Si vous allez au restaurant n'importe où dans le monde, attendez-vous à ne pas trouver plus de la moitié de la capacité normale, que ce soit en terrasse ou à l'intérieur. Pourtant, les prix des prestations n'ont pas été multipliés par deux.
Le résultat est que le client peut profiter d'une expérience relativement sûre pour le même prix. Bien sûr, le propriétaire du restaurant devra ajuster sa structure de coûts, surtout en matière de l’utilisation de son personnel intelligente et en procédant à des améliorations de productivité pour conserver une rentabilité minimum. Difficile, mais pas forcément impossible.
Maintenant, appliquez la même logique aux stations de ski pour la saison à venir.
En l'absence de vaccin ou de solution médicale satisfaisante, la distance sociale réduira le débit des remontées mécaniques d'au moins 50%, cela inclut les personnes vivant sous un même toit et remontant ensemble qui pourront quelque peu équilibrer les gens qui montent seul sur une chaise biplace ou triplace, deux skieurs par quatre-places, deux skieurs à l'intérieur d'une télécabine construite pour en accueillir huit (a-t-on pensé à reconfigurer l’intérieur en plaçant les passagers dos-à-dos et en séparant la moitie de l’habitacle avec du plexiglas?), et en espérant qu'une chaise six places puisse en contenir trois (mais le trio ne sera pas à 1,80 mètres l'un de l'autre)!
Cela dit, la baisse de débit occasionnera d’impressionnantes queues qui n’existaient plus jusque là et représentera donc une perte importante pour l’usager. Mais qui va payer pour cela ? L'usager, l'opérateur ou un peu les deux ?
Question fondamentale, pourtant silence profond, nous avons encore aucune idée de ce que feront les stations, alors qu’il nous faut désormais décider d’acheter nos forfait dans les semaines qui viennent. Pas brillant tout ça !
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