont plantés pour leurs belle parure de fleurs. L'arbre mesure généralement 4 à 12 mètres de haut à maturité, avec une cime dense et ramifiée. 

Les fleurs ont cinq pétales, qui peuvent être blanches, roses ou rouges, fleurissent au printemps et sont magnifiques. 

Belle apparence, bon goût, évitez simplement de manger les pépins, comme j’ai l’habitude de faire, ils contiennent du cyanure !

Cul-de-sac monarchique ?

Maintenant que la reine Elizabeth nous a quitté, il est temps de réimprimer ou de frapper à nouveau toutes les devises, de changer les boîtes aux lettres et de mettre à jour les « Royal Warrants » (oui, ces étiquettes de fournisseurs officiels accrédités). 

Cela va coûter un sacre paquet de pognon, mais tout le monde semble suggérer que cela fait partie du prix à payer pour promouvoir le tourisme au Royaume-Uni, donc cela semble acceptable, quel qu’en soit le coût réel. 

Bon, je pense que ce serait une bonne idée si les nouveaux billets remplaçant la reine représentaient chaque membre des Rolling Stones, des Beatles et des Spice Girls, mais la tête de Charles est une autre histoire. 

Non seulement le mec dégage un charisme totalement négatif dans son sillage, mais qui peut dire combien de temps il pourra vivre, et encore moins survivre à la pression de son fils avant qu'il s’empare de son job, sans parler de l'inévitable débat sur l'avenir douteux de la monarchie ? 

Cette perspective me fait penser qu’une telle décision serait un mauvais investissement. Au lieu de cela, je laisserais les billets s'user et les remplacerais par Mickey Mouse ou Boris Johnson si mes suggestions précédentes ne font pas l’unanimité à la Banque Royale d'Angleterre. 

Finalement, personne n'utilise plus de petite monnaie ou expédie encore du courrier par la poste et pour ce qui ressort de l'accréditation de produits, les gens préfèrent regarder leur smart-phones plutôt que de vérifier si le ketchup Heinz qui est sur la table est approuvé par le Palais de Buckingham !

Une alternative à la démolition ?

Cela fait déjà pas mal de temps que je déplore toutes ces maisons existantes qu’on démolit pour les remplacer par une résidence beaucoup plus grande. 

Cette façon de faire n'est pas du tout écologique et, pour moi, l’alternative correcte, serait de remodeler ou d'agrandir la maison, si c'est ce qui est nécessaire, au lieu de détruire et jeter tous ces matériaux de construction autrefois si cher et si précieux dans la décharge publique. 

Il existe cependant une alternative à cela que l’on appelle « déconstruction ». Le processus consiste à démonter la maison, pièce par pièce, jusqu'à ses fondations. Cela implique que la majorité de ce qui est retiré du bâtiment par ce procédé sera recyclée ou réutilisée.

La maison qui se trouvait sur cette photo et qui a été démontée, est située non loin de chez moi. Les matériaux retirés de celle-ci peuvent être donnés à un organisme caritatif à but non lucratif et leur valeur marchande ou estimée peut être retournée aux propriétaires en crédit d’impôt en fonction de sa valeur. 

Les coûts de démolition étant beaucoup plus élevés que lorsqu'une maison est complètement détruite. Dans le cas en question, il a fallu plusieurs mois pour « déconstruire » la maison et cela a dû occasionner un coût très élevé. 

Par exemple, une personne dans une tranche d'imposition de 30 % pourrait revendiquer 200 000 dollars de matériaux recyclables et obtenir un crédit d'impôt de 60 000 dollars. Cela demande quand même que les impôts payés par l’individu en question dépassent ce montant, donc il est facile de voir que cette manœuvre fiscale n'est pas pour les pauvres. 

Il est également très difficile d’estimer la quantité de matière qui peut réellement être recyclée donc l’opération est bien discutable. En bout de compte, l'opération est principalement assumée par le contribuable moyen qui paye indirectement le crédit d’impôt pour tout ce qui peut ne peut pas être vraiment recyclé. 

Sympa sur le papier et dans son principe, mais pas tellement équitable pour les contribuables les moins fortunés !

Combinaison ski-fixation unique et historique

Récemment, Marielle Goitschel, la championne de ski qui décoiffe, a offert à une association caritative l'un des skis (200 cm) qu'elle a utilisés lorsque sa sœur Christine et elle-même ont remporté une médaille d'or et d'argent aux Jeux olympiques d'hiver d'Innsbruck en 1964. 

Ce qui est frappant dans le ski présenté ici par Christine, est qu'il s'agit d'un Dynamic Compound RG5, pas du légendaire VR7, fabriqué à l'usine Dynamic de Sillans en Isère, mais également fabriqué à Sallanches, en Haute-Savoie par Starflex dans ce qui allait devenir l'usine Dynastar. 

Ce qui est encore plus significatif pour moi, c'est qu'un an plus tard, j'ai acheté une paire d'un modèle similaire Compound RG5 vendu sous la nouvelle marque Dynastar, qui était une contraction (Dyna-Star) de Dynamic et Starflex. 

Enfin, mes nouvelles planches, tout comme celles des sœurs Goitschel, étaient montées avec une butée Salomon, pivot simple, "Émile Allais", associée à une plaque tournante Look très légère. 

L'utilisation d'un tel piège à rat par de vrais championnes avait suffi à valider mon choix. Les puristes qui connaissent bien les fixations de ski, dont j’ai fait partie par la suite, auraient qualifié cet attelage en qualité de « casse-jambe » potentiel. 

Cela dit, si la butée Salomon ne pouvait pas libérer la chaussure en forçant la pression de la bille sous tension, elle semblait être divinement intelligente pour se casser d’elle-même si le skieur se trouvait face à une situation de vie et de mort, comme en témoigne la photo, si votre vue et bonne et si vous regardez celle-ci d'assez près !

Problèmes californiens et Proposition 13

Comme nous l'avons vu récemment à Park City, les taxes foncières qui paient pour l'école, la police, la protection contre les incendies, l'entretien des routes et pleins d’autres services publiques peuvent en irriter plus d’un. 

Certaines personnes pensent que le système actuel devrait être abandonné et complètement changé. La Californie a réglé ce problème en 1978 en promulguant la Proposition 13, un amendement à sa Constitution, suite au vote dans ce sens par ses résidents. 

L’objectif était de limiter le taux d'imposition des biens immobiliers en garantissant que « Le montant maximum de toute taxe ad valorem sur les biens immobiliers ne doit pas dépasser un pour cent (1%) de la valeur monétaire totale de ces biens ». 

Un aspect important de cette initiative est qu'elle requiert une majorité des deux tiers dans les deux chambres législatives pour des augmentations futures du taux d'imposition de l'État ou du montant des recettes perçues, y compris les taux d'imposition sur le revenu. 

Il exige également une majorité des deux tiers de voix aux élections locales pour que les gouvernements locaux puissent augmenter certains impôts (pour financer des postes spécifiques comme les sans-abris ou la réparation des routes ; fonds qui ne proviennent pas d’un fonds général.)

Aujourd'hui, certains disent que le système est injuste car les nouveaux propriétaires sont beaucoup plus imposés que ceux qui sont établis depuis longtemps, ce qui techniquement est vrai, et aussi que le système profite aux citoyens plus âgés et plus riches, ce qui est également logique. 

Le fait que la Californie ait aujourd'hui beaucoup perdu de son lustre et que sa population décline devrait aussi servir d'indicateur que rien n'est pas parfait dans le « Golden State » comme on appelle l’état le plus peuplé du pays. 

Mettre tout sur le dos de la « Prop 13 » pourrait aller bien trop vite et bien trop loin, mais quand il s'agit de blâmer rien n'est jamais facile ni parfait …

Commande en ligne cauchemardesque

Je me suis réveillé à 4h du matin et comme c'était un peu trop tôt pour me lever, j'ai médité et puis vers 5h du matin, j'ai décidé de dormir un peu plus. 

C’est là que j'ai ouvert ma porte d'entrée et d'abord vu ce qui ressemblait à une douzaine de paires de skis, dans des cartons, qui venaient d'être livrées chez moi, puis j'ai regardé plus loin et à ma totale stupéfaction, j'ai vu plus d’une centaine de planches de surf et des jet-skis et bateaux, tous dans leur emballage de livraison, entassés dans l’entrée et dans le jardin. 

Tout de suite j’ai compris que toute ma journée serait gâchée. « Où vais-je mettre tout ça ? » me suis-je demandé ? Brièvement, je me suis souvenu que j'avais reçu la même livraison la veille, mais que la societe de colisage avait tout repris. 

Ensuite, j'ai pensé au coût astronomique de cette commande en ligne que j’allais devoir payer. Je me sentais totalement démunis et impuissant. C'est là que je me suis réveillé. Je suis content de l'avoir fait. Sinon je serais mort d'une crise cardiaque !

Si j'étais Charles III

… Je tiendrais à ce que mon règne – aussi court soit-il – soit totalement différent. Je voudrais faire sensation et être un agent de changement. 

Je déclarerais qu'il est temps de mettre fin à cette pratique anachronique appelée monarchie, et mettre un terme à cette institution coûteuse et improductive qui ne se concentre que sur l'apparat et la tradition. Bien sûr, je mettrais de côté suffisamment d'argent pour que toute la famille royale puisse vive décemment et dignement pendant sa transition vers une vie normale.

Cela servirait de leçon au Prince Williams qui bave d’envie d’accéder au trône tout de suite. Si Charles ne fait pas cela maintenant, la monarchie telle que nous la connaissons souffrira une lente agonie débilitante, qui se terminera par sa disparition dans la colère, la frustration et l’insatisfaction du peuple britannique. 

C'est l'occasion pour Charles de laisser une marque forte sur notre présente civilisation. Il lui faudra juste faire ça en 2023, car si il décidait d’annoncer cette bonne nouvelle cette année, serait serait largement éclipsé pour l’attribution du titre d'homme de l'année que Time annonce fin Décembre et que recevra sans doute Volodymyr Zelenskyy.

Une drôle de réunion

Un de mes voisins m'a demandé il y a quelques jours si j’étais intéressé d'assister à une réunion à propos de nos prochaines taxes foncières qui s’annoncent en très forte hausse hausse. 

Bien que je sache qu'il n'y aura guère moyen d'espérer que notre comté va pouvoir les réduire, j'ai accepté son invitation un peu à contrecœur. Nous nous sommes donc retrouvés dans l'auditorium de 250 places de notre bibliothèque municipale et c’est tout juste si nous étions 30 participants. 

Sans que mon voisin me l’ai dit, cette réunion avait été organisée par le Parti républicain qui voulait tirer parti du mécontentement créé par la hausse des impôts. 

Non seulement la présentation était mal informée, préparée, et totalement décousue, mais il a a fallu commencer par réciter le Notre Père (plus du tout mon truc) et le Serment d'Allégeance. 

Après ma troisième suggestion de quitter les lieux faite à mon voisin (qui se trouve être un bon républicain), sentant que cette soirée était une totale perte de mon temps, j'ai réussi à faire sortir mon voisin de cette stupide réunion et de le ramener chez lui en rentrant à la maison. 

Je m’en ai pas éprouvé la moindre culpabilité (probablement à cause de la prière) !

Cinquante ans en arrière à Mt.Buller

Une belle après-midi de printemps et un moment de détente en attendant le début des cours collectifs de l’après midi, au pied du télésiège des « Blue Lifts ». 

Un jour où personne ne semblait pressé d’aller au boulot. C’était il y a juste un demi-siècle, quand l'ignorance était assurément un élément de bonheur essentiel en cette fin de saison d’hiver. 

Ce serait ma deuxième et dernière saison à enseigner le ski à Mt. Buller. J'allais envisager de revenir une troisième fois, mais je n'en avais plus la motivation, car il me fallait faire face à un tas de problèmes durs à résoudre après mon retour à l'école de ski d'Avoriaz. 

Les moniteurs de ski de gauche à droite sont : Serge †, Roland, Peewee, Heather, moi et Coucou …

 

Rêves californiens …

Pendant mon séjour en Californie, j'ai bien dormi car je conduisais beaucoup, mais j'ai malgré tout encore trouvée le temps de faire plusieurs rêves pendant mon sommeil dont j'étais exceptionnellement capable de me souvenir. 

L'un d'eux était assez bizarre pour mériter d'être noté. Tout a commencé dans mon village d’enfance de La Ranche, à Montriond, en Haute-Savoie. J'étais avec mon jeune voisin François Muffat, que je connais depuis qu'il est tout petit. Il avait offert de m'emmener en compagnie d’une inconnue skier à Avoriaz dans sa Range Rover. 

Celle-ci avait une galerie de toit et à l'arrière un autre porte ski vertical. J'ai donc tentée d’escalader ce dernier, en m’y accrochant fermement, en disant : « C'est toujours ma façon de faire habituelle, je m'accroche au porte ski arrière pendant que le véhicule roule, j’ai horreur de me trouver à l'intérieur d'une auto … » 

Quelque part, j'adore compliquer les choses dans mes rêves, alors que je recherche systématiquement l’inverse dans mon quotidien. Malheureusement, ma compagne n'a pas pu s’accrocher correctement comme je l’avais si bien fait, et j’ai du m’asseoir à contrecœur sur le siège arrière du 4x4. 

Nous avons pris la télécabine 3S, et une fois arrivés au sommet, nous avons décidé de skier « les Crôts  », cette piste populaire qui ramène les skieurs au départ des pistes. Tout d'abord, je voulais skier avec mes baskets, mais on m'a donné une paire de chaussures de ski qui m’allaient assez bien pour skier avec. 

Là, j'ai fait quelques grands virages sous les « Grillages » et j'ai continué à travers le terrain accidenté des « Câbles », qui se trouve juste en dessous de la télécabine 3S et des Chalets des Crôts, et j’ai skié ainsi jusqu'en bas. Je pensais que François serait impressionné. Peut-être l’était-il ; il faudra que je lui demande …

La Californie a-t-elle changé pour le mieux ?

Après toutes ces trente ou quarante dernières années, la Californie, comme du reste la planète toute entière, a évolué et évidemment pas toujours pour le mieux. 

La surpopulation dans les villes y est pour quelque chose, ainsi qu’une infrastructure vieillissante, des maisons et des bâtiments qui ne sont plus de première jeunesse, des impôts élevés et des habitants désabusés.

La circulation y est horrible, tout est cher et le temps se détériore (plus chaud). Est-ce que j'y vivrais un jour si je le pouvais ? Absolument pas, même si sa beauté naturelle dans les zones protégées est toujours aussi époustouflante. 

Il me semble aussi qu'après des années de prospérité, la Californie est fatiguée, à court de ressources et d’imagination pour continuer à se réinventer et à se refaire une beauté. 

Tout semble devenir moisi, terne, étouffant et ne peut plus rivaliser avec certaines régions comme le Colorado, l'Utah ou l'Idaho qui ont le vent en poupe, en tout car pendant encore un certain temps …

Hôtels minables et sushis ignobles en Californie

En arrivant à notre hôtel Comfort Inn à Ventura Beach, en Californie, nous avons réalisé qu’il nous était impossible de nous connecter à Internet dans la chambre. J'ai appelé la réceptionniste et elle, m'a dit d'appeler leur prestataire de services qui n'était pas pu nous aider, car il n'y avait pas de signal. 

Je suis descendu à la réception et celle-ci m’a dit qu'il n'y avait pas d'internet dans la chambre à cause d'un orage prévu en soirée. J'ai demandé à ce que nous changions de chambre avec ce service mais la jeune femme a refusé. La discussion s’est envenimée et comme cela n'a abouti à rien, nous avons décidé d'aller dîner. 

Nous n’avons trouvé qu’un restaurant de sushis à proximité, où la nourriture était absolument horrible, de plus comme il faisait trop chaud dedans nous avons mangé à l'extérieur mais avons dû nous battre contre un essaim de mouches en essayant de manger l'immangeable, mais la bonne nouvelle dans tout cela fut que l’affreux sushis ne nous a pas rendus malades! 

De retour à notre hôtel, j'ai demandé s'il y avait des chambres avec Internet, la réceptionniste a dit oui, mais comme la nôtre était une chambre bon marché, elle ne pouvait pas la changer. 

J'ai alors appelé Priceline, l’agence qui avait réservé la chambre, j'explique la situation, et en même temps je reçois un appel de la réception offrant une réduction de 40 dollars sur le prix de la chambre à moins que nous quittions l'hôtel et qu’elle nous rembourserait. 

J'ai dit que c'était impossible car il faisait déjà nuit et je n'avais aucune réservation ailleurs. J'ai commencé à me mettre en colère et j'ai demandé à l'agent Priceline d'obtenir un crédit de 75 dollars et je m’en contenterai. 

Il a réussi, nous sommes restés sans avoir d’internet mais avons quand même bien survécu !

La reine Elizabeth et ma mère

Ces deux femmes très importantes partagent une chose : L’âge de leur mort à 96 ans. 

Toutes les deux n'ont pas choisi leur destin préétabli. Ma mère est née dans une vallée alpine pauvre et isolée de Haute-Savoie, avec peu d'espoir quand à ses perspectives d’avenir, tandis qu'Elizabeth a eu beaucoup plus de chance en se retrouvant avec une cuillère en or massif fourrée dans sa bouche dès le départ. 

Ce n'était la faute d'aucune des deux, c'était juste la façon dont les cartes leur avaient été distribuées. Ma mère a travaillé très dur physiquement, n'a jamais connu de répit s'est démoli le corps à force de travail et a eu son esprit baignant constamment dans de gros soucis liés à sa survie et celle de sa famille. 

Son homologue britannique était cocoonée, entièrement prise en charge et a pu prétendre diriger un Empire pendant un certain temps, mais sans aucun mérite personnel. 

Ma mère aimait ses trois enfants alors que le monarque pouvait à peine les toucher et leur montrer l’amour qu’elle portrait pour eux. Le pauvre Charles a du attendre qu’il soit à moitie mort pour accéder au trône. Quelle vacherie !

Ma mère était anonyme pendant que la reine était célèbre, mais à la fin, elles sont toutes les deux devenues parfaitement égales, ce qui en dit long sur les choses stupides que les humains inventent pour hisser certains d'entre eux au-dessus de tout alors qu'en fait, l’ultime issue de la vie nous rend tous égaux.

Un trajet mémorable …

Conduire de Monterey jusqu’à Big Sur est une expérience inoubliable, ou du moins ça devrait l'être pour tous ceux ou celles qui ont la chance d’en faire l’expérience.  

J'avais anticipé depuis quelques années et hier cela m'est arrivé exactement comme je m'y attendais, ce qui en dit long en ces temps pendant lesquels rien n’est jamais assez bien et un petit rien nous frustre et nous déçoit bien trop vite. 

 

Nos yeux ont ainsi fait le plein de paysages magnifiques et nous sommes arrivés à la conclusion qu'en fin de compte, la Californie reste toujours un endroit remplie de magie. Nous pensons que nous n'oublierons jamais cette route emblématique et unique au monde. 

Peu de touristes la connaissent ou en font l’expérience et cela est bien dommage !

La Californie n'est plus ce qu'elle était !

Je me souviens à quel point j'étais impressionné lorsque j'ai découvert la Californie il y a plus de 50 ans, et puis ensuite à la fin des années 70 après m'être installé en Amérique. 

C'était comme si cet ẻtat au bord du Pacifique avait une grande longueur d’avance sur chaque endroit sur terre et était parfaitement positionné en place pour rester en tête pendant de longues années. Maintenant, cette merveilleuse région a l'air usée et fatiguée. 

Particulièrement ses maisons, ses infrastructures et le sentiment général que je dégage de tout cela. Peut-être suis-je devenu un peu trop blasé, ou peut-être est-ce à cause de trop d'années passées au Shangri-La qu’est devenu Park City s'est avéré être devenu ?

Je ne sais pas affirmer tout cela avec certitude, mais la Californie qui habitait mes rêves d'antan n'est plus ce qu’elle représentait pour moi autrefois …

Quand acheter mon forfait de ski me faisait sourire !

Au fil du temps, les choses ne cessent de changer, et parmi beaucoup d’entre elles, je me souviens à quel point j'étais heureux d’acheter mon forfait pour la saison de ski en septembre, date à laquelle ils étaient disponibles au meilleur prix.

Ces jours sont révolus depuis longtemps déjà ! Aujourd'hui, je n'aime pas la société de remontées mécaniques où je dois skier. D’accord, nous avons la chance d'avoir deux stations concurrentes, celle qui porte le nom de Park City et Deer Valley. 

Skier dans cette dernière station est devenu prohibitif, car cela me coûterait autour de 2 000 euros pour un forfait « Senior » à tarif réduit, alors qu’un forfait pour adulte à Park City Mountain (pas de prix spéciaux pour Seniors) ne coûte que 860 euros. 

Je préfère en plus le ski qu’offre Park City, même si la société est ignoble, mais c'est là qu’il faut savoir compromettre et accepter que mon grand sourire saisonnier d’antan se transforme en une moue désagréable (jusqu'à ce que je rechausse les skis, bien entendu !)

Routine matinale idéale !

Toutes mes matinées pourraient sembler ennuyeuses pour certains, mais après m'être réveillé et avoir médité, je vais allumer mon téléphone et mon PC, puis je prépare du café et, simultanément, j'écrase deux  bananes pour notre petit-déjeuner. 

Nous aimons manger nos bananes de cette façon et faisons cela depuis plus d'un quart de siècle. Donc, cette routine quotidienne continue, inchangée, sauf lorsque nous prenons la route et séjournons dans des hôtels. 

Si nous avons la chance de nous trouver dans un appartement ou une maison, la routine continue ininterrompue et mon cerveau trouve cela parfait pour se réveiller lentement et se préparer pour une nouvelle journée toujours remplie de surprises et d'occasions d'apprendre.

Vail Resorts sur la pente glissante

Samedi, j'achetais, bien à contrecœur, mes forfaits saison auprès de Vail Resorts pour skier à Park City. J'ai dit à contrecœur, car je n'ai plus aucun atome crochus pour cette entreprise. 

On ne peut avoir personne au téléphone, les numéros étant quasiment impossibles à trouver car Vail Resorts fait tout pour que ses clients n'utilisent que son site Web. Après avoir réussi à localiser ce numéro, j'ai parlé à Heather, une employée bien agréable qui m'a guidé tout au long d’un processus d’achat plutôt compliqué sur leur site Web. 

Lorsque nous sommes arrivés au montant total, le compte n’y était pas tout à fait car je me suis rendu compte que j'étais facturé 5 euros de plus par forfait de sois-disant « frais d'expédition ». Le lendemain, je rappelais et Jane, depuis les Philippines, me confirmait que le montant de 5 euros était bien pour chaque forfait acheté. 

Ce n’est bien évidemment pas une fortune, mais si l'on multiplie ce montant par les 2,1 millions de forfait Epic qu’a vendus Vail Resorts en 2021-22, cette charge pourrait se transformer en plus de 10 millions d’euros de revenus supplémentaires ! 

La veille, n’ayant pu voir ces frais avant de d’acheter mes forfait sur le site Web de Vail Resorts, j'ai protesté énergiquement et Heather a dit: « D'accord, prenez simplement possession de vos forfait au guichet des remontées mécaniques de Park City et j’ôte les frais d’expédition. Je lui ai demandé de bien dire à ses supérieurs que la façon de faire de Vail Resorts était insidieuse et malhonnête. 

C’est là qu’Heather, m’annonce que ma carte de crédit n'a pas été acceptée, alors qu’en même temps je vois flasher sur mon écran d’ordinateur un message selon lequel, American Express m'informe qu’un achat important vient d’être fait dans le montant dont nous parlions. Je dit alors à Heather que c'est bien la preuve que ma carte a du être acceptée. 

Elle n’arrive pas à l’admettre et me laisse encore poiroter en attente sur mon téléphone pendant 20 minutes supplémentaire en disant finalement, qu’elle me rappellerai le jour suivant. Le lendemain, alors que j’attends toujours le coup de fil d’Heather, (elle m'enverra finalement un e-mail, voir ci-dessous), je vérifie mon compte American Express et m’aperçois que le montant de la transaction facturé est affichée quatre fois, plus un montant un peu moindre. 

Finalement, après avoir passé deux ou trois heures de plus au téléphone entre Boulder, Park City et les Philippines, j'ai reçu une confirmation par e-mail grâce aux agents des Philippines qui de toute évidence étaient bien meilleurs que leurs homologues occidentaux. 

Enfin pour ajouter un peu l'humour à cette situation, l'agent du service à la clientèle de Park City m'a écrit que « Pour le moment, nous ne sommes pas en mesure de vous vendre vos forfaits Epic avec notre système de réservation », à l’instant même où j'ai reçu la confirmation ! 

Cet incroyable désordre confirme tout simplement la réputation tordue de Vail Resorts, les doigts crochus et l’infrastructure précaire de l’entreprise ainsi qu’un mépris total de ses clients.

À la recherche de l’endroit idéal ...

Vous voyez ce dont je veux parler, l’extrémité mythique de l’arc-en-ciel ! 

Pourtant, il ne se passe guère de mois sans voir un autre classement des « meilleurs endroits où il fait bon vivre », que ce soit aux États-Unis, en France, dans n'importe quel pays, continent ou de part le monde, et avec ça, des classements en tous genres, éparpillés de partout, avec plein de bonnes raisons pour en débattre et en discuter âprement. 

En fait, plus j'y pense, plus je crois que cet endroit idéal n'est guère que le fruit de notre imagination débridée ou le sous-produit de nos fantasmes les plus extrêmes qui soient. 

Ce lieu est probablement introuvable, car tous ces lieux emblématiques et idéalisés qui jaillissent parfois de nos cerveaux créatifs et agités sont introuvables, ou n'ont tout simplement jamais existé.

Ils sont tous énormément affectés par un virus sournois, constant et implacable appelé changement, et puisque le changement n'est plus nécessairement une mesure de progrès, nous ne pouvons rien faire pour changer cette sombre réalité.

Un danger de plus à haute altitude !

Je connaissais les graves dangers que représente le fait de trouver à très haute altitude, comme l'œdème pulmonaire ou l'œdème cérébral dont souffrent notamment les alpinistes évoluant en Himalaya. 

Ce que j’ignorai cependant, était un autre effet parallèle de la haute altitude sur les flatulences, émissions plus communément appelées  « péter ». Évidemment, il semble que plus on monte en altitude, plus on risque de péter. 

J'ai récemment lu un article sur SnowBrains qui m’a ouvert esprit et narines à ce danger éminent et parfois désagréable. Selon l'article, le syndrome, pour utiliser un terme plus scientifique, est connu sous le nom d'expulsion de flatulences à haute altitude ou EFHA.

Oui, vous avez bien lu, la vie en haute montagne peut faire péter davantage les gens qui s’y trouvent et pourrait constitue une excuse pratique et valide quand ce phénomène se produit lors d’une ascension en groupe. Il faut juste se souvenir de ce fait scientifique. 

Contrairement à sa version pulmonaire invalidante, ce syndrome est le plus souvent un désagrément bénin, à moins que vous ne suiviez de très près un « péteur » en série. De plus, des études informelles ont montré que les skieurs préfèrent Park City à la plupart des stations du Colorado situées à une altitude plus élevée, non seulement parce qu'ils peuvent respirer plus facilement, mais que l'air sent beaucoup, beaucoup mieux. 

Bien sûr, s'il arrive qu'un pet intempestif se manifeste, c’est un peu difficile de se servir de cette étude pour se disculper complètement, car cela ne se produit pas à basse altitude, c’est plutôt au dessus de 3 000 mètres que les échappements incontrôlées commencent, comme l'affirment les résultats de cette recherche, mais il est toujours bon de se souvenir de cette belle excuse scientifique à l’occasion !

Problème ? Non, une chance d'apprendre

L'heure du dîner est déjà passée, je prépare de l'agneau et quelques épis de maïs, apporte le tout sur notre balcon près du barbecue à gaz, tente d'allumer le gril et rien ne se passe. 

Pourtant, il y a assez de gaz dans la bouteille et quand je regarde en dessous de l’appareil pour voir ce qui ne va pas avec mes connexions de gaz, tout semble correct. Après une demi-douzaine de tentatives infructueuses, j'abandonne et ma femme doit tout préparer dans sa cuisine, je suis frustré, alors que faire ? 

Pendant que le dîner est en train de cuire, je vais sur YouTube, trouve une vidéo de dépannage pour la marque de barbecue en question et, alors que je me décrispe un peu, je réalise qu'un petit incident me donne l'occasion d'apprendre quelque chose de nouveau et de bien (j'espère ) réparer mon gril. 

Hier, j’ai bien appliqué la marche à suivre pour nettoyer les brûleurs et mon appareil est à nouveau tip-top ! À l'avenir, je vais toujours essayer d’éviter la frustration et de passer immédiatement à la recherche d’une bonne solution pour étayer mes connaissances et accumuler un peu plus de savoir-faire pour résoudre le problème. 

C'est ça, problème réglé ! 

Photos saisissantes, symboles de vie et de mort

Pendant des années et depuis 1935, une petite cabane a servit de refuge d'altitude, perchée à 3 675 mètres au col de la Fourche, sur l'arête Küffner, à la frontière franco-italienne, tout près du Mont-Blanc. Elle s’est maintenu là en dépit de son aspect précaire et de ses fondations fragiles, suspendue à 300 mètres au-dessus du glacier de la Brenva en contrebas. 

Ce refuge (aussi connu sous le nom du bivouac de la Fourche) était un abri pour certains alpinistes qui tentaient le Mont Maudit ou le Mont Blanc. Le 24 août, la petite structure a cessé d'exister lorsque la fonte du permafrost aurait déstabilisé les fondations fragiles de sa structure et l'aurait fait basculer en s'effondrant et en éparpillant ses matériaux de construction sur le glacier, en contrebas. 

Dieu merci, personne n'était à l'intérieur et aucune victime n'est donc a déplorer. Pour moi, ces images et cette histoire illustrent bien notre vie et notre mort et la façon dont nous nous accrochons à des fondations fragiles au mépris du danger, en survivant dans un environnement périlleux toute une vie durant, remplissant souvent un objectif ou une mission raisonnable, mais avec sa part de joies, de peines, de futilités et d’événements marquants. 

Tout cela jusqu’au moment où sans trop d'avertissement, tout dégringole et disparaît pour ne laisser presque rien derrière nous. Après, juste quelques vestiges épars et quelques souvenirs persistent.

En gardant ces images à l'esprit, soyons reconnaissants d'avoir le privilège de vivre, aussi précaire que notre vie nous semble être et en dépit de touts les dangers qui nous assaillent !