À présent, Alterra et Vail Resorts ces deux consortiums du ski Nord Americain sont remplis d’anxiété en se demandant comment vendre leurs forfaits saison multi-stations.
Ils ont déjà inclus quelques remises afin de compenser une saison 2019-2020 raccourcie, ainsi qu'un programme d'assurance pour accompagner l'incertitude qui plane au dessus d’une saison post-Covid-19, mais en l'absence d’un plan bien ficelé et attrayant, il y a peu d'empressement ou d'enthousiasme de la part des skeurs, en dépit des dates limites précoces et arbitraires qui ont été mises en place pour forcer une décision.
À mon avis, il existe une bien meilleure façon de faire débloquer la situation, de briser l'anxiété persistante du public et de générer des revenus, au-delà de l'approche mièvre adoptée par les deux géants du ski américain.
Vendredi dernier, les Portes du Soleil, le plus grand réseau international de remontées mécaniques, à cheval sur la France et la Suisse, proposait 5 000 forfaits saison de ski à (presque) moitié prix qui ont trouvés preneurs en à peine quelques heures.
Rapide, simple, sensible et excitant !
Cette approche peu conventionnelle est le bon moyen de s’adresser aux skieurs qui sont indécis et qui ont besoin de basculer dans l’action avec tout l'enthousiasme nécessaire …
Alterra et Vail Resorts seraient-ils incapable de faire preuve de la même imagination créative ?
dimanche, mai 31, 2020
samedi, mai 30, 2020
Le dilemme du vélo
Peut-être parce que j’avance en âge et aussi parce que j’ai eu un peu trop de contacts brutaux avec le sol et mordu la poussière à de nombreuses occasions quand je suis tombe de ma bécane, je ne suis plus aussi enthousiaste qu’avant quand je dois enfourcher celle-ci à la fin de l’hiver.
Pourtant, contre toute attente, c'est exactement ce que j'ai fait mercredi. Je n'ai parcouru que 5 kilomètres, mais j'étais heureux d'avoir franchi le cap et de m’être réconcilié avec mon vélo.
Une autre raison au-delà de l'âge et des chutes douloureuses est le fait que le vélo est un nid à problèmes techniques telles que ceux qui frappent les pneus, les histoires de chaînes, dérailleurs et pédalier, ainsi qu’une myriade de petits détails embêtants qui contribuent à rendre l'expérience truffée d'incidents potentiellement ennuyeux.
Cela ne s’applique pas au ski, dans la mesure où ce sport est également centré sur un matériel très technique et une multitude de réglages ; cela dit, une fois sur les pistes, la probabilité d’ennui est minime par rapport à ce qui arrive à vélo.
C'est probablement pourquoi rien ne vaut la marche ou la randonnée quand on veut des loisirs à la fois simples et tranquilles. Cela dit, je compte jouer le jeu et je suis totalement ouvert et prêt à me remettre à rouler !
Pourtant, contre toute attente, c'est exactement ce que j'ai fait mercredi. Je n'ai parcouru que 5 kilomètres, mais j'étais heureux d'avoir franchi le cap et de m’être réconcilié avec mon vélo.
Une autre raison au-delà de l'âge et des chutes douloureuses est le fait que le vélo est un nid à problèmes techniques telles que ceux qui frappent les pneus, les histoires de chaînes, dérailleurs et pédalier, ainsi qu’une myriade de petits détails embêtants qui contribuent à rendre l'expérience truffée d'incidents potentiellement ennuyeux.
Cela ne s’applique pas au ski, dans la mesure où ce sport est également centré sur un matériel très technique et une multitude de réglages ; cela dit, une fois sur les pistes, la probabilité d’ennui est minime par rapport à ce qui arrive à vélo.
C'est probablement pourquoi rien ne vaut la marche ou la randonnée quand on veut des loisirs à la fois simples et tranquilles. Cela dit, je compte jouer le jeu et je suis totalement ouvert et prêt à me remettre à rouler !
vendredi, mai 29, 2020
Retour chez le dentiste !
Mercredi, je suis retourné chez le dentiste pour mon nettoyage semestriel.
Au début, j'étais un peu inquiet à propos de tous les virus Covid-19 à l'affût, prêt à envahir ma bouche et le reste de mes organes, et puis je me suis dit que cela ne pourrait pas être pire que d’aller au supermarché.
Quand je suis arrivé, quelqu'un a prit ma température et comme je suis toujours un gars vachement « cool », on m'a laissé me laver les mains, puis me gargariser avec une concoction capable de tuer un gros rat ; enfin, je me suis assis sur la chaise de torture.
J'étais entouré par une variété de flux d'air étudiés scientifiquement pour protéger le dentiste contre tous les virus que mon corps auraient pu dégager, y comprit tous ceux qui étaient encore inconnus de la communauté scientifique.
Au moment où j'écris ces lignes, je suis toujours en vie et ne présente aucun des symptômes redoutés. D’accord, je ne me sens pas encore tout à fait prêt à flâner sur une des plages archi-bondée de Californie, mais ma confiance dans le retour à la normale est montée d'un tout petit cran !
Au début, j'étais un peu inquiet à propos de tous les virus Covid-19 à l'affût, prêt à envahir ma bouche et le reste de mes organes, et puis je me suis dit que cela ne pourrait pas être pire que d’aller au supermarché.
Quand je suis arrivé, quelqu'un a prit ma température et comme je suis toujours un gars vachement « cool », on m'a laissé me laver les mains, puis me gargariser avec une concoction capable de tuer un gros rat ; enfin, je me suis assis sur la chaise de torture.
J'étais entouré par une variété de flux d'air étudiés scientifiquement pour protéger le dentiste contre tous les virus que mon corps auraient pu dégager, y comprit tous ceux qui étaient encore inconnus de la communauté scientifique.
Au moment où j'écris ces lignes, je suis toujours en vie et ne présente aucun des symptômes redoutés. D’accord, je ne me sens pas encore tout à fait prêt à flâner sur une des plages archi-bondée de Californie, mais ma confiance dans le retour à la normale est montée d'un tout petit cran !
jeudi, mai 28, 2020
Compliquée, la réouverture à Arapahoe
Hier, l'État du Colorado approuvait la réouverture partielle d'Arapahoe Basin, une petite station de ski pas très loin de Breckenridge, sous certaines conditions, comme un nombre total de skieurs et snowboardeurs limité à 600 par jour, et qui ont dû s'inscrire en ligne, la veille.
Une fois arrivés à la station, les skieurs devaient montrer leur confirmation e-mail imprimée avant de pour pouvoir se garer.
Les queues aux remontées mécaniques et le scannage des forfaits avaient été également révisés afin de d’éviter les attroupements.
Il est intéressant de noter que pour empêcher les employés des remontées mécaniques d'avoir à retenir des chaises à pinces fixes, ces remontées tournaient encore plus lentement.
La chose intéressante était que le port du masque devenait obligatoire si les 1 mètre 80 de distance sécuritaire ne pouvaient pas être maintenus, ce qui voulait dire que chaque chaise pouvait être remplie à capacité si le visage des skieurs était couvert. Cela dit, lorsque j'ai regardé la vidéo de la journée, un quatre-places ne recevait toujours que deux personnes ...
Plutôt une bonne nouvelle, alors que le reste m’a paru quand même assez compliqué. Le ski n’est déjà pas un sport facile à pratiquer. Pourrais-t-on simplifier d’avantage ?
Une fois arrivés à la station, les skieurs devaient montrer leur confirmation e-mail imprimée avant de pour pouvoir se garer.
Les queues aux remontées mécaniques et le scannage des forfaits avaient été également révisés afin de d’éviter les attroupements.
Il est intéressant de noter que pour empêcher les employés des remontées mécaniques d'avoir à retenir des chaises à pinces fixes, ces remontées tournaient encore plus lentement.
La chose intéressante était que le port du masque devenait obligatoire si les 1 mètre 80 de distance sécuritaire ne pouvaient pas être maintenus, ce qui voulait dire que chaque chaise pouvait être remplie à capacité si le visage des skieurs était couvert. Cela dit, lorsque j'ai regardé la vidéo de la journée, un quatre-places ne recevait toujours que deux personnes ...
Plutôt une bonne nouvelle, alors que le reste m’a paru quand même assez compliqué. Le ski n’est déjà pas un sport facile à pratiquer. Pourrais-t-on simplifier d’avantage ?
mercredi, mai 27, 2020
La télécommande télé est ressuscitée !
J'essaie de baisser le son sur mon téléviseur connecté et je réalise que la télécommande ne fonctionne plus. Je change les deux piles AA, mais toujours rien.
Ma femme suggère que les nouvelles batteries sont peut-être mauvaises. Je les change avec celles contenue dans une télécommande similaire du téléviseur connecté de la chambre à coucher ; encore rien. Je remets les piles dans cette deuxième télécommande, je la pointe vers la télé, et tout fonctionne parfaitement.
Le problème n'est donc pas avec les piles, mais la télécommande qui ne fonctionne plus. Je vais donc devoir en en racheter une nouvelle. Cinquante dollars ? Peut être. J’effectue une recherche sur Google : « Problème avec télécommande Samsung Smart TV », et je vois une liste de télécommandes de remplacement dans les vingt dollars.
C’est alors que je remarque un lien qui annonce : « Comment résoudre les problèmes de fonctionnement de votre télécommande ? » Par pure curiosité, je clique sur le lien, lis les instructions, les suis sans y croire du tout, et ça marche !
Le miracle se produit, ma télécommande ressuscite et la vie continue ...
Ma femme suggère que les nouvelles batteries sont peut-être mauvaises. Je les change avec celles contenue dans une télécommande similaire du téléviseur connecté de la chambre à coucher ; encore rien. Je remets les piles dans cette deuxième télécommande, je la pointe vers la télé, et tout fonctionne parfaitement.
Le problème n'est donc pas avec les piles, mais la télécommande qui ne fonctionne plus. Je vais donc devoir en en racheter une nouvelle. Cinquante dollars ? Peut être. J’effectue une recherche sur Google : « Problème avec télécommande Samsung Smart TV », et je vois une liste de télécommandes de remplacement dans les vingt dollars.
C’est alors que je remarque un lien qui annonce : « Comment résoudre les problèmes de fonctionnement de votre télécommande ? » Par pure curiosité, je clique sur le lien, lis les instructions, les suis sans y croire du tout, et ça marche !
Le miracle se produit, ma télécommande ressuscite et la vie continue ...
mardi, mai 26, 2020
Quand le temps ronge la patience ...
Nous courons tous après le temps; il ne semble jamais y en avoir assez de cet élément si fugace, car la plupart d'entre nous veulent faire tout bouger, de plus en plus vite. Cette poursuite frénétique consistant à faire plus de choses avec moins de temps a un effet désastreux sur notre patience.
L'humanité entière veut tout, tout de suite, et a oublié que de nombreux éléments de la vie prennent encore du temps, tout comme les semis qui poussent dans le potager, le processus d'apprentissage, les saisons et la plupart de ce qui constitue notre vie en général.
Cette déconnexion oppose le manque de temps et la nécessité d’être patient en nous déchirant sans arrêt. La situation pandémique actuelle n'est qu'un facteur de stress supplémentaire qui rend cette dichotomie plus visible et beaucoup plus douloureuse.
Il faut que nous apprenions à redécouvrir la patience et à prendre les choses de la vie un tout petit peu plus lentement ...
L'humanité entière veut tout, tout de suite, et a oublié que de nombreux éléments de la vie prennent encore du temps, tout comme les semis qui poussent dans le potager, le processus d'apprentissage, les saisons et la plupart de ce qui constitue notre vie en général.
Cette déconnexion oppose le manque de temps et la nécessité d’être patient en nous déchirant sans arrêt. La situation pandémique actuelle n'est qu'un facteur de stress supplémentaire qui rend cette dichotomie plus visible et beaucoup plus douloureuse.
Il faut que nous apprenions à redécouvrir la patience et à prendre les choses de la vie un tout petit peu plus lentement ...
lundi, mai 25, 2020
Tirer le positif de cette crise
Cette terrible crise de Covid-19 nous offre deux options : soit nous nous focalisons sur la gravité de la situation, présente et future, soit nous en profitons pour planifier nos journée de manière constructive afin d’améliorer nos vies et de les rendre les plus satisfaisantes possible, quelles que soient les circonstances extérieures.
C'est vital, car le bombardement continu de mauvaises nouvelles dont nous faisons l’objet a un effet néfaste sur notre santé mentale.
Non seulement il nous paralyse, comme la morsure du prédateur sur sa proie, avant qu’il la tue, mais cela gaspille notre précieux temps déjà limité.
Plutôt avoir une multitude de plans chargés qui peuvent inclure exercice, sports, jardinage, bricolage, divertissement et une myriade de tâches qui ont toujours été sur notre liste mais qui n'ont jamais, jamais suffisamment attiré notre attention pour qu’on s’en débarrasse.
Jamais l’occasion n’aura été aussi propice de s’attaquer à ces problèmes et les éliminer une fois pour toute. Il y aura encore plein de choses à faire quand le virus sera écrasé ...
C'est vital, car le bombardement continu de mauvaises nouvelles dont nous faisons l’objet a un effet néfaste sur notre santé mentale.
Non seulement il nous paralyse, comme la morsure du prédateur sur sa proie, avant qu’il la tue, mais cela gaspille notre précieux temps déjà limité.
Plutôt avoir une multitude de plans chargés qui peuvent inclure exercice, sports, jardinage, bricolage, divertissement et une myriade de tâches qui ont toujours été sur notre liste mais qui n'ont jamais, jamais suffisamment attiré notre attention pour qu’on s’en débarrasse.
Jamais l’occasion n’aura été aussi propice de s’attaquer à ces problèmes et les éliminer une fois pour toute. Il y aura encore plein de choses à faire quand le virus sera écrasé ...
dimanche, mai 24, 2020
Ce lien entre regrets et bonheur
Pour faire suite au blog d'hier, je reste convaincu que l'intensité des regrets doit toujours être associée au degré de bonheur (ou de malheur) que ceux-ci peuvent causer.
En fait, il y a deux problèmes avec les regrets. Il y a des décisions qui entraînent des conséquences prévisibles et des décisions dont l'issue est impossible à prévoir.
À titre d’exemple, nous avions une fois acheté deux beaux terrains à bâtir attenants, dans un nouveau lotissement et au lieu de les garder séparés, nous avions décidé de construire une maison à cheval sur les deux. C'était une erreur qui était prévisible dès le départ, mais que nous avions choisi d'ignorer.
D’un autre coté, j'ai pris de nombreuses décisions pour lesquelles le résultat final était pratiquement impossible à anticiper, soit parce que l’issue était trop subjective, soit trop difficile à quantifier, et cela revenait presque à jeter les dés,.
En fait, cela aurait été tout à fait cela, si des éléments comme l'intuition, la passion ou des sentiments très spécifiques, n’étaient pas entrés en ligne de compte. Lorsque les décisions sont prises de cette façon, les regrets ont peu de chance de se manifester.
En conclusion, si vous voulez prendre des décisions sans risquer de regrets, mesurez toujours l’impact qu’ils pourront avoir sur votre bonheur avant de décider. Vous vous tromperez rarement!
En fait, il y a deux problèmes avec les regrets. Il y a des décisions qui entraînent des conséquences prévisibles et des décisions dont l'issue est impossible à prévoir.
À titre d’exemple, nous avions une fois acheté deux beaux terrains à bâtir attenants, dans un nouveau lotissement et au lieu de les garder séparés, nous avions décidé de construire une maison à cheval sur les deux. C'était une erreur qui était prévisible dès le départ, mais que nous avions choisi d'ignorer.
D’un autre coté, j'ai pris de nombreuses décisions pour lesquelles le résultat final était pratiquement impossible à anticiper, soit parce que l’issue était trop subjective, soit trop difficile à quantifier, et cela revenait presque à jeter les dés,.
En fait, cela aurait été tout à fait cela, si des éléments comme l'intuition, la passion ou des sentiments très spécifiques, n’étaient pas entrés en ligne de compte. Lorsque les décisions sont prises de cette façon, les regrets ont peu de chance de se manifester.
En conclusion, si vous voulez prendre des décisions sans risquer de regrets, mesurez toujours l’impact qu’ils pourront avoir sur votre bonheur avant de décider. Vous vous tromperez rarement!
samedi, mai 23, 2020
Mon plus grand regret ?
Je n'ai pas beaucoup de regrets, mais si je devais en choisir un qui pourrait avoir affecté ma vie, je dirais que c'était mon manque de concentration et de motivation quand j'étais en classes de sixième, cinquième et quatrième.
Dans ces premières années si importantes de collège, je n'ai absolument rien fait et je n'ai pas seulement perdu trois ans, mais plutôt quatre ans car j'ai dû redoubler ma quatrième. À ce jour, je ne peux toujours pas expliquer pourquoi j'étais tant désengagé et si paresseux.
D'une part, je manquais totalement de maturité. De plus, je n'admettais pas ou ne voulais pas admettre que je ne comprendrais pas certains concepts et je finissait par m’enterrer d’avantage en niant l’évidence et refusant de demander assez tôt de l’aide pour m’en sortir.
Cela dit, même si j'avais demandé, il n'est pas certain qu'il y aurait eu quelqu'un disposé à intervenir et à m'aider. Mon expérience fut affreuse et traumatisante et je blâme également le fait que je n'avais personne pour me guider ou m'aider, au vu de mon comportement et de mes résultats lamentables.
Une telle aide aurait-elle pu m’aider ? Peut-être, mais encore une fois, il est difficile de le dire avec certitude.
Était-ce mon destin ? J'espère que non. Rétrospectivement, je suis certain que j'ai gaspillé les ressources la plus importante qui m'aient été données, à savoir la combinaison de temps et de capacité d'apprendre, mais encore une fois, qui sait vraiment ?
Au bout du compte, cette occasion manquée ne peut être jugée que par la réponse à la question « Serais-je plus heureux maintenant si je n'avais sombré dans la négligence ? » La réponse est « Probablement pas beaucoup plus, et au pire, peut-être moins ».
Ça suffit, un bon score de plus dans la catégorie « Aucun regret ! »
Dans ces premières années si importantes de collège, je n'ai absolument rien fait et je n'ai pas seulement perdu trois ans, mais plutôt quatre ans car j'ai dû redoubler ma quatrième. À ce jour, je ne peux toujours pas expliquer pourquoi j'étais tant désengagé et si paresseux.
D'une part, je manquais totalement de maturité. De plus, je n'admettais pas ou ne voulais pas admettre que je ne comprendrais pas certains concepts et je finissait par m’enterrer d’avantage en niant l’évidence et refusant de demander assez tôt de l’aide pour m’en sortir.
Cela dit, même si j'avais demandé, il n'est pas certain qu'il y aurait eu quelqu'un disposé à intervenir et à m'aider. Mon expérience fut affreuse et traumatisante et je blâme également le fait que je n'avais personne pour me guider ou m'aider, au vu de mon comportement et de mes résultats lamentables.
Une telle aide aurait-elle pu m’aider ? Peut-être, mais encore une fois, il est difficile de le dire avec certitude.
Était-ce mon destin ? J'espère que non. Rétrospectivement, je suis certain que j'ai gaspillé les ressources la plus importante qui m'aient été données, à savoir la combinaison de temps et de capacité d'apprendre, mais encore une fois, qui sait vraiment ?
Au bout du compte, cette occasion manquée ne peut être jugée que par la réponse à la question « Serais-je plus heureux maintenant si je n'avais sombré dans la négligence ? » La réponse est « Probablement pas beaucoup plus, et au pire, peut-être moins ».
Ça suffit, un bon score de plus dans la catégorie « Aucun regret ! »
vendredi, mai 22, 2020
Ma courte carrière de géomètre
Quand j'ai commencé à enseigner le ski à Avoriaz, au dessus de Morzine, ma plus grande inquiétude et ma préoccupation principale, en dehors de tout le plaisir que m’apportais le monitorat, étaient « Que vais-je bien faire pendant le printemps, l’été et l'automne ? »
Je ne voulais pas rester dans le secteur de la restauration comme le reste de ma famille, je n'envisageais pas d'ouvrir une boutique de souvenirs comme mon frère était en train de le faire, et je cherchais désespérément un travail magique qui me passionnerait et qui me permettrait de gagner assez d'argent pour survivre le reste de l'année.
J'avais pensé qu'une carrière de géomètre pourrait satisfaire ces besoins. Bien sûr, je n'avais ni l'expérience, ni la formation et ni le diplôme requis pour me mettre à mon propre compte. J’aurais dû faire une grande école à temps plein pendant cinq ans au Mans, à Strasbourg ou à Paris.
Ces options n'étant plus possibles, j’avais alors conclu, moi l'éternel optimiste, que je pourrais commencer en tant qu'apprenti et suivre des cours par correspondance pour passer l’examen nécessaire.
Il y a un demi-siècle, j'avais donc écrit à un nombre de géomètres-experts pour leur demander du travail. L’un d’entre eux, établit à Saint-Gervais, une station de ski et de montagne tout près de Chamonix, m’avais alors proposé un emploi au salaire minimum. Il me fallait juste trouver un logement et tout allait « rouler ».
Après quelques mois de travail (c'était du temps des instruments optiques, bien avant le GPS et les outils numériques modernes), j'ai vite réalisé que même si cette occupation me permettait de travailler en plein air, elle était plutôt ennuyeuse, répétitive et pas du tout créative.
En même temps, la quantité d'étude et de travail requise me semblait énorme, pour ne pas dire impossible, et j'ai courageusement décidé de jeter l’éponge suffisamment tôt pour me faire embaucher par mon frère et vendre des souvenirs aux touristes ...
Je ne voulais pas rester dans le secteur de la restauration comme le reste de ma famille, je n'envisageais pas d'ouvrir une boutique de souvenirs comme mon frère était en train de le faire, et je cherchais désespérément un travail magique qui me passionnerait et qui me permettrait de gagner assez d'argent pour survivre le reste de l'année.
J'avais pensé qu'une carrière de géomètre pourrait satisfaire ces besoins. Bien sûr, je n'avais ni l'expérience, ni la formation et ni le diplôme requis pour me mettre à mon propre compte. J’aurais dû faire une grande école à temps plein pendant cinq ans au Mans, à Strasbourg ou à Paris.
Ces options n'étant plus possibles, j’avais alors conclu, moi l'éternel optimiste, que je pourrais commencer en tant qu'apprenti et suivre des cours par correspondance pour passer l’examen nécessaire.
Il y a un demi-siècle, j'avais donc écrit à un nombre de géomètres-experts pour leur demander du travail. L’un d’entre eux, établit à Saint-Gervais, une station de ski et de montagne tout près de Chamonix, m’avais alors proposé un emploi au salaire minimum. Il me fallait juste trouver un logement et tout allait « rouler ».
Après quelques mois de travail (c'était du temps des instruments optiques, bien avant le GPS et les outils numériques modernes), j'ai vite réalisé que même si cette occupation me permettait de travailler en plein air, elle était plutôt ennuyeuse, répétitive et pas du tout créative.
En même temps, la quantité d'étude et de travail requise me semblait énorme, pour ne pas dire impossible, et j'ai courageusement décidé de jeter l’éponge suffisamment tôt pour me faire embaucher par mon frère et vendre des souvenirs aux touristes ...
jeudi, mai 21, 2020
Mais à quoi l'Amérique aspire-t-elle ?
Le mieux, pour répondre à ma question est d’examiner l'histoire de l’aspirateur ménager.
Le premier aspirateur manuel a été inventé par Daniel Hess de West Union, en Iowa, vers 1860.
L'Amérique et l'humanité ont dû attendre jusqu'à la fin du 19e siècle pour voir l'introduction d’aspirateurs électriques, bien que les premiers prototypes utilisaient déjà de l'air soufflé pour nettoyer au lieu d'aspirer.
Mais c'est en fait un Britannique, Walter Griffiths, à qui nous devons le premier aspirateur électrique, portable qui a été commercialisé à l’intention des ménages à partir de1905.
Cela dit, j’observe qu’alors que l'Europe continentale balayait encore ses cuisines et ses chambres, L'Amérique et l'Angleterre aspiraient déjà.
Cela explique pourquoi vous voyez rarement des Américains utiliser un balai (la plupart ne savent du reste pas comment s’en servir), mais vous devez admettre que posséder et utiliser un aspirateur est tout aussi américain que la tarte aux pommes ou le port d’arme à feu.
Pour trouver des «balayeurs» vraiment compétents il faut aller en Europe, Corée du Nord et le reste du monde en voie de développement !
Le premier aspirateur manuel a été inventé par Daniel Hess de West Union, en Iowa, vers 1860.
L'Amérique et l'humanité ont dû attendre jusqu'à la fin du 19e siècle pour voir l'introduction d’aspirateurs électriques, bien que les premiers prototypes utilisaient déjà de l'air soufflé pour nettoyer au lieu d'aspirer.
Mais c'est en fait un Britannique, Walter Griffiths, à qui nous devons le premier aspirateur électrique, portable qui a été commercialisé à l’intention des ménages à partir de1905.
Cela dit, j’observe qu’alors que l'Europe continentale balayait encore ses cuisines et ses chambres, L'Amérique et l'Angleterre aspiraient déjà.
Cela explique pourquoi vous voyez rarement des Américains utiliser un balai (la plupart ne savent du reste pas comment s’en servir), mais vous devez admettre que posséder et utiliser un aspirateur est tout aussi américain que la tarte aux pommes ou le port d’arme à feu.
Pour trouver des «balayeurs» vraiment compétents il faut aller en Europe, Corée du Nord et le reste du monde en voie de développement !
mercredi, mai 20, 2020
Pourquoi n'ai jamais eu un « pick-up truck » ?
Après 43 ans d’ Amérique, je n'ai jamais possédé de « pick-up truck », cette camionnette que l’on voit partout sur ce continent. Ce refus peut être considéré comme anti-américain, mais il est néanmoins indéniable.
C’est vrai cependant, que lorsque je me suis installé aux États-Unis, j’adorais toutes ces petites camionnettes Datsun et Toyota que je voyais partout en Californie lorsque je me rendais dans cet État.
En fait, il ne m’était guère possible d’en avoir un à New York, là où j'habitais, car pour des raisons de réglementation locales, les camionnettes étaient classifiées en tant que véhicules commerciaux et je n'aurais pas eu accès à la plupart des voies routières que j'utilisais pour me rendre au travail.
Mis à part cette considération, j'aurais eu beaucoup de mal à justifier l’achat d’une camionnette à deux places et j’avais jeté mon dévolu sur un petit break. Au fil des années, la camionnette américaine typique a pris du poids, vu son volume augmenter énormément, est devenue de plus en plus haute sur pattes avant d’être consacrée comme le mode de transport « macho » par excellence.
Quand j’ai déménagé dans les montagnes rocheuses, je voulais quatre roues motrices mais au milieu des années 80, aucune camionnette sur le marché n’offrait ce type de traction, c'était donc une raison supplémentaire pour laquelle j'ai raté l'expérience du « pick-up ».
Plus tard, les fonctionnalités de cabine allongée, de traction intégrale et de grand confort offertes par ces gros véhicules n'étaient plus assez attrayantes pour m'éloigner du SUV d’aujourd’hui.
De plus, je n’appréciais pas le comportement routier de ces véhicules, leur consommation d’essence considérable, leur taille énorme et leur poids excessif.
C'est tout simplement pourquoi les camionnettes américaines et moi se sont croisés au cours de ma vie américaine sans jamais se réunir de manière intime et durable.
C’est vrai cependant, que lorsque je me suis installé aux États-Unis, j’adorais toutes ces petites camionnettes Datsun et Toyota que je voyais partout en Californie lorsque je me rendais dans cet État.
En fait, il ne m’était guère possible d’en avoir un à New York, là où j'habitais, car pour des raisons de réglementation locales, les camionnettes étaient classifiées en tant que véhicules commerciaux et je n'aurais pas eu accès à la plupart des voies routières que j'utilisais pour me rendre au travail.
Mis à part cette considération, j'aurais eu beaucoup de mal à justifier l’achat d’une camionnette à deux places et j’avais jeté mon dévolu sur un petit break. Au fil des années, la camionnette américaine typique a pris du poids, vu son volume augmenter énormément, est devenue de plus en plus haute sur pattes avant d’être consacrée comme le mode de transport « macho » par excellence.
Quand j’ai déménagé dans les montagnes rocheuses, je voulais quatre roues motrices mais au milieu des années 80, aucune camionnette sur le marché n’offrait ce type de traction, c'était donc une raison supplémentaire pour laquelle j'ai raté l'expérience du « pick-up ».
Plus tard, les fonctionnalités de cabine allongée, de traction intégrale et de grand confort offertes par ces gros véhicules n'étaient plus assez attrayantes pour m'éloigner du SUV d’aujourd’hui.
De plus, je n’appréciais pas le comportement routier de ces véhicules, leur consommation d’essence considérable, leur taille énorme et leur poids excessif.
C'est tout simplement pourquoi les camionnettes américaines et moi se sont croisés au cours de ma vie américaine sans jamais se réunir de manière intime et durable.
mardi, mai 19, 2020
Carte des risques d'hospitalisation « Covid » aux États-Unis ...
Hier, le New York Times a publié une carte montrant où, en Amérique, les risques de maladie grave liés au Covid-19 sont les plus élevés, en comparant différentes régions à la moyenne nationale.
L’étude était basé sur une estimation de la population adulte, qui dans chaque comté, présentent une ou plusieurs des conditions suivantes : Diabète, hypertension artérielle, obésité, maladies cardiaques et maladies pulmonaires chroniques, en utilisant les données d'enquête du CDC (Centre américain de contrôle et prévention des maladies infectieuses).
Au cours de la crise que nous traversons, la majorité des patients hospitalisés à cause du virus présentaient une ou plusieurs de ces conditions sanitaires.
Bien sûr, cela n’a rien à voir avec la probabilité ou non qu’un individu soit victime de la maladie, mais cela montre que notre comté de Summit, en Utah, où se situe Park City, est plutôt privilégié.
Jusqu’à présent, je croyais que c'était notre air sec qui nous préservait, alors qu'en fait il semble que ce soit notre bonne forme physique.
Une bonne raison d'éviter les balades en Virginie-Occidentale ; restons plutôt bien tranquillement à Park City !
L’étude était basé sur une estimation de la population adulte, qui dans chaque comté, présentent une ou plusieurs des conditions suivantes : Diabète, hypertension artérielle, obésité, maladies cardiaques et maladies pulmonaires chroniques, en utilisant les données d'enquête du CDC (Centre américain de contrôle et prévention des maladies infectieuses).
Au cours de la crise que nous traversons, la majorité des patients hospitalisés à cause du virus présentaient une ou plusieurs de ces conditions sanitaires.
Bien sûr, cela n’a rien à voir avec la probabilité ou non qu’un individu soit victime de la maladie, mais cela montre que notre comté de Summit, en Utah, où se situe Park City, est plutôt privilégié.
Jusqu’à présent, je croyais que c'était notre air sec qui nous préservait, alors qu'en fait il semble que ce soit notre bonne forme physique.
Une bonne raison d'éviter les balades en Virginie-Occidentale ; restons plutôt bien tranquillement à Park City !
lundi, mai 18, 2020
Mon idée sur le futur économique
Maintenant que tout le monde semble enthousiaste à l'idée de retourner au travail et de gagner sa vie de manière réelle plutôt que de compter sur les largesses du gouvernement, les grandes questions qu'il est juste de se poser peuvent être formulées comme suit:
Ce ne sera qu'une fraction du volume que nous connaissions alors, et de nombreux éléments changeront pour toujours. D'une part, notre endettement considérablement accru nous entraînera vers le bas et forcera les gouvernements à nous imposer davantage.
Attendez-vous à ce que les PIB baissent de 15 à 25% dans la plupart des pays. La déflation fera partie de notre vie quotidienne tandis que le logement et le marché boursier deviendront soudainement beaucoup plus abordables.
Il est aussi fort probable que les gouvernements prendront mieux soin de leurs citoyens, en particulier dans le domaine des soins de santé, de l’amortisseur social et de l'environnement planétaire, et tout cela coûtera aussi très cher.
Enfin, les loisirs, le tourisme, les voyages d'affaires et l'éducation tels que nous les connaissions jusqu’alors vont tous changer énormément.
Reparlons-en dans trois ans ...
- L'économie reviendra-t-elle immédiatement à ce qu’elle était auparavant ?
- Cela prendra-t-il beaucoup plus de temps qu’on pourrait penser ?
- Combien de temps alors faudra-il attendre avant que nous retournions à une vie « normale » ?
- Ou peut-être, peut-on même songer à revenir à une vie « normale » ?
Ce ne sera qu'une fraction du volume que nous connaissions alors, et de nombreux éléments changeront pour toujours. D'une part, notre endettement considérablement accru nous entraînera vers le bas et forcera les gouvernements à nous imposer davantage.
Attendez-vous à ce que les PIB baissent de 15 à 25% dans la plupart des pays. La déflation fera partie de notre vie quotidienne tandis que le logement et le marché boursier deviendront soudainement beaucoup plus abordables.
Il est aussi fort probable que les gouvernements prendront mieux soin de leurs citoyens, en particulier dans le domaine des soins de santé, de l’amortisseur social et de l'environnement planétaire, et tout cela coûtera aussi très cher.
Enfin, les loisirs, le tourisme, les voyages d'affaires et l'éducation tels que nous les connaissions jusqu’alors vont tous changer énormément.
Reparlons-en dans trois ans ...
dimanche, mai 17, 2020
Vacances en Turquie !
Il y a cinquante ans jour pour jour, je quittais de Paris pour Kuşadası, une station balnéaire sitee sur la côte égéenne en Turquie.
Avec mes collègues de l'école de ski d'Avoriaz, nous étions en route pour des vacances d'une semaine au Club Med. Un endroit rêvé pour de belles vacances. Nous avions atterri à Izmir, fait une longue excursion à Istanbul, avec visite de Sainte-Sophie, de la Mosquée Bleue et du Palais de Topkapi.
Le voyage avait été payé par une sorte de caisse noire qui était le produit des retenues sur nos revenus.
Cela fonctionnait un peu comme ceci: un moniteur de ski débutant avec un niveau « Capacitaire », comme moi, se voyait retenir 40% de ce qu’il gagnait. Les jardinières d’enfants contribuaient à raison de 50%. Un moniteur diplômé « Auxiliaire » ne cédait que 25%, tandis que son homologue « National » ne contribuerait qu'un montant de 15%.
De plus, la maîtrise d'une langue étrangère, un diplôme de guide de haute-montagne ou d’entraîneur de ski réduisait la retenue applicable de 5 %. Les moniteurs qualifiés pour le Challenge se voyaient également octoyés une réduction de 2%.
Toutes ces retenues servaient à couvrir le loyer, les frais de fonctionnement, le personnel administratif (généralement une secrétaire-réceptionniste), le directeur technique (payé autant que le moniteur le mieux rémunéré) et le directeur (payé comme le meilleur moniteur, plus environ 15%).
Quand, et s'il restait de l'argent, celui-ci était réparti entre les moniteurs diplômés et, dans ce cas particulier, ce reste avait servi à payer pour ce merveilleux voyage. Il était donc assez évident que j'avais contribué une bonne partie de mes revenus à ce que ce voyage m’aurait coûté si j’avais dû me l’offrir !
Avec mes collègues de l'école de ski d'Avoriaz, nous étions en route pour des vacances d'une semaine au Club Med. Un endroit rêvé pour de belles vacances. Nous avions atterri à Izmir, fait une longue excursion à Istanbul, avec visite de Sainte-Sophie, de la Mosquée Bleue et du Palais de Topkapi.
Le voyage avait été payé par une sorte de caisse noire qui était le produit des retenues sur nos revenus.
Cela fonctionnait un peu comme ceci: un moniteur de ski débutant avec un niveau « Capacitaire », comme moi, se voyait retenir 40% de ce qu’il gagnait. Les jardinières d’enfants contribuaient à raison de 50%. Un moniteur diplômé « Auxiliaire » ne cédait que 25%, tandis que son homologue « National » ne contribuerait qu'un montant de 15%.
De plus, la maîtrise d'une langue étrangère, un diplôme de guide de haute-montagne ou d’entraîneur de ski réduisait la retenue applicable de 5 %. Les moniteurs qualifiés pour le Challenge se voyaient également octoyés une réduction de 2%.
Toutes ces retenues servaient à couvrir le loyer, les frais de fonctionnement, le personnel administratif (généralement une secrétaire-réceptionniste), le directeur technique (payé autant que le moniteur le mieux rémunéré) et le directeur (payé comme le meilleur moniteur, plus environ 15%).
Quand, et s'il restait de l'argent, celui-ci était réparti entre les moniteurs diplômés et, dans ce cas particulier, ce reste avait servi à payer pour ce merveilleux voyage. Il était donc assez évident que j'avais contribué une bonne partie de mes revenus à ce que ce voyage m’aurait coûté si j’avais dû me l’offrir !
samedi, mai 16, 2020
Pour de meilleures pratiques cumulatives
Au fil des ans, automobiles et « smart-phones » ont fait d’énormes progrès en qualité et performance, grâce en particulier à l’adoption de meilleures pratiques cumulatives.
J’aimerai bien en dire autant des appareils électroménagers, mais leur fiabilité a pris un très mauvais virage, car la recherche de bas prix alliée à des composants électroniques de très mauvaise qualité ont détérioré leurs performances et leur durabilité jusqu’alors acceptables.
Notre gouvernement a donc voulu suivre l’approche adoptée par nos fabriquant d’appareil ménagers, en « ré-inventant la roue » plutôt que de suivre une approche basée sur l’adoption d'améliorations cumulatives en matière de soins de santé et de pandémies, comme on leur avait pourtant dit de faire.
C'est-à-dire que lorsqu'une nouvelle administration prend le pouvoir, elle s’applique en tout premier lieu à détruire religieusement les choses qui fonctionnaient bien et qui avaient été mises en œuvre par le gouvernement précédent, dans le but de « marquer son territoire ».
C'est pourquoi nous devons vivre aujourd'hui ce fiasco occasionné par Covid-19 aux États-Unis, simplement parce que Trump est engagé à détruire tout ce qu'Obama et les administrations précédentes avaient mis en place pour montrer qu’il était plus malin que tout le monde.
Au lieu de ne pas anticiper la crise, sans même parler d'y avoir répondu de manière satisfaisante, nous avons aggravé la situation pour nous tous en voulant ré-inventer la roue.
Fondamentalement, et en tant que le «leader mondial des soins de santé», comme nous aimons à le rappeler sans cesse, nous aurions dû adopter les pratiques mises en place par l'Allemagne, la Corée du Sud, Taiwan ou même la Chine.
Nous ne l'avons bien entendu pas fait, et c’est pourquoi notre performance a été bien pire, dans une large mesure. Au lieu de cela, nous aurions dû immédiatement nous renseigner et nous interroger sur les « meilleures pratiques » qui avaient ete mises en place, mais nous étions trop fiers et trop têtus, en particulier avec quelqu'un comme Donald Trump à la présidence, l'homme qui sait tout ...
J’aimerai bien en dire autant des appareils électroménagers, mais leur fiabilité a pris un très mauvais virage, car la recherche de bas prix alliée à des composants électroniques de très mauvaise qualité ont détérioré leurs performances et leur durabilité jusqu’alors acceptables.
Notre gouvernement a donc voulu suivre l’approche adoptée par nos fabriquant d’appareil ménagers, en « ré-inventant la roue » plutôt que de suivre une approche basée sur l’adoption d'améliorations cumulatives en matière de soins de santé et de pandémies, comme on leur avait pourtant dit de faire.
C'est-à-dire que lorsqu'une nouvelle administration prend le pouvoir, elle s’applique en tout premier lieu à détruire religieusement les choses qui fonctionnaient bien et qui avaient été mises en œuvre par le gouvernement précédent, dans le but de « marquer son territoire ».
C'est pourquoi nous devons vivre aujourd'hui ce fiasco occasionné par Covid-19 aux États-Unis, simplement parce que Trump est engagé à détruire tout ce qu'Obama et les administrations précédentes avaient mis en place pour montrer qu’il était plus malin que tout le monde.
Au lieu de ne pas anticiper la crise, sans même parler d'y avoir répondu de manière satisfaisante, nous avons aggravé la situation pour nous tous en voulant ré-inventer la roue.
Fondamentalement, et en tant que le «leader mondial des soins de santé», comme nous aimons à le rappeler sans cesse, nous aurions dû adopter les pratiques mises en place par l'Allemagne, la Corée du Sud, Taiwan ou même la Chine.
Nous ne l'avons bien entendu pas fait, et c’est pourquoi notre performance a été bien pire, dans une large mesure. Au lieu de cela, nous aurions dû immédiatement nous renseigner et nous interroger sur les « meilleures pratiques » qui avaient ete mises en place, mais nous étions trop fiers et trop têtus, en particulier avec quelqu'un comme Donald Trump à la présidence, l'homme qui sait tout ...
vendredi, mai 15, 2020
Énervé par la Bourse ?
Si vous êtes un investisseur et si vous êtes « profondément » investi en bourse, ces derniers jours sont difficiles à avaler et demandent une résilience à toute épreuve et une formidable capacité à ignorer les conseils qui fusent de toutes parts.
Certains de ces conseils sont corrects, d'autres faux, mais il n'y a aucun moyen de savoir lequel suivre aujourd’hui, car personne n'a jamais été en mesure de prédire correctement l'avenir.
Pour nous consoler, apprécions bien cette situation et l'opportunité qu'elle nous offre d’endurcir notre caractère !
Certains de ces conseils sont corrects, d'autres faux, mais il n'y a aucun moyen de savoir lequel suivre aujourd’hui, car personne n'a jamais été en mesure de prédire correctement l'avenir.
Pour nous consoler, apprécions bien cette situation et l'opportunité qu'elle nous offre d’endurcir notre caractère !
jeudi, mai 14, 2020
Les nouvelles bidon arrivent à la maison !
Aujourd'hui, j'ai reçu par la poste un exemplaire de "The Epoch Time". J’ai vite jeté un coup d'œil avant de réaliser immédiatement que c'était un canard de propagande.
En fait, The Epoch Times est une extension journalistique du Falun Gong, ce nouveau mouvement religieux chinois. Un même groupe exploite également la New Tang Dynasty Television (NTD).
Publié en chinois depuis mai 2000, le journal est soit vendu, soit distribué gratuitement dans 35 pays en diverses éditions régionales et internationales. Les sites Web de cette publication sont du reste bloqués en Chine.
Ces médias sont principalement connus pour promouvoir des politiciens d'extrême droite à travers l'Europe et les États-Unis, et Donald Trump en particulier, en tant que deuxième annonceur pro-Trump sur Facebook juste après ce que dépense la campagne électorale de celui-ci.
Les sites d'information et les chaînes YouTube du groupe sont connues également diffusé des théories de complot telles que QAnon (une théorie du complot d'extrême droite) et la propagande anti-vaccination.
Alors, n’hésitez pas à utiliser ce torchon pour emballer la litière de vos chats dans la poubelle !
En fait, The Epoch Times est une extension journalistique du Falun Gong, ce nouveau mouvement religieux chinois. Un même groupe exploite également la New Tang Dynasty Television (NTD).
Publié en chinois depuis mai 2000, le journal est soit vendu, soit distribué gratuitement dans 35 pays en diverses éditions régionales et internationales. Les sites Web de cette publication sont du reste bloqués en Chine.
Ces médias sont principalement connus pour promouvoir des politiciens d'extrême droite à travers l'Europe et les États-Unis, et Donald Trump en particulier, en tant que deuxième annonceur pro-Trump sur Facebook juste après ce que dépense la campagne électorale de celui-ci.
Les sites d'information et les chaînes YouTube du groupe sont connues également diffusé des théories de complot telles que QAnon (une théorie du complot d'extrême droite) et la propagande anti-vaccination.
Alors, n’hésitez pas à utiliser ce torchon pour emballer la litière de vos chats dans la poubelle !
mercredi, mai 13, 2020
À quoi ressemblera la saison de ski 2020-21 ?
En l'absence d'un puissant médicament anti-Covid 19 ou d'un vaccin efficace, cette prochaine saison de ski devra se dérouler selon un protocole autant puissant qu’innovant. Puisque qu’évidemment personne n’est capable de prédire ce qui va se passer, je me porte volontaire ; d’accord ?
Transports :
Le moyen le plus simple de se rendre dans une station de ski sera de s'y rendre avec sa propre voiture. Aller de Californie à Park City n'est pas un problème. Essayez de faire ça depuis Chicago ou New York, c'est une toute autre histoire.
Les vols aériens vont reprendre, mais quel pourcentage de sièges pourront être utilisé en toute sécurité ? Seulement 30 ou 50% ? Combien coûtera le billet d’avion ? Nous ne serons pas nombreux à ne pas avoir peur de remonter à bord d'un avion, et pourraient exacerber les difficultés de se déplacer par voie aérienne.
Hébergement :
Il est assez facile d’imaginer que les skieurs pourront séjourner dans des hôtels et des appartements aseptisés et que cette aspect de leur vacance pourrait ne pas tellement changer. Il est aussi possible de s’attendre à une baisse des tarifs.
Bars et Restaurants :
Cet été devrait permettre de tester un protocole capable de bien fonctionner dans ces lieux publics. Encore une fois, le pourcentage autorisé d'espace occupé aura une incidence sur la capacité d’accueil de ces établissements et peut-être, à cause de cela, sur un renchérissement de la nourriture et des boissons.
Enfin, mon préféré, le ski :
À moins que les skieurs ne fassent pas partie du même foyer, une télésiège à deux places ou même trois, ne pourra guère asseoir qu'un seul skieur. Seul un quatre place pourra recevoir deux skieurs assis aux extrémités opposées.
Alors, que faire avec un télésiège six personnes? Y met-on deux ou trois passagers ? Je pense que trois sera difficile, donc je vote pour deux seulement. Voyons maintenant les télécabines. Un œuf recevant quatre passagers ne pourra recevoir, au mieux, que deux personnes ; faites juste attention si la personne assise dans le siège diagonalement opposée éternue !
Une télécabine de huit personnes, pourra en recevoir quatre au mieux. Une télécabine 3S de 35 personnes aura bien de la chance si elle peut recevoir 8 personnes et une cabine de téléphérique de 100 personnes ne pourrait guère faire entrer plus que 10 à 12 skieurs au maximum.
Ainsi, comme vous le voyez, les remontées mécaniques risquent bien de constituer un goulot d'étranglement critique et il est probable que leur capacité ne sera guère plus que de 30 à 40 pourcent par rapport à la normale.
Cela vaudra pour les grandes files d'attente tôt le matin au départ des remontées ainsi que la plupart de la journée sur les remontées mécaniques les plus prisées et pendant les vacances ou week-ends chargés.
Si votre ski ne s’améliore pas lors de la saison prochaine, votre patience devra augmenter à pas de géant !
Conclusion:
Sur la base des observations notées ci-dessus, attendez-vous à une saison de ski se situant à seulement 30 à 40 pour cent de la normale en matière de journée-skieurs, à moins que les skieurs décident que faire de nombreux virages vaille bien une vie écourtée. Nous allons bien sur vérifier mes prédictions en avril 2021 !
Transports :
Le moyen le plus simple de se rendre dans une station de ski sera de s'y rendre avec sa propre voiture. Aller de Californie à Park City n'est pas un problème. Essayez de faire ça depuis Chicago ou New York, c'est une toute autre histoire.
Les vols aériens vont reprendre, mais quel pourcentage de sièges pourront être utilisé en toute sécurité ? Seulement 30 ou 50% ? Combien coûtera le billet d’avion ? Nous ne serons pas nombreux à ne pas avoir peur de remonter à bord d'un avion, et pourraient exacerber les difficultés de se déplacer par voie aérienne.
Hébergement :
Il est assez facile d’imaginer que les skieurs pourront séjourner dans des hôtels et des appartements aseptisés et que cette aspect de leur vacance pourrait ne pas tellement changer. Il est aussi possible de s’attendre à une baisse des tarifs.
Bars et Restaurants :
Cet été devrait permettre de tester un protocole capable de bien fonctionner dans ces lieux publics. Encore une fois, le pourcentage autorisé d'espace occupé aura une incidence sur la capacité d’accueil de ces établissements et peut-être, à cause de cela, sur un renchérissement de la nourriture et des boissons.
Enfin, mon préféré, le ski :
À moins que les skieurs ne fassent pas partie du même foyer, une télésiège à deux places ou même trois, ne pourra guère asseoir qu'un seul skieur. Seul un quatre place pourra recevoir deux skieurs assis aux extrémités opposées.
Alors, que faire avec un télésiège six personnes? Y met-on deux ou trois passagers ? Je pense que trois sera difficile, donc je vote pour deux seulement. Voyons maintenant les télécabines. Un œuf recevant quatre passagers ne pourra recevoir, au mieux, que deux personnes ; faites juste attention si la personne assise dans le siège diagonalement opposée éternue !
Une télécabine de huit personnes, pourra en recevoir quatre au mieux. Une télécabine 3S de 35 personnes aura bien de la chance si elle peut recevoir 8 personnes et une cabine de téléphérique de 100 personnes ne pourrait guère faire entrer plus que 10 à 12 skieurs au maximum.
Ainsi, comme vous le voyez, les remontées mécaniques risquent bien de constituer un goulot d'étranglement critique et il est probable que leur capacité ne sera guère plus que de 30 à 40 pourcent par rapport à la normale.
Cela vaudra pour les grandes files d'attente tôt le matin au départ des remontées ainsi que la plupart de la journée sur les remontées mécaniques les plus prisées et pendant les vacances ou week-ends chargés.
Comment
ces queues vont-elles être gérées, en particulier en matière de
distanciation, et
comment les stations pourront-elles vendre leur forfait sans baisser leur
prix si les attentes sont insupportables ;
je vous laisse juste deviner ...
Si votre ski ne s’améliore pas lors de la saison prochaine, votre patience devra augmenter à pas de géant !
Conclusion:
Sur la base des observations notées ci-dessus, attendez-vous à une saison de ski se situant à seulement 30 à 40 pour cent de la normale en matière de journée-skieurs, à moins que les skieurs décident que faire de nombreux virages vaille bien une vie écourtée. Nous allons bien sur vérifier mes prédictions en avril 2021 !
mardi, mai 12, 2020
Fête des Mères, sous le signe Corona !
Ce week-end, nous nous sommes réunis chez notre fils, son épouse et notre petit-fils pour célébrer la fête des mères de manière simple et tout à fait décontractée.
Mon fils avait fait un barbecue pour célébrer les mamans, avons trinqué une… bière Corona à la main, et nous avons passé une très belle après-midi qui s’est prolongée jusqu'à très tard dans la soirée.
Bien sûr, la plupart de nos discussions ont porté sur la pandémie et nos avenirs respectifs si nous arrivons à survivre l'épreuve qui nous est imposée.
Nous sommes tous restés très optimistes malgré tout, et sommes résolus de rester bien vivaces le plus longtemps possible !
Mon fils avait fait un barbecue pour célébrer les mamans, avons trinqué une… bière Corona à la main, et nous avons passé une très belle après-midi qui s’est prolongée jusqu'à très tard dans la soirée.
Bien sûr, la plupart de nos discussions ont porté sur la pandémie et nos avenirs respectifs si nous arrivons à survivre l'épreuve qui nous est imposée.
Nous sommes tous restés très optimistes malgré tout, et sommes résolus de rester bien vivaces le plus longtemps possible !
lundi, mai 11, 2020
Brillante, la bibliothèque de Park City !
Nous sommes de grands fans et de fidèles utilisateurs de la bibliothèque publique de Park City.
Celle-ci nous aura beaucoup manqué lors de la phase de confinement initiale pour le Covid-19, mais ce lundi 4 mai, l’établissement mettait à disposition de ses usager un système de livraison inédit en face de sa devanture.
Ce qu’il convient de faire est super-simple : sélectionner et commander depuis son domicile les livres sur le site Web de la bibliothèque, attendre de recevoir un mail de confirmation, et venir chercher la commande.
Une fois sur place, appeler le numéro affiché sur le panneau, ouvrir tout simplement le coffre ou le hayon arrière de l’auto, et un bibliothécaire déposera les livres à l'intérieur.
Les premiers livres que nous avons commandés de cette façon étaient des biographies de Beyoncé et de Mikaela Shiffrin (je ne savais pas qu'il y en avait déjà une pour notre jeune championne de ski), seulement pour découvrir, lorsque nous sommes arrivés pour en prendre livraison, que les volumes que nous avions choisis étaient… pour des enfants !
Bien que cela ait contribué à nous maintenir encore un peu plus jeunes, ce fut une autre bonne leçon pour comprendre qu’il faut mieux attention la prochaine fois !
Celle-ci nous aura beaucoup manqué lors de la phase de confinement initiale pour le Covid-19, mais ce lundi 4 mai, l’établissement mettait à disposition de ses usager un système de livraison inédit en face de sa devanture.
Ce qu’il convient de faire est super-simple : sélectionner et commander depuis son domicile les livres sur le site Web de la bibliothèque, attendre de recevoir un mail de confirmation, et venir chercher la commande.
Une fois sur place, appeler le numéro affiché sur le panneau, ouvrir tout simplement le coffre ou le hayon arrière de l’auto, et un bibliothécaire déposera les livres à l'intérieur.
Les premiers livres que nous avons commandés de cette façon étaient des biographies de Beyoncé et de Mikaela Shiffrin (je ne savais pas qu'il y en avait déjà une pour notre jeune championne de ski), seulement pour découvrir, lorsque nous sommes arrivés pour en prendre livraison, que les volumes que nous avions choisis étaient… pour des enfants !
Bien que cela ait contribué à nous maintenir encore un peu plus jeunes, ce fut une autre bonne leçon pour comprendre qu’il faut mieux attention la prochaine fois !
dimanche, mai 10, 2020
Quand l'incertitude tue
Que devrais-je bien faire pendant cette période de confinement pandémique ?
Apprendre l'espagnol, réviser les mathématiques ou étudier la mycologie des montagnes Rocheuses, parmi beaucoup d’autres choses que j'ai toujours été curieux de mieux connaître, ou simplement m’attaquer à tous les petits projets en attente autour de la maison ?
Bien sûr, je devrais faire tout ça. Je n'ai tout simplement pas de bonne excuse pour mon manque de motivation, sauf bien sûr, le Covid-19, ce bouc émissaire qui a brisé ma volonté et m'a mis en état d'hibernation semi-permanent.
En fait, ce n'est pas le virus microscopique, mais l'immense incertitude qui entoure la pandémie, notre absence de connaissances claires sur l'infection, le calendrier flou qu’on nous offre et toute la combinaison d'ignorance et d'hésitation de nos dirigeants face à ses effets dévastateurs.
L'incertitude a un pouvoir paralysant sur chacune de nos pulsions positives naturelles. Donc, ne culpabilisez pas si les choses qui devraient être faites restent en attente autour de la maison, si il est trop difficile d’aider les enfants dans leur télé-travail et si des tas d’autres choses passent au travers du filet.
Vous êtes simplement témoin de l'érosion que crée l'incertitude sur votre travail et votre vie. Respirez profondément, détendez-vous, et cela passera peut-être ...
Apprendre l'espagnol, réviser les mathématiques ou étudier la mycologie des montagnes Rocheuses, parmi beaucoup d’autres choses que j'ai toujours été curieux de mieux connaître, ou simplement m’attaquer à tous les petits projets en attente autour de la maison ?
Bien sûr, je devrais faire tout ça. Je n'ai tout simplement pas de bonne excuse pour mon manque de motivation, sauf bien sûr, le Covid-19, ce bouc émissaire qui a brisé ma volonté et m'a mis en état d'hibernation semi-permanent.
En fait, ce n'est pas le virus microscopique, mais l'immense incertitude qui entoure la pandémie, notre absence de connaissances claires sur l'infection, le calendrier flou qu’on nous offre et toute la combinaison d'ignorance et d'hésitation de nos dirigeants face à ses effets dévastateurs.
L'incertitude a un pouvoir paralysant sur chacune de nos pulsions positives naturelles. Donc, ne culpabilisez pas si les choses qui devraient être faites restent en attente autour de la maison, si il est trop difficile d’aider les enfants dans leur télé-travail et si des tas d’autres choses passent au travers du filet.
Vous êtes simplement témoin de l'érosion que crée l'incertitude sur votre travail et votre vie. Respirez profondément, détendez-vous, et cela passera peut-être ...
samedi, mai 09, 2020
Un adorable criminel de guerre
Cette semaine, nous avons regardé la double série de deux heures sur la chaîne publique PBS, intitulée « American Experience », à propos de la présidence de George W. Bush.
Toujours très historique dans sa façon de traiter ses sujets, cette émission de télévision est généralement d'excellente qualité et bien produite.
Elle montrait essentiellement comment un fils à papa incompétent et bien encadré avait accédé au siège de gouverneur du Texas, avant de devenir président des États-Unis pendant deux mandats.
Elle montrait aussi comment son manque de préparation et son énorme ego avaient entraîné le pays dans une guerre ruineuse et inutile en Irak, ainsi qu’un tas d'autres mauvaises décisions qu'il a prises au cours de ses huit années à la tête du pays.
Par moment, l’émission affirmait qu’à l'époque, Bush était pourtant une personne intelligente, ce qui n’était pas le cas du tout, et a aussi caché que l'aventure en Irak a coûté la vie à un demi-million de citoyens de ce pays, sans compter la mort de près de 4000 Américains et plus de 30 000 blessés parmi eux.
Le carnage irakien suffit à élever M. Bush au statut de criminel de guerre, même s'il semble être beaucoup plus sympathique que Pol-Pot, Adolf Hitler et Joseph Staline, et parait assez sociable pour qu’on puisse penser pouvoir boire un coup en sa compagnie.
Le seul problème avec ça, c'est qu'il s’est fait désintoxiquer et ne boit plus une goutte d’alcool ...
5-10 Library mix-up
Toujours très historique dans sa façon de traiter ses sujets, cette émission de télévision est généralement d'excellente qualité et bien produite.
Elle montrait essentiellement comment un fils à papa incompétent et bien encadré avait accédé au siège de gouverneur du Texas, avant de devenir président des États-Unis pendant deux mandats.
Elle montrait aussi comment son manque de préparation et son énorme ego avaient entraîné le pays dans une guerre ruineuse et inutile en Irak, ainsi qu’un tas d'autres mauvaises décisions qu'il a prises au cours de ses huit années à la tête du pays.
Par moment, l’émission affirmait qu’à l'époque, Bush était pourtant une personne intelligente, ce qui n’était pas le cas du tout, et a aussi caché que l'aventure en Irak a coûté la vie à un demi-million de citoyens de ce pays, sans compter la mort de près de 4000 Américains et plus de 30 000 blessés parmi eux.
Le carnage irakien suffit à élever M. Bush au statut de criminel de guerre, même s'il semble être beaucoup plus sympathique que Pol-Pot, Adolf Hitler et Joseph Staline, et parait assez sociable pour qu’on puisse penser pouvoir boire un coup en sa compagnie.
Le seul problème avec ça, c'est qu'il s’est fait désintoxiquer et ne boit plus une goutte d’alcool ...
5-10 Library mix-up
Libellés :
affaires étrangères,
politique
vendredi, mai 08, 2020
Mon ordi m’étonnera toujours !
Début de 2016, fatigué des ordinateurs portables et des ordinateurs tout-en-un qui tombaient en panne prématurément et ne pouvaient pas être réparés, je suis revenu à l’ordinateur conventionnel, c’est à dire boîte et écran séparés.
Fabriquée par Dell, la machine a toujours parfaitement fonctionné pendant plus de 4 ans (un record!) et le système Windows 10 m’a donné entière satisfaction. Le seul problème que j’ai eu aura été avec le système audio sur l’écran.
Le son était très faible à la fois sur ses haut-parleurs et dans mes écouteurs lorsqu'ils étaient branché dans la prise prévue à cet effet. En fait, le son ne fonctionnait bien que lorsque je branchais mes écouteurs directement sur la boîte, mais ce n'était pas vraiment pratique car le cordon n'était pas assez long.
Il y a quelques jours, tout à fait accidentellement, j'ai découvert qu'il existait de boutons de commande tactile quasiment invisibles, situés le long du bord inférieur droit de l'écran pour régler le son et l'image affichée.
En plus de quatre ans, je n'avais pu identifier l'interrupteur « marche-arrêt » bien plus grand, quoique à peine visible, situé en bas à droite de l'écran.
Cela veut dire que nous apprenons quelque chose au quotidien et que de nos jours, avec l'électronique livrée sans mode d’emploi, il devient plus en plus difficile de ne pas manquer certaines fonctions vitales qui rendraient pourtant la vie beaucoup plus facile. Mais enfin, et comme on dit « vaut mieux tard que jamais ! »
Fabriquée par Dell, la machine a toujours parfaitement fonctionné pendant plus de 4 ans (un record!) et le système Windows 10 m’a donné entière satisfaction. Le seul problème que j’ai eu aura été avec le système audio sur l’écran.
Le son était très faible à la fois sur ses haut-parleurs et dans mes écouteurs lorsqu'ils étaient branché dans la prise prévue à cet effet. En fait, le son ne fonctionnait bien que lorsque je branchais mes écouteurs directement sur la boîte, mais ce n'était pas vraiment pratique car le cordon n'était pas assez long.
Il y a quelques jours, tout à fait accidentellement, j'ai découvert qu'il existait de boutons de commande tactile quasiment invisibles, situés le long du bord inférieur droit de l'écran pour régler le son et l'image affichée.
En plus de quatre ans, je n'avais pu identifier l'interrupteur « marche-arrêt » bien plus grand, quoique à peine visible, situé en bas à droite de l'écran.
Cela veut dire que nous apprenons quelque chose au quotidien et que de nos jours, avec l'électronique livrée sans mode d’emploi, il devient plus en plus difficile de ne pas manquer certaines fonctions vitales qui rendraient pourtant la vie beaucoup plus facile. Mais enfin, et comme on dit « vaut mieux tard que jamais ! »
jeudi, mai 07, 2020
Va-t-on jamais reprendre l’avion ?
Juste avant la pandémie, les vols aériens commençait à avoir une mauvaise réputation, çà et là, car ils était perçus comme trop polluant et créant une énorme empreinte carbone par passager au kilomètre.
En plus l’absence de trafic véhiculaire est en train de restaurer un air plus propre un peu partout !
Aujourd'hui en Amérique, avec un trafic aérien passagers en baisse de 95%, il faudra beaucoup de temps pour motiver les passagers à prendre place dans un long tube étroit, le tout pendant de longues heures, et les gens préféreront certainement commencer par des voyages en auto pour s'évader de chez eux.
Ce qui est certain, c'est que les voyages internationaux susceptibles d'être soumis à des autorisations gouvernementales qui vont prendre du temps, auront bien du mal avant de regagner une masse critique viable. Qu'est-ce que cela signifie pour les stations de montagne comme Park City?
Un été morose pourrait être encore suivi d'un hiver décevant, dans lequel une grande majorité des visiteurs seraient d’origine locale ou viendrait par la route depuis la Côte du Pacifique.
Ce qui a fait l’attraction de Park City, tout comme ce qui a contribué au succès de ma vallée natale de Morzine, en France, ce sont tous les skieurs qui s’y rendaient par avion en utilisant les aéroports tres proches de Salt Lake City ou de Genève, en Suisse, et cela prendra beaucoup de temps pour revenir à cette vue des choses ainsi qu’à cette pratique.
Pour ajouter rendre la situation encore plus délicate, une fois de retour dans les airs et après avoir « amorcé la pompe » avec des tarifs hyper bon marché et un prix de carburant très bas, les compagnies aériennes vont devoir augmenter leurs tarifs pour s’adapter aux exigence des règles de « distances sociales » avec des taux de remplissage en baisse tandis que les transporteurs « low-cost » comme Easyjet pourraient tout simplement disparaître.
Finalement, les entreprises auront découvert que les conférences par vidéo seront de plus en plus viables et pourront réduire les déplacements nécessaires pour les toutes les réunions, séminaires et autres contacts d’affaires.
Cela entraînerait-il l’avènement de nouvelles technologies comme de petits avions électriques qui fonctionneraient davantage comme taxis ou minibus ? C'est tout à fait possible, mais cela prendra sûrement pas mal de certain temps.
Quoi qu'il en soit, les voyages aériens insouciants et routinier d'avant Covid-19 pourraient ne plus jamais réapparaître tels que nous les connaissions, ouvrant une plus grande place au rail et trains à grande vitesse en Amérique ou, mieux encore, au moyens de transport du type « Hyperloop » dans le monde entier ...
En plus l’absence de trafic véhiculaire est en train de restaurer un air plus propre un peu partout !
Aujourd'hui en Amérique, avec un trafic aérien passagers en baisse de 95%, il faudra beaucoup de temps pour motiver les passagers à prendre place dans un long tube étroit, le tout pendant de longues heures, et les gens préféreront certainement commencer par des voyages en auto pour s'évader de chez eux.
Ce qui est certain, c'est que les voyages internationaux susceptibles d'être soumis à des autorisations gouvernementales qui vont prendre du temps, auront bien du mal avant de regagner une masse critique viable. Qu'est-ce que cela signifie pour les stations de montagne comme Park City?
Un été morose pourrait être encore suivi d'un hiver décevant, dans lequel une grande majorité des visiteurs seraient d’origine locale ou viendrait par la route depuis la Côte du Pacifique.
Ce qui a fait l’attraction de Park City, tout comme ce qui a contribué au succès de ma vallée natale de Morzine, en France, ce sont tous les skieurs qui s’y rendaient par avion en utilisant les aéroports tres proches de Salt Lake City ou de Genève, en Suisse, et cela prendra beaucoup de temps pour revenir à cette vue des choses ainsi qu’à cette pratique.
Pour ajouter rendre la situation encore plus délicate, une fois de retour dans les airs et après avoir « amorcé la pompe » avec des tarifs hyper bon marché et un prix de carburant très bas, les compagnies aériennes vont devoir augmenter leurs tarifs pour s’adapter aux exigence des règles de « distances sociales » avec des taux de remplissage en baisse tandis que les transporteurs « low-cost » comme Easyjet pourraient tout simplement disparaître.
Finalement, les entreprises auront découvert que les conférences par vidéo seront de plus en plus viables et pourront réduire les déplacements nécessaires pour les toutes les réunions, séminaires et autres contacts d’affaires.
Cela entraînerait-il l’avènement de nouvelles technologies comme de petits avions électriques qui fonctionneraient davantage comme taxis ou minibus ? C'est tout à fait possible, mais cela prendra sûrement pas mal de certain temps.
Quoi qu'il en soit, les voyages aériens insouciants et routinier d'avant Covid-19 pourraient ne plus jamais réapparaître tels que nous les connaissions, ouvrant une plus grande place au rail et trains à grande vitesse en Amérique ou, mieux encore, au moyens de transport du type « Hyperloop » dans le monde entier ...
mercredi, mai 06, 2020
À l’Australie d’essuyer les plâtres …
Sauf pour les championnats de Portillo en 1966, l'industrie du ski de l'hémisphère sud ne s’est jamais trouvée dans une position de précurseur, mais elle va s’y retrouver bientôt, pour sa saison d'hiver « Covid-19, 2020 », lorsqu'elle ouvrira ses pistes vers le 6 juin prochain.
Alors que l'Amérique du Sud fera ce qu'elle peut, on pourrait se tourner vers l'Australie pour découvrir, en avant-première, ce qui risque de se passer chez nous dans quelques mois.
J'ai récemment lu un communiqué de presse de l'ASAA, l’association australienne des remontées mécaniques : « La saison de ski australienne ne commencera sa saison de ski 2020 qu'avec les autorisations des gouvernements et des autorités sanitaires, et conformément à leurs directives ; l'industrie ne préjugera en aucune façon quelles peuvent être les décisions du gouvernement et des autorités sanitaires. »
Cela dit, les stations ne semblent pas avoir de plan bien précis à soumettre à leurs autorités gouvernementales. Je doute qu'ils aient consulté la NSAA, leur homologue américaine, sur la question, et bien que Vail Resorts possède la station de Perisher en Nouvelle-Galles du Sud, les stations devraient quand même chercher à appliquer les directives américaines, mais qui sait ? On aura bientôt la réponse !
Alors que l'Amérique du Sud fera ce qu'elle peut, on pourrait se tourner vers l'Australie pour découvrir, en avant-première, ce qui risque de se passer chez nous dans quelques mois.
J'ai récemment lu un communiqué de presse de l'ASAA, l’association australienne des remontées mécaniques : « La saison de ski australienne ne commencera sa saison de ski 2020 qu'avec les autorisations des gouvernements et des autorités sanitaires, et conformément à leurs directives ; l'industrie ne préjugera en aucune façon quelles peuvent être les décisions du gouvernement et des autorités sanitaires. »
Cela dit, les stations ne semblent pas avoir de plan bien précis à soumettre à leurs autorités gouvernementales. Je doute qu'ils aient consulté la NSAA, leur homologue américaine, sur la question, et bien que Vail Resorts possède la station de Perisher en Nouvelle-Galles du Sud, les stations devraient quand même chercher à appliquer les directives américaines, mais qui sait ? On aura bientôt la réponse !
mardi, mai 05, 2020
Gagneurs contre Ratés
Au États-Unis les termes « winners » et « losers » (gagnants - Ratés) ont énormément de signification dans le langage de la réussite, et ceux-ci ne peuvent guère être traduit que par « Gagneurs et Ratés », ce dernier mot étant extrêmement péjoratif.
Ce sujet est revenu au goût du jour car il fait partie de la communication utilisée aujourd’hui par Trump. Celle-ci était très en vogue au milieu des années 70 lorsque j'ai immigré aux États-Unis. Cette vue des choses m'avait beaucoup impressionné et était devenu un des élément clé de mon éducation corporative et de ma compréhension du monde des affaires en Amérique.
Au cours de cette pandémie, j'ai reçu ce message hautement influencée pas cette vue des choses, qui vantait les vertus d'être un « Gagneur » par opposition à un « Raté ». Vous en trouverez la traduction listée ci-après.
Aujourd'hui, même si je ne peux pas nier que cette approche particulière m'a bien servie lorsque je l'ai suivie du mieux que j'ai pu, je sens aujourd'hui une certaine gêne avec celle-ci. En plus d’un coté un peu malsain, je lui reproche un manque d'empathie, avec un brin d'exploitation et d'artificialité.
En d'autres termes, il faut être un « Gagneur » pour être quelqu’un, sinon l’individu est rétrogradé dans une catégorie humaine totalement indésirable. Qu’en pensez vous ?
Ce sujet est revenu au goût du jour car il fait partie de la communication utilisée aujourd’hui par Trump. Celle-ci était très en vogue au milieu des années 70 lorsque j'ai immigré aux États-Unis. Cette vue des choses m'avait beaucoup impressionné et était devenu un des élément clé de mon éducation corporative et de ma compréhension du monde des affaires en Amérique.
Au cours de cette pandémie, j'ai reçu ce message hautement influencée pas cette vue des choses, qui vantait les vertus d'être un « Gagneur » par opposition à un « Raté ». Vous en trouverez la traduction listée ci-après.
Aujourd'hui, même si je ne peux pas nier que cette approche particulière m'a bien servie lorsque je l'ai suivie du mieux que j'ai pu, je sens aujourd'hui une certaine gêne avec celle-ci. En plus d’un coté un peu malsain, je lui reproche un manque d'empathie, avec un brin d'exploitation et d'artificialité.
En d'autres termes, il faut être un « Gagneur » pour être quelqu’un, sinon l’individu est rétrogradé dans une catégorie humaine totalement indésirable. Qu’en pensez vous ?
- Le Gagneur fait toujours partie de la solution; le Raté fait toujours partie du problème.
- Le Gagneur a toujours un plan; le Raté, une excuse.
- Le Gagneur dit : « Laissez-moi faire ça »; le Raté dit: «C'est pas mon travail.»
- Le Gagneur voit une solution à chaque problème; le Raté voit un problème dans chaque solution.
- Le Gagneur dit : «C’est peut être difficile, mais c'est possible.» ; le Raté dit : « C'est peut-être possible, mais c'est trop difficile. »
- Quand un Gagneur fait une erreur, il dit: « je me suis trompé »; quand un Raté fait une erreur, il dit : « C’est pas de ma faute ».
- Le Gagneur s’engage; le Raté promets. Les Gagneurs font partie de l'équipe; les Ratés font cavaliers seuls.
- Les Gagneurs sacrifient la douleur à court terme pour un gain à long terme; les Ratés échangent des gains à court terme en oubliant qu’ils payeront à long terme.
- Les Gagneurs voient les possibilités; les Ratés les problèmes.
- Les Gagneurs croient que tous peuvent gagner, les Ratés croient que pour gagner, quelqu'un doit perdre.
- Les Gagneurs font bouger les choses; les Ratés attendent que les choses se mettent à bouger. »
Libellés :
affaires,
comportement,
societé
lundi, mai 04, 2020
En quête de simplicité bénéfique
Je n'ai jamais été un fan de ce qui était compliqué, mais plutôt un admirateur s’extasiant devant la simplicité.
Disons-le franchement ; les plus belles inventions, les designs les plus purs et les meilleures idées sont toujours les plus simples.
D’un genre qui nous fait dire, ou considérer avec envie: « J'aurais dû y penser ... »
Jusqu’à présent, quand c’était possible, je me demandais toujours si ma façon de faire était la plus simple.
C'était avant que je sois horrifié par les forces envahissantes et paralysantes de la complexité.
Maintenant, ma première considération sera toujours: « Ai-je bien réfléchis, recherché, testé et vérifié suffisamment de fois que ma solution est absolument la plus simple? »
Disons-le franchement ; les plus belles inventions, les designs les plus purs et les meilleures idées sont toujours les plus simples.
D’un genre qui nous fait dire, ou considérer avec envie: « J'aurais dû y penser ... »
Jusqu’à présent, quand c’était possible, je me demandais toujours si ma façon de faire était la plus simple.
C'était avant que je sois horrifié par les forces envahissantes et paralysantes de la complexité.
Maintenant, ma première considération sera toujours: « Ai-je bien réfléchis, recherché, testé et vérifié suffisamment de fois que ma solution est absolument la plus simple? »
dimanche, mai 03, 2020
Fin d'une belle saison de ski
Ma première saison en tant que moniteur de ski à Avoriaz, au dessus de Morzine, s'est terminée il y a cinquante ans, un dimanche 3 mai comme aujourd’hui.
Elle s'est conclue avec pas moins 5 mètres de neige accumulée à l’arrivée de la gare supérieure du téléphérique (on ne voit pas cela représentée sur la photo ; il suffit de dire que lorsque les skieurs débarquaient du téléphérique, ils n'avaient pas un seul escalier à descendre !)
Au printemps et au début de cet été, la neige a mis un temps fou à fondre.
Avec beaucoup de regrets, alors que je commençais tout juste à m'amuser, j'ai dû raccrocher les planches et commencer un travail d’apprenti géomètre, à Saint-Gervais, cette autre station de ski et de montagne située au pied du mont. Blanc.
Je voulais voir si ce travail pouvait mener à une carrière qui pourrait complémenter ma passion maladive pour le ski. Affaire à suivre …
Elle s'est conclue avec pas moins 5 mètres de neige accumulée à l’arrivée de la gare supérieure du téléphérique (on ne voit pas cela représentée sur la photo ; il suffit de dire que lorsque les skieurs débarquaient du téléphérique, ils n'avaient pas un seul escalier à descendre !)
Au printemps et au début de cet été, la neige a mis un temps fou à fondre.
Avec beaucoup de regrets, alors que je commençais tout juste à m'amuser, j'ai dû raccrocher les planches et commencer un travail d’apprenti géomètre, à Saint-Gervais, cette autre station de ski et de montagne située au pied du mont. Blanc.
Je voulais voir si ce travail pouvait mener à une carrière qui pourrait complémenter ma passion maladive pour le ski. Affaire à suivre …
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samedi, mai 02, 2020
Jours d'abondance
Même si je suis à la retraite et, dans une certaine mesure, confiné, chacun de mes jours est marqué par une suite ininterrompue de bons moments que j'attends tous avec impatience.
Rien n'est répugnant, inintéressant ou juste ennuyeux. Chaque petit bout de la journée m’apporte des tas de bonnes choses.
Voyez un peu :
Cela commence avec ma méditation très tôt le matin, suivie par les nouvelles sur NPR, la radio publique, ensuite c’est le moment du petit-déjeuner qui change tous les jours.
Ce qui ne change pas, c’est une marche tonique de plus de 6 km ; après ça, un peu de travail et de vadrouille sur internet, suivit par un excellent déjeuner, un projet pour l’après-midi, différent selon le jour et la saison, une autre marche à pied de 4 km.
À cinq heures, c’est le moment de l’apéro suivit par un bon dîner, un peu de télévision et une bonne lecture avant de sombrer dans un sommeil réparateur, le tout en la merveilleuse compagnie de ma femme.
Mon seul péché est que je ne prends même pas le temps de faire le point et de me féliciter pour une merveilleuse journée ; à la place, j'anticipe déjà ce que demain sera avant de fermer les yeux.
Quelle belle vie !
Rien n'est répugnant, inintéressant ou juste ennuyeux. Chaque petit bout de la journée m’apporte des tas de bonnes choses.
Voyez un peu :
Cela commence avec ma méditation très tôt le matin, suivie par les nouvelles sur NPR, la radio publique, ensuite c’est le moment du petit-déjeuner qui change tous les jours.
Ce qui ne change pas, c’est une marche tonique de plus de 6 km ; après ça, un peu de travail et de vadrouille sur internet, suivit par un excellent déjeuner, un projet pour l’après-midi, différent selon le jour et la saison, une autre marche à pied de 4 km.
À cinq heures, c’est le moment de l’apéro suivit par un bon dîner, un peu de télévision et une bonne lecture avant de sombrer dans un sommeil réparateur, le tout en la merveilleuse compagnie de ma femme.
Mon seul péché est que je ne prends même pas le temps de faire le point et de me féliciter pour une merveilleuse journée ; à la place, j'anticipe déjà ce que demain sera avant de fermer les yeux.
Quelle belle vie !
vendredi, mai 01, 2020
Ne diabolisons pas la Chine, remplaçons-la !
Il ne se passe pas un jour sans que j'entende Trump en train de diaboliser la Chine, soit pour le virus qu'elle nous a exporté, soit pour certaines des pratiques commerciales tout-à-fait déloyales.
De même, je continue à recevoir des e-mails suggérant que Covid-19 est une conspiration chinoise, que le pays est ouvertement prêt à nous faire du mal, ou que nous devrions purement et simplement le boycotter.
Mon point de vue est légèrement différent en ce sens que si nous n'aimons pas les Chinois en tant que principal fabricant et fournisseur planétaire, ou même en qualité de simple concurrent, nous devons les remplacer par d'autres peuples.
Cela pourraient être les Vietnamiens, les Indiens, les Indonésiens ou leurs voisins malaisiens , à moins qu’il nous reste encore un peu d’audace, d’imagination et d’inventivité en réserve, pour exploiter l'intelligence artificielle (IA) ou trouver suffisamment de robots pour que les coûts de main-d'œuvre ne soient plus du tout un problème.
Comme nous l’espérons, l'intelligence artificielle et les robots seront totalement au centre de notre avenir proche et pourquoi ne pas mobiliser notre pays pour exploiter ces ressources afin de nous rendre indépendants des Chinois si nous ne pouvons plus tolérer leur manière de conduire les affaires et la belligérance dont on les soupçonne ?
Après tout, tout est justifiable en amour comme à la guerre et bien d’avantage en affaires !
De même, je continue à recevoir des e-mails suggérant que Covid-19 est une conspiration chinoise, que le pays est ouvertement prêt à nous faire du mal, ou que nous devrions purement et simplement le boycotter.
Mon point de vue est légèrement différent en ce sens que si nous n'aimons pas les Chinois en tant que principal fabricant et fournisseur planétaire, ou même en qualité de simple concurrent, nous devons les remplacer par d'autres peuples.
Cela pourraient être les Vietnamiens, les Indiens, les Indonésiens ou leurs voisins malaisiens , à moins qu’il nous reste encore un peu d’audace, d’imagination et d’inventivité en réserve, pour exploiter l'intelligence artificielle (IA) ou trouver suffisamment de robots pour que les coûts de main-d'œuvre ne soient plus du tout un problème.
Comme nous l’espérons, l'intelligence artificielle et les robots seront totalement au centre de notre avenir proche et pourquoi ne pas mobiliser notre pays pour exploiter ces ressources afin de nous rendre indépendants des Chinois si nous ne pouvons plus tolérer leur manière de conduire les affaires et la belligérance dont on les soupçonne ?
Après tout, tout est justifiable en amour comme à la guerre et bien d’avantage en affaires !
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