S'il y a quelque chose qui a résisté avec succès à l'épreuve du temps et qui perdure encore après un demi-siècle, c'est l'amitié et l'excellent esprit de corps qui ont marqué notre petit groupe de moniteurs. Une amitié solide, remplie de complicité, sans jalousie, chicanes et agenda caché.
Il est dommage bien sûr qu'Alexis, Christophe et Jean-Pierre ne soient plus parmi nous (Serge Empereur qui faisait partie de l'équipe de 1972 est également décédé).Le récit de nos aventures et autre exploits australiens serait bien plus riche si JP avait pu corroborer mon récit et apporter sa part d'annecdotes, de faits miraculeux et d'exploits incroyables !
C'est aussi JP qui m'avait donné le tuyau qui avait conduit à mon embauche chez Look, et d’un seul coup de baguette magique, avait changé toute la donne pour moi ! De même, Alexis aurait pu partager ses appréhensions, inquiétudes et parfois aussi son exaspération en essayant de contrôler une équipe bien difficile à contenir.
C’est une fois de plus le moment de remercier Alexis de nous avoir donné l'opportunité de venir en Australie, d'améliorer notre anglais encore bien faible, de nous avoir aidé à mûrir un peu plus, et d'avoir largement élargi nos horizons. Il faut dire que sans des pionniers comme Émile Allais ou James Couttet, un entraîneur comme Honoré Bonnet, des skieurs comme Périllat, Killy, Goitschel et Famose, le ski français serait longtemps resté loin derrière l'Autriche.
Gérard est tout à fait d'accord ; il ajoute : « Moi aussi, je n'oublierai jamais ces autres gars qui ont traversé la planète pour venir skier à Mt. Buller et qui ont ainsi contribué à l'effort de promotion du ski français dans cette partie du monde. Le premier qui me vient à l'esprit c'est bien évidemment Alexis, qui a dirigé l'école de ski pendant 14 saisons, Jean-Pierre que je n'ai plus jamais revu depuis ces années, et tous ceux qui sont encore avec nous comme Michel Rudigoz, Maurice Jaun et bien d’autres, qui tous ont ouvert la voie à notre expérience unique… »
Il est absolument vrai que nous sommes tous redevables auprès ceux qui ont fait ce grand saut dans l’inconnu en 1966, pour promouvoir la technique du ski français à Mt. Buller, et tous ceux qui depuis ont continués à porter son flambeau.Tout le savoir-faire que nous avons acquis et perfectionné à Mt. Buller nous a fourni les outils qui allaient aider nos carrières, nous faire rencontrer des gens remarquables et acquérir une compréhension plus approfondie du secteur du ski, de son petit univers passionnant et de notre belle et précieuse planète ...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire