lundi, septembre 06, 2021

Un premier tour du monde, 50e partie

Dans le langage populaire tel qu’il se pratiquait le long des bars de Mt. Buller, le mot « bird » (oiseau) était un mot utilisé très couramment par les garçons pour parler des filles dans le contexte social de cette petite station (aujourd'hui, cette façon de parler serait considérée comme très sexiste et particulièrement condescendante). 

Les oiseaux dont je veux parler, cependant, ont des plumes, et sont ceux qui volaient tout autour de nous, ou qui chantaient tôt le matin pour nous réveiller alors que nous aurions préféré rester au lit beaucoup plus longtemps. 

Beaucoup de ces volatiles avaient un chant très différent de ce que les hivernants peuvent entendre dans la plupart des stations de ski du monde où les quelques créatures volantes qui s’obstinent dans la froideur hivernale ne sont que des rapaces affamés, des choucas ou des corbeaux à l’affût des poubelles. 

Pas à Mt. Buller, la station de ski « exotique », qui abritait une variété de perroquets, comme les cacatoès, il y avait aussi des Kookaburras et des Rosellas qui sortaient du lot en véritables oiseaux paradisiaques. 

Ceux-ci ne ressemblaient à aucune autre espèce rencontrée dans les Alpes ou les Montagnes Rocheuses pendant une longue saison d’hiver toujours très monochrome. 

Ces oiseaux apportaient des couleurs, un peu de chaleur, et des chants qui faisaient rêver et sentaient bon le paradis !


Aucun commentaire: