jeudi, mai 07, 2020

Va-t-on jamais reprendre l’avion ?

Juste avant la pandémie, les vols aériens commençait à avoir une mauvaise réputation, çà et là, car ils était perçus comme trop polluant et créant une énorme empreinte carbone par passager au kilomètre.

En plus l’absence de trafic véhiculaire est en train de restaurer un air plus propre un peu partout !

Aujourd'hui en Amérique, avec un trafic aérien passagers en baisse de 95%, il faudra beaucoup de temps pour motiver les passagers à prendre place dans un long tube étroit, le tout pendant de longues heures, et les gens préféreront certainement commencer par des voyages en auto pour s'évader de chez eux.

Ce qui est certain, c'est que les voyages internationaux susceptibles d'être soumis à des autorisations gouvernementales qui vont prendre du temps, auront bien du mal avant de regagner une masse critique viable. Qu'est-ce que cela signifie pour les stations de montagne comme Park City?

Un été morose pourrait être encore suivi d'un hiver décevant, dans lequel une grande majorité des visiteurs seraient d’origine locale ou viendrait par la route depuis la Côte du Pacifique.

Ce qui a fait l’attraction de Park City, tout comme ce qui a contribué au succès de ma vallée natale de Morzine, en France, ce sont tous les skieurs qui s’y rendaient par avion en utilisant les aéroports tres proches de Salt Lake City ou de Genève, en Suisse, et cela prendra beaucoup de temps pour revenir à cette vue des choses ainsi qu’à cette pratique.

Pour ajouter rendre la situation encore plus délicate, une fois de retour dans les airs et après avoir « amorcé la pompe » avec des tarifs hyper bon marché et un prix de carburant très bas, les compagnies aériennes vont devoir augmenter leurs tarifs pour s’adapter aux exigence des règles de « distances sociales » avec des taux de remplissage en baisse tandis que les transporteurs « low-cost » comme Easyjet pourraient tout simplement disparaître.

Finalement, les entreprises auront découvert que les conférences par vidéo seront de plus en plus viables et pourront réduire les déplacements nécessaires pour les toutes les réunions, séminaires et autres contacts d’affaires.

Cela entraînerait-il l’avènement de nouvelles technologies comme de petits avions électriques qui fonctionneraient davantage comme taxis ou minibus ? C'est tout à fait possible, mais cela prendra sûrement pas mal de certain temps.

Quoi qu'il en soit, les voyages aériens insouciants et routinier d'avant Covid-19 pourraient ne plus jamais réapparaître tels que nous les connaissions, ouvrant une plus grande place au rail et trains à grande vitesse en Amérique ou, mieux encore, au moyens de transport du type « Hyperloop » dans le monde entier ...

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