Parfois, on s'accroche à des idées ou à certaines actions parce qu'on craint de sembler lâches en abandonnant. Cela se produit aussi bien dans notre vie professionnelle que personnelle. Dans tous les cas, cette stratégie finit généralement très mal. Pourquoi? Tout simplement parce que nous sommes trop dogmatiques, nous manquons le courage de « retourner notre veste » ou d'agir de façon nuisible pour notre « image. » L'amour propre ne devrait jamais une constituer une priorité absolue lorsque la stratégie poursuivie n'est pas vraiment justifiée. Certes, nous nous attachons peut-être trop au sujet en question au point de s'en enticher, mais cela ne devrait jamais constituer une excuse valable.
Si l'on projette ce concept dans l'optique de décisions gouvernementales en général et sur la guerre en Afghanistan en particulier, une majorité d'individus avisés est convaincue que nous n'avons plus rien à faire là-bas, que les Afghans nous haïssent et que Karzaï n'en vaut pas la chandelle. Pourtant, huit ans après, nous sommes toujours sur place et parlons même d'augmenter notre présence militaire sur le terrain. L'argument est que l'Amérique « perdrait la face ou sa crédibilité » si elle plaquait tout. Mon contre-argument est que nous avons aujourd'hui l'occasion de montrer que nous avons du courage, que nous avons appris notre leçon d'histoire (Vietnam) et devons stopper hémorragie de nos troupes et du coût que cette guerre représente. C'est ce que nous devrions faire. Ni plus, ni moins, mais il nous faudra un sacré bonhomme pour trouver le courage nécessaire et renverser la situation ...
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