Récemment, Marielle Goitschel, la championne de ski qui décoiffe, a offert à une association caritative l'un des skis (200 cm) qu'elle a utilisés lorsque sa sœur Christine et elle-même ont remporté une médaille d'or et d'argent aux Jeux olympiques d'hiver d'Innsbruck en 1964.
Ce qui est frappant dans le ski présenté ici par Christine, est qu'il s'agit d'un Dynamic Compound RG5, pas du légendaire VR7, fabriqué à l'usine Dynamic de Sillans en Isère, mais également fabriqué à Sallanches, en Haute-Savoie par Starflex dans ce qui allait devenir l'usine Dynastar.Ce qui est encore plus significatif pour moi, c'est qu'un an plus tard, j'ai acheté une paire d'un modèle similaire Compound RG5 vendu sous la nouvelle marque Dynastar, qui était une contraction (Dyna-Star) de Dynamic et Starflex.
Enfin, mes nouvelles planches, tout comme celles des sœurs Goitschel, étaient montées avec une butée Salomon, pivot simple, "Émile Allais", associée à une plaque tournante Look très légère.
L'utilisation d'un tel piège à rat par de vrais championnes avait suffi à valider mon choix. Les puristes qui connaissent bien les fixations de ski, dont j’ai fait partie par la suite, auraient qualifié cet attelage en qualité de « casse-jambe » potentiel.
Cela dit, si la butée Salomon ne pouvait pas libérer la chaussure en forçant la pression de la bille sous tension, elle semblait être divinement intelligente pour se casser d’elle-même si le skieur se trouvait face à une situation de vie et de mort, comme en témoigne la photo, si votre vue et bonne et si vous regardez celle-ci d'assez près !
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