Se promener en marchant pourrait paraître comme le moins dangereux de tous les sports, en tout cas à premier abord... Il y a deux jours, comme nous terminions une petite ballade a pied en plein après-midi et que nous avions esquivé presque tous les pièges glissants de la chaussée enneigée, je ne faisais pas bien attention où je marchais, perdais soudain pied, glissais et m'étalais sans avoir la possibilité de réagir sauf de tomber aussi élégamment qu'un éléphant de 73 kilos! Le problème était justement qu'Évelyne et moi marchions bras dessus bras dessous et que je l'entrainais dans ma chute sur la chaussée glacée. J'avais juste posé mon pied sur une belle plaque de glace et vlan!
Nous nous relevions tant bien que mal en léchant nos blessures; une chute de manque jamais d'être humiliante et c'est en fait l'une de ces rares situations où le sens figuratif rejoint parfaitement le sens littéral. À l'atterrissage, toute ma masse était absorbée par mon petit doigt droit, tandis que ma moitié tombait sur son épaule droite qui l'a tracasse depuis assez longtemps. Après une fin d'après-midi et une soirée douloureuse nous avons progressivement récupéré et réalisé, une fois de plus, que tomber n'est jamais une bonne option et qu'il n'est pas nécessaire d'être perché sur un VTT ou une paire de planches pour « ressentir la douleur » qui ne manque pas de suivre. Nous avons appris qu'il allait falloir ouvrir l'œil même quand nous marchons innocemment dans notre quartier. On pourrait du reste dire, « on apprend toujours en glissant! »
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