Je connaissais les graves dangers que représente le fait de trouver à très haute altitude, comme l'œdème pulmonaire ou l'œdème cérébral dont souffrent notamment les alpinistes évoluant en Himalaya.
Ce que j’ignorai cependant, était un autre effet parallèle de la haute altitude sur les flatulences, émissions plus communément appelées « péter ». Évidemment, il semble que plus on monte en altitude, plus on risque de péter.
J'ai récemment lu un article sur SnowBrains qui m’a ouvert esprit et narines à ce danger éminent et parfois désagréable. Selon l'article, le syndrome, pour utiliser un terme plus scientifique, est connu sous le nom d'expulsion de flatulences à haute altitude ou EFHA.
Oui, vous avez bien lu, la vie en haute montagne peut faire péter davantage les gens qui s’y trouvent et pourrait constitue une excuse pratique et valide quand ce phénomène se produit lors d’une ascension en groupe. Il faut juste se souvenir de ce fait scientifique.Contrairement à sa version pulmonaire invalidante, ce syndrome est le plus souvent un désagrément bénin, à moins que vous ne suiviez de très près un « péteur » en série. De plus, des études informelles ont montré que les skieurs préfèrent Park City à la plupart des stations du Colorado situées à une altitude plus élevée, non seulement parce qu'ils peuvent respirer plus facilement, mais que l'air sent beaucoup, beaucoup mieux.
Bien sûr, s'il arrive qu'un pet intempestif se manifeste, c’est un peu difficile de se servir de cette étude pour se disculper complètement, car cela ne se produit pas à basse altitude, c’est plutôt au dessus de 3 000 mètres que les échappements incontrôlées commencent, comme l'affirment les résultats de cette recherche, mais il est toujours bon de se souvenir de cette belle excuse scientifique à l’occasion !
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