Une grande majorité des Suisses ne semblent pas apprécier les minarets qui se profilent sur leur montagnes puisque près de 60% de la population a rejeté toute nouvelle construction de cet accessoire architectural qui accompagne normalement chaque mosquée. Ils ont dit haut et fort ce que le reste de l'Europe n'a pas le courage d'exprimer, à savoir que l'extrémisme religieux est extrêmement néfaste, et qu'une société laïque qui fonctionne bien n'a aucune raison de dérouler le tapis rouge à la porte du fanatisme.
Comme la religion n'est pas mon truc et que je ne vois absolument aucune raison de promouvoir cette forme persistante de superstition, je suis d'accord que l'aspect irrationnel de la religion est une invitation permanente au charisme du prochain Jim Jones ou autre ayatollah Khomeini pour entrainer une société dans la dérive totalitaire comme c'est le cas aujourd'hui en Iran. De plus, la combinaison de pics enneigés et de minarets ne cesse de me rappelle Sarajevo et bien que les circonstances du rapprochement puissent être bien différentes, je vois mal cette combinaison de minarets et de paysages alpins. Pour conclure, un petit conseil pour tous nos dirigeants: Il nous faut d'avantage d'efforts investis à repenser nos économies nationales que de briques et de mortier pour ajouter des minarets à nos horizons!
lundi, novembre 30, 2009
dimanche, novembre 29, 2009
Cuche et la marge de supériorité
Hier, je n'ai pas pu m'empêcher de regarder la descente de Lake Louise course, et une fois de plus, j'étais époustouflé par la grande classe de classe Didier Cuche et sa maîtrise totale, en dépit de son âge, quand il a gagné cette descente relativement facile rendue cependant très difficile par une combinaison de mauvaise visibilité et de vent. Il nous a montré une fois de plus que dans le ski, le sport, les affaires et la vie, si l'on veut réussir, il faut toujours avoir une bonne réserve et ne pas uniquement compter sur la performance extrême est la bienveillance de la chance.
Tout au cours de sa descente, Cuche est resté parfaitement en contrôle de ses ski et semblait toujours avoir une réserve de force qu'il a du reste conservé jusqu'à l'arrivée. En fait, il nous a fait la démonstration qu'un entrainement sans faille, une grande expérience et une tête bien froide constituent toujours le tiercé gagnant en course. Ce bel athlète nous a encore donné hier une belle leçon que nous skieurs, pouvons appliquer en toute confiance sur les pistes et que tous les autres peuvent utiliser dans leur vie de tous les jours.
Tout au cours de sa descente, Cuche est resté parfaitement en contrôle de ses ski et semblait toujours avoir une réserve de force qu'il a du reste conservé jusqu'à l'arrivée. En fait, il nous a fait la démonstration qu'un entrainement sans faille, une grande expérience et une tête bien froide constituent toujours le tiercé gagnant en course. Ce bel athlète nous a encore donné hier une belle leçon que nous skieurs, pouvons appliquer en toute confiance sur les pistes et que tous les autres peuvent utiliser dans leur vie de tous les jours.
samedi, novembre 28, 2009
Le dispensaire « High Peak »
Park City a toujours été une petite ville rebelle qui avait du mal à bien fonctionner dans les confines de l'éthique Mormon assez étriquée. Une fois ses dernières maisons closes fermées et ses tripot fermés avec grande réticence à la fin des années 50, Park City devait rejaillir de ses cendres avec les sports d'hiver qui faisaient alors leurs grands débuts en Amérique. Des fêtes folles comme la Coupe du Freestyle de Beconta au début des années 70 redonnait le ton et replaçait notre petite communauté dans son vrai élément. Dans les années 80, la brasserie Wasatch devait se battre avec la commission des boissons alcooliques de l'Utah avant d'ouvrir ses portes tout en haut de Main Street. Cette année, nous avons assisté à l'ouverture de la distillerie High West en bas de la vieille ville, et si un fabricant de whisky n'était pas assez pour nos 8000 résidents à l'année, il paraîtrait que ce nouvel établissement aurait bientôt un autre concurrent.
Que manque-t'il donc aujourd'hui pour parfaire l'image idéale de Park City? Moi je sais, surtout après que les électeurs de Breckenridge aient légalisé l'usage du cannabis au début du mois. Notre petite ville ne va pas simplement suivre cette station du Colorado dans la foulée mais elle a aussi la responsabilité morale mettre tous les médicaments possible à disposition de son importante clientèle Californienne qui, après tout, constitue notre principale source de revenus. Parfaitement, il est temps maintenant pour Park City d'offrir sa propre officine, non pas pour les gens bien portants comme vous et moi, mais pour tous ces malade à qui l'on prescrit du cannabis médical et qui viennent nous rendre visite depuis Los Angeles, San Diego ou San Francisco.
J'ai déjà un nom en tête pour ce nouveau dispensaire, nous l'appellerions « High Peak. » Ce que nous devons faire maintenant et de nous mettre à table avec tous les fonctionnaires de l'État de l'Utah pour trouver un terrain d'entente et faire en sorte que tous ces Californiens souffrants puissent continuer à s'approvisionner en médicaments chez nous quand ils visitent nos pistes et découvrent notre merveilleuse poudreuse. Nous ne demandons rien d'extraordinaire; juste un peu peu plus de tolérance pour l'herbe et beaucoup de compassion!
Que manque-t'il donc aujourd'hui pour parfaire l'image idéale de Park City? Moi je sais, surtout après que les électeurs de Breckenridge aient légalisé l'usage du cannabis au début du mois. Notre petite ville ne va pas simplement suivre cette station du Colorado dans la foulée mais elle a aussi la responsabilité morale mettre tous les médicaments possible à disposition de son importante clientèle Californienne qui, après tout, constitue notre principale source de revenus. Parfaitement, il est temps maintenant pour Park City d'offrir sa propre officine, non pas pour les gens bien portants comme vous et moi, mais pour tous ces malade à qui l'on prescrit du cannabis médical et qui viennent nous rendre visite depuis Los Angeles, San Diego ou San Francisco.
J'ai déjà un nom en tête pour ce nouveau dispensaire, nous l'appellerions « High Peak. » Ce que nous devons faire maintenant et de nous mettre à table avec tous les fonctionnaires de l'État de l'Utah pour trouver un terrain d'entente et faire en sorte que tous ces Californiens souffrants puissent continuer à s'approvisionner en médicaments chez nous quand ils visitent nos pistes et découvrent notre merveilleuse poudreuse. Nous ne demandons rien d'extraordinaire; juste un peu peu plus de tolérance pour l'herbe et beaucoup de compassion!
vendredi, novembre 27, 2009
Une approche différente du conseil en entreprise
Si vous croyez que le « consultant » typique est capable d'amener des idées novatrices, vous vous faites sans doute des illusions! Dans la grande majorité des cas, que ces « mercenaires » du conseil en entreprise soient très bons ou médiocre, abordables ou très chers, ils vous diront ce que vous avez envie d'entendre et resteront solidement ancrés sur l'expérience passée dont les résultats ne sont plus à prouver. Ils ne prendront donc généralement pas de risque et ne risqueront guère d'innover. Bien sûr, ils vont rassurer leurs clients en clamant que leur service est le plus avancée qui soit, mais ne prendront jamais de risque et resteront bien dans les ornières suivies par la majorité.
Évidemment, ce genre de service peut satisfaire les missions qui demandent une recette toute simple ou un plan d'exécution bien précis, étape par étape. Il ne remplira pas aussi bien sa mission si des problèmes graves doivent être confrontés de but en blanc, si des événements complexes doivent être analysés ou si du « jamais vu » exige des solutions novatrices et immédiates. Cela explique pourquoi, dans beaucoup de cas, certains clients ne sont jamais pleinement satisfaits des services de conseil qu'ils achètent. Dans ces cas difficiles, deux têtes valent souvent mieux qu'une, et demander l'avis à deux experts peut s'avérer une façon beaucoup plus productive de résoudre des problèmes épineux.
Alors que le conseiller traditionnel produira une marche à suivre ou offrira des solutions classiques, l'autre sera d'avantage à même de repenser créativement l'ensemble du processus et de trouver des idées plus efficaces et beaucoup mieux adaptées pour sortir le client d'une impasse. La beauté de cette forme de consultation est qu'elle peut être utilisée quand tout le reste échoue ou laisse le client sur sa faim. Dans ce cas, l'investissement supplémentaire représente une assurance qui offre une approche alternative et un point de vue différent qui sera très utile pour valider ou transformer la solution qui s'impose ...
Évidemment, ce genre de service peut satisfaire les missions qui demandent une recette toute simple ou un plan d'exécution bien précis, étape par étape. Il ne remplira pas aussi bien sa mission si des problèmes graves doivent être confrontés de but en blanc, si des événements complexes doivent être analysés ou si du « jamais vu » exige des solutions novatrices et immédiates. Cela explique pourquoi, dans beaucoup de cas, certains clients ne sont jamais pleinement satisfaits des services de conseil qu'ils achètent. Dans ces cas difficiles, deux têtes valent souvent mieux qu'une, et demander l'avis à deux experts peut s'avérer une façon beaucoup plus productive de résoudre des problèmes épineux.
Alors que le conseiller traditionnel produira une marche à suivre ou offrira des solutions classiques, l'autre sera d'avantage à même de repenser créativement l'ensemble du processus et de trouver des idées plus efficaces et beaucoup mieux adaptées pour sortir le client d'une impasse. La beauté de cette forme de consultation est qu'elle peut être utilisée quand tout le reste échoue ou laisse le client sur sa faim. Dans ce cas, l'investissement supplémentaire représente une assurance qui offre une approche alternative et un point de vue différent qui sera très utile pour valider ou transformer la solution qui s'impose ...
jeudi, novembre 26, 2009
Ovule, sperme et fête de Thanksgiving
J'ai pris l'habitude d'écrire à propos de ce qu'est cette journée spéciale de « Thanksgiving, » mais je n'aime pas écrire des platitudes ou exprimer des pensées que l'on retrouve sur toute les cartes qui s'envoient à cette occasion. Pourtant, je suis convaincu que cette fête bien américaine est tout à fait unique et sert à nous rappeler que nous devrions être reconnaissants pour tout ce que nous avons (Thanksgiving s'appelle en fait « Action de Grâce » chez mes voisins Québécois.) J'ai toujours pensé que c'était une chose merveilleuse d'être au monde et d'avoir réussi à survivre. Pas seulement moi et ma famille, mais aussi tous ceux qui respirent en ce moment même sur notre belle planète.
Je pense souvent, cependant, que pour que je puisse écrire tout ça, il a fallu que mes parents s'accouplent a un moment bien précis qui a permit à ce petit sperme bien agressif de fertiliser cet unique œuf qui se trouvait là. J'ai lu que les chances pour cela de une sur 3 millions et que ce n'est qu'un début dans ce décompte de probabilités. En effet, ces chances étaient aussi minces pour chacun de mes ancêtres. Cela me fait tourner la tête en pensant à tout ça surtout lorsque je réalise qu'au début du 13e siècle jusqu'à aujourd'hui, nous avons, mathématiquement parlant, eu près de deux millions et demi d'ancêtres directs chacun! Bien sûr, ce n'est rien là que l'histoire de l'ovule et du sperme, et il y a encore des tas d'autres obstacles, mais je me contenterai d'avoir eu cette chance inouïe qui m'a permit d'en arriver là.
Je pense souvent, cependant, que pour que je puisse écrire tout ça, il a fallu que mes parents s'accouplent a un moment bien précis qui a permit à ce petit sperme bien agressif de fertiliser cet unique œuf qui se trouvait là. J'ai lu que les chances pour cela de une sur 3 millions et que ce n'est qu'un début dans ce décompte de probabilités. En effet, ces chances étaient aussi minces pour chacun de mes ancêtres. Cela me fait tourner la tête en pensant à tout ça surtout lorsque je réalise qu'au début du 13e siècle jusqu'à aujourd'hui, nous avons, mathématiquement parlant, eu près de deux millions et demi d'ancêtres directs chacun! Bien sûr, ce n'est rien là que l'histoire de l'ovule et du sperme, et il y a encore des tas d'autres obstacles, mais je me contenterai d'avoir eu cette chance inouïe qui m'a permit d'en arriver là.
mercredi, novembre 25, 2009
Plus dure sera la chute
Se promener en marchant pourrait paraître comme le moins dangereux de tous les sports, en tout cas à premier abord... Il y a deux jours, comme nous terminions une petite ballade a pied en plein après-midi et que nous avions esquivé presque tous les pièges glissants de la chaussée enneigée, je ne faisais pas bien attention où je marchais, perdais soudain pied, glissais et m'étalais sans avoir la possibilité de réagir sauf de tomber aussi élégamment qu'un éléphant de 73 kilos! Le problème était justement qu'Évelyne et moi marchions bras dessus bras dessous et que je l'entrainais dans ma chute sur la chaussée glacée. J'avais juste posé mon pied sur une belle plaque de glace et vlan!
Nous nous relevions tant bien que mal en léchant nos blessures; une chute de manque jamais d'être humiliante et c'est en fait l'une de ces rares situations où le sens figuratif rejoint parfaitement le sens littéral. À l'atterrissage, toute ma masse était absorbée par mon petit doigt droit, tandis que ma moitié tombait sur son épaule droite qui l'a tracasse depuis assez longtemps. Après une fin d'après-midi et une soirée douloureuse nous avons progressivement récupéré et réalisé, une fois de plus, que tomber n'est jamais une bonne option et qu'il n'est pas nécessaire d'être perché sur un VTT ou une paire de planches pour « ressentir la douleur » qui ne manque pas de suivre. Nous avons appris qu'il allait falloir ouvrir l'œil même quand nous marchons innocemment dans notre quartier. On pourrait du reste dire, « on apprend toujours en glissant! »
Nous nous relevions tant bien que mal en léchant nos blessures; une chute de manque jamais d'être humiliante et c'est en fait l'une de ces rares situations où le sens figuratif rejoint parfaitement le sens littéral. À l'atterrissage, toute ma masse était absorbée par mon petit doigt droit, tandis que ma moitié tombait sur son épaule droite qui l'a tracasse depuis assez longtemps. Après une fin d'après-midi et une soirée douloureuse nous avons progressivement récupéré et réalisé, une fois de plus, que tomber n'est jamais une bonne option et qu'il n'est pas nécessaire d'être perché sur un VTT ou une paire de planches pour « ressentir la douleur » qui ne manque pas de suivre. Nous avons appris qu'il allait falloir ouvrir l'œil même quand nous marchons innocemment dans notre quartier. On pourrait du reste dire, « on apprend toujours en glissant! »
mardi, novembre 24, 2009
Adhérence et course à pied
Hier matin était le deuxième jour de neige de la saison avec les routes suffisamment enneigées pour que la traction entre les chaussures d'athlétisme et la chaussée soit particulièrement importante. Pendant environ 30 ans, j'ai été fidèle à Nike, sauf pendant deux ans pendant lesquels j'ai essayé Adidas. Comme Nike offre un chaussant qui convient un peu mieux à mon pied étroit, je suis revenu à la marque américaine.
Cette fois, les deux dernières paires de chaussures que j'ai utilisés se sont usées prématurément à l'avant, là où l'impulsion se produit. Avec ces deux zones parfaitement lisses, le résultat n'est pas agréable sur les routes enneigées, la transmission laissant alors beaucoup à désirer . C'est du reste un phénomène étrange; c'est généralement le talon - que nous pourrions appeler « frein » - qui s'use le plus, en tout cas beaucoup plus rapidement que l'avant de la semelle - « l'accélérateur. » Mon exercice matinal s'est donc avéré des plus athlétiques. J'ai probablement perdu un tiers de mon efficacité, notamment dans les montées raides et cela m'a valut une excellente mise en forme. Cette fois, ma prochaine paire sera de nouveau Adidas; désolé Nike, toi et moi, ça n'accroche plus!
Cette fois, les deux dernières paires de chaussures que j'ai utilisés se sont usées prématurément à l'avant, là où l'impulsion se produit. Avec ces deux zones parfaitement lisses, le résultat n'est pas agréable sur les routes enneigées, la transmission laissant alors beaucoup à désirer . C'est du reste un phénomène étrange; c'est généralement le talon - que nous pourrions appeler « frein » - qui s'use le plus, en tout cas beaucoup plus rapidement que l'avant de la semelle - « l'accélérateur. » Mon exercice matinal s'est donc avéré des plus athlétiques. J'ai probablement perdu un tiers de mon efficacité, notamment dans les montées raides et cela m'a valut une excellente mise en forme. Cette fois, ma prochaine paire sera de nouveau Adidas; désolé Nike, toi et moi, ça n'accroche plus!
lundi, novembre 23, 2009
Jésus et l'environnement
Hier comme il a neigé toute l'apres-midi et que je n'avais rien de mieux à faire, j'ai remarqué que Jésus venait de se connecter sur Skype. Je l'ai appelé et comme d'habitude, n'ai eu droit qu'à la réponse sonore.
Jésus: Allo! C'est toi Go11? Je vois que vous avez de la neige à Park City ...
Go11: Oui, mais nous n'en attendons beaucoup, comment ça va?
Jésus: Je ne suis pas trop occupé, c'est la morte-saison ici aussi. Quelque chose te tracasse?
Go11: Oui, un peu; le sommet de Copenhague sur l'environnement. Vous y croyez, vous, à toute cette histoire de réchauffement climatique?
Jésus: Tu rigoles! Avec vous et les Chinois qui crachez autant de saloperies dans la haute atmosphère, faut quand même pas rêver ...
Go11: Justement, pourriez vous intervenir pour au moins ralentir tout ça? J'aimerai pouvoir skier encore quelques saisons.
Jésus: Quand je verrai une Prius dans ton garage on pourra peut-être discuter ...
Go11: Je sais, j'ai un peu tendance à tout remettre à plus tard, mais dans l'ensemble, je suis assez bien. Je recycle, je composte, je plante nos propres salades, je n'arrose pas ma pelouse et je viens d'installer deux nouvelles chaudières à gaz ce printemps ...
Jésus: Tu aurai dû mettre la géothermie!
Go11: Oui, mais ça coutait trois fois plus cher et les crédits d'impôt n'en valaient vraiment pas la peine ...
Jésus: C'est la première fois que j'entends quelque chose d'aussi stupide. Tes petits avantages fiscaux plus précieux que l'environnement!
Go11: C'est votre père qui a tout commencé quand il a dit à Adam et Ève « multipliez-vous, » nous voilà aujourd'hui six milliards et demi sur cette planète!
Jésus: C'est pas tout à fait vrai, mon père avait bien averti que les hommes devraient être de « bon intendants de la terre » et si le premier couple avait pu déchiffrer le texte imprimé de l'autre côté de l'étiquette d'entretien, ils aurait pu y voir « Occupation maximale limitée à 2 milliards d'habitants. » Je sais qu'Adam et Ève ne savaient pas lire, mais vos grands-parents en étaient parfaitement capables. Arrêtez-donc de vous plaindre!
Go11: D'accord, ne vous fâchez pas; soyons un peu constructifs, comment pouvons-nous nous sortir de cette impasse?
Jésus: Élever et ré-introduire des tas de prédateurs pour évacuer l'excédent de population, amener des tigres et des lions dans les rues des grandes villes, déverser des tonnes de requins et de crocodiles autour Malibu, Saint-Tropez et vos autres stations balnéaires et laissez circuler librement pumas et grizzlys sur les pistes, dans les bars et les boutiques de vos villages de montagne. Vous allez très vite assister à une baisse sensible de la population!
Go11: Je comprends ce que vous voulez dire, mais cela n'est pas poliquement correct et me paraît assez difficile à appliquer. Ne pouvez-vous pas intervenir plus radicalement, disons d'une manière plus divine?
Jésus: J'ai essayé ça avec le dernier gros tsunami, mais les canalisation de la planète étant ce qu'elles sont, la cataclysme n'a pas frappé au bon endroit et a entrainé la disparition de gens qui ne le méritaient pas. Je ne compte pas poursuivre cette méthode, du moins pour le moment. D'ailleurs c'est bien fini, je ne fait plus de miracles, c'est à vous de nettoyer toutes vos bêtises maintenant!
Go11: Tout cela m'avance bien; merci Jésus!
Jésus: Allo! C'est toi Go11? Je vois que vous avez de la neige à Park City ...
Go11: Oui, mais nous n'en attendons beaucoup, comment ça va?
Jésus: Je ne suis pas trop occupé, c'est la morte-saison ici aussi. Quelque chose te tracasse?
Go11: Oui, un peu; le sommet de Copenhague sur l'environnement. Vous y croyez, vous, à toute cette histoire de réchauffement climatique?
Jésus: Tu rigoles! Avec vous et les Chinois qui crachez autant de saloperies dans la haute atmosphère, faut quand même pas rêver ...
Go11: Justement, pourriez vous intervenir pour au moins ralentir tout ça? J'aimerai pouvoir skier encore quelques saisons.
Jésus: Quand je verrai une Prius dans ton garage on pourra peut-être discuter ...
Go11: Je sais, j'ai un peu tendance à tout remettre à plus tard, mais dans l'ensemble, je suis assez bien. Je recycle, je composte, je plante nos propres salades, je n'arrose pas ma pelouse et je viens d'installer deux nouvelles chaudières à gaz ce printemps ...
Jésus: Tu aurai dû mettre la géothermie!
Go11: Oui, mais ça coutait trois fois plus cher et les crédits d'impôt n'en valaient vraiment pas la peine ...
Jésus: C'est la première fois que j'entends quelque chose d'aussi stupide. Tes petits avantages fiscaux plus précieux que l'environnement!
Go11: C'est votre père qui a tout commencé quand il a dit à Adam et Ève « multipliez-vous, » nous voilà aujourd'hui six milliards et demi sur cette planète!
Jésus: C'est pas tout à fait vrai, mon père avait bien averti que les hommes devraient être de « bon intendants de la terre » et si le premier couple avait pu déchiffrer le texte imprimé de l'autre côté de l'étiquette d'entretien, ils aurait pu y voir « Occupation maximale limitée à 2 milliards d'habitants. » Je sais qu'Adam et Ève ne savaient pas lire, mais vos grands-parents en étaient parfaitement capables. Arrêtez-donc de vous plaindre!
Go11: D'accord, ne vous fâchez pas; soyons un peu constructifs, comment pouvons-nous nous sortir de cette impasse?
Jésus: Élever et ré-introduire des tas de prédateurs pour évacuer l'excédent de population, amener des tigres et des lions dans les rues des grandes villes, déverser des tonnes de requins et de crocodiles autour Malibu, Saint-Tropez et vos autres stations balnéaires et laissez circuler librement pumas et grizzlys sur les pistes, dans les bars et les boutiques de vos villages de montagne. Vous allez très vite assister à une baisse sensible de la population!
Go11: Je comprends ce que vous voulez dire, mais cela n'est pas poliquement correct et me paraît assez difficile à appliquer. Ne pouvez-vous pas intervenir plus radicalement, disons d'une manière plus divine?
Jésus: J'ai essayé ça avec le dernier gros tsunami, mais les canalisation de la planète étant ce qu'elles sont, la cataclysme n'a pas frappé au bon endroit et a entrainé la disparition de gens qui ne le méritaient pas. Je ne compte pas poursuivre cette méthode, du moins pour le moment. D'ailleurs c'est bien fini, je ne fait plus de miracles, c'est à vous de nettoyer toutes vos bêtises maintenant!
Go11: Tout cela m'avance bien; merci Jésus!
dimanche, novembre 22, 2009
Où replacer les détenus de Guantanamo ...
Afin de tenir sa promesse de fermer la prison de Guantanamo d'ici à la fin de l'année, Barack Obama devra trouver un endroit pour héberger les prisonniers. Bien sûr, comme on pouvait s'y attendre, personne ne veux de ces types avec leurs tenues orange dans leur patelin, le débat s'enlise et rien ne se fait.
Toujours désireux de trouver une solution à chacun de ces dilemmes, j'en ai bien évidemment trouvé une. Nous allons amener tous ces « ennemis combattants » dans les montagnes Rocheuses et les installer dans ces énormes résidences secondaires qui sont vides la plupart de l'année et que les agents immobiliers semblent être parfaitement incapables de vendre. D'abord, après des tas années passées loin du relief accidenté de l'Afghanistan, ceux-ci seront finalement ravis de se retrouver en montagne, bien loin des gros cafards des caraïbes.
Ici, ils pourront enfin participer de manière positive à la vie économique de notre communauté; nous commencerons par leur donner un cours accéléré de glisse pour qu'ils sachent se déplacer sur les pistes et les emploierons pour travailler aux remontées mécaniques le jour et canaliser toute leur ferveur de "moudjahidin" et leur sang bien chaud en leur demandant de faire de la neige artificielle pendant la nuit. Au lieu de nous coûter, à nous les contribuables, une moyenne de plus de 300 000 euros par tête de pipe, ces durs-à-cuir vont enfin commencer à gagner leur vie, recevoir des balais et des pelles à neige à la place de kalashnikov et entretenir nos stations de ski toute l'année. Bien sûr, quand elles vont entendre parler de mon idée, chaque station d'Aspen à Zermatt va vouloir son quota des 226 détenus qui se trouvent toujours à Cuba, mais Park City les prendra tous, compte tenu de la façon dont cette saison se présente, nous aurons besoin de toute la publicité que pourras générer cette action de relations publique!
Toujours désireux de trouver une solution à chacun de ces dilemmes, j'en ai bien évidemment trouvé une. Nous allons amener tous ces « ennemis combattants » dans les montagnes Rocheuses et les installer dans ces énormes résidences secondaires qui sont vides la plupart de l'année et que les agents immobiliers semblent être parfaitement incapables de vendre. D'abord, après des tas années passées loin du relief accidenté de l'Afghanistan, ceux-ci seront finalement ravis de se retrouver en montagne, bien loin des gros cafards des caraïbes.
Ici, ils pourront enfin participer de manière positive à la vie économique de notre communauté; nous commencerons par leur donner un cours accéléré de glisse pour qu'ils sachent se déplacer sur les pistes et les emploierons pour travailler aux remontées mécaniques le jour et canaliser toute leur ferveur de "moudjahidin" et leur sang bien chaud en leur demandant de faire de la neige artificielle pendant la nuit. Au lieu de nous coûter, à nous les contribuables, une moyenne de plus de 300 000 euros par tête de pipe, ces durs-à-cuir vont enfin commencer à gagner leur vie, recevoir des balais et des pelles à neige à la place de kalashnikov et entretenir nos stations de ski toute l'année. Bien sûr, quand elles vont entendre parler de mon idée, chaque station d'Aspen à Zermatt va vouloir son quota des 226 détenus qui se trouvent toujours à Cuba, mais Park City les prendra tous, compte tenu de la façon dont cette saison se présente, nous aurons besoin de toute la publicité que pourras générer cette action de relations publique!
samedi, novembre 21, 2009
S'entêter ou rompre courageusement?
Parfois, on s'accroche à des idées ou à certaines actions parce qu'on craint de sembler lâches en abandonnant. Cela se produit aussi bien dans notre vie professionnelle que personnelle. Dans tous les cas, cette stratégie finit généralement très mal. Pourquoi? Tout simplement parce que nous sommes trop dogmatiques, nous manquons le courage de « retourner notre veste » ou d'agir de façon nuisible pour notre « image. » L'amour propre ne devrait jamais une constituer une priorité absolue lorsque la stratégie poursuivie n'est pas vraiment justifiée. Certes, nous nous attachons peut-être trop au sujet en question au point de s'en enticher, mais cela ne devrait jamais constituer une excuse valable.
Si l'on projette ce concept dans l'optique de décisions gouvernementales en général et sur la guerre en Afghanistan en particulier, une majorité d'individus avisés est convaincue que nous n'avons plus rien à faire là-bas, que les Afghans nous haïssent et que Karzaï n'en vaut pas la chandelle. Pourtant, huit ans après, nous sommes toujours sur place et parlons même d'augmenter notre présence militaire sur le terrain. L'argument est que l'Amérique « perdrait la face ou sa crédibilité » si elle plaquait tout. Mon contre-argument est que nous avons aujourd'hui l'occasion de montrer que nous avons du courage, que nous avons appris notre leçon d'histoire (Vietnam) et devons stopper hémorragie de nos troupes et du coût que cette guerre représente. C'est ce que nous devrions faire. Ni plus, ni moins, mais il nous faudra un sacré bonhomme pour trouver le courage nécessaire et renverser la situation ...
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psychologie
vendredi, novembre 20, 2009
Bouquins économiques et prescriptions faiblardes
Je viens de terminer un autre livre « éco-financiers » sur la crise actuelle et ce qu'il faudrait faire à ce sujet (Past Due par Peter S. Goodman.) Encore une fois, ce livre dresse un excellent résumé de ce qui s'est passé mais est bien léger en matière du remède prescrit. Je l'ai déjà dit, nous ne pourrons pas nous en sortir sans appuyer à fond sur la « pédale d'innovation » et faire de cette poursuite une priorité nationale, que dis-je, mondiale. Nous allons devoir survivre avec beaucoup moins, et donc ré-introduire une nouvelle forme d'alchimie. Fabriquer de l'énergie à partir de presque rien, utiliser beaucoup plus judicieusement l'espace qui nous est disponible, apprendre plus vite, créer de nouvelles thérapies, tout cela en changeant notre vue quantitative des choses.
Le monde dans lequel nous vivons déjà plein à craquer, va encore voir sa population augmentée. Notre modèle économique ne doit plus être basé sur des chiffres qui ne cessent de monter, mais à leur place sur une croissance qualitative. Je n'insiste même pas sur le fait qu'il va falloir nous habituer à des revenus beaucoup plus maigres (rappelez-vous, les nos amis Indiens ne gagnent pas autant que nous et il faudrait peut-être songer à partager un peu ...)
Enfin, nous devons nous engager à amener toutes ces nations qui sont culturellement arriérées au goût du jour (je parles des cultures qui persistent dans des pratiques nuisibles telles que la polygamie, les naissances incontrôlées, la rigidité spirituelle et pour qui tuer des êtres humains reste un dernier recours bien pratique.) Appelons ca un service civil dans lequel chaque citoyens aisés évangéliserait son frère et sa sœur sur ce qu'il faudra faire pour sauver la planète. Si nous voyons ce zèle missionnaire dans cette optique, nous pouvons finir par sauver des tas d'âmes, mais de manière beaucoup plus pragmatique ...
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jeudi, novembre 19, 2009
Quel est le moment opportun pour démarrer une entreprise?
Au début du mois, j'ai écrit sur ce sujet qui me tient tant à cœur « qu'aveuglé par la lumière, » j'ai raté le coche à son propos. La providence est pourtant venue à mon secours et me mettant sous le nez un article du magazine Fast Company qui a parfaitement répondu à mon appel en répondant tout simplement et de manière parfaitement appropriée à cette question qui m'a si souvent tourmenté concernant le moment approprié de lancer une entreprise: « Quand tu as une bonne idée; » Vous parlez d'un concept! En d'autre termes, cela veut dire que le « timing » n'a pas un grand rôle à jouer quand l'idée est géniale.
Toute ma vie, j'ai été un entrepreneur frustré laissant filer deux ou trois bonnes idées tout simplement parce que j'avais un emploi doré à l'époque et que je ne voulais pas m'embêter à renoncer au confort que m'apportait ma situation. Aujourd'hui, et depuis que je suis « retraité » à proprement parler, je me retrouve en quête de cette idée magique, comme un individu esseulé se met à la recherche de l'âme sœur qui ne cesse de lui échapper. Aujourd'hui, j'ai finalement compris qu'il me faut d'abord trouver cette merveilleuse idée, et que le reste sera simplement du gâteau. J'ai l'impression que je vais me mettre à phosphorer comme un fou pour la dénicher ...
Toute ma vie, j'ai été un entrepreneur frustré laissant filer deux ou trois bonnes idées tout simplement parce que j'avais un emploi doré à l'époque et que je ne voulais pas m'embêter à renoncer au confort que m'apportait ma situation. Aujourd'hui, et depuis que je suis « retraité » à proprement parler, je me retrouve en quête de cette idée magique, comme un individu esseulé se met à la recherche de l'âme sœur qui ne cesse de lui échapper. Aujourd'hui, j'ai finalement compris qu'il me faut d'abord trouver cette merveilleuse idée, et que le reste sera simplement du gâteau. J'ai l'impression que je vais me mettre à phosphorer comme un fou pour la dénicher ...
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mercredi, novembre 18, 2009
Deuil d'un « ami Facebook ... »
Ce matin encore, j'avais 153 amis sur Facebook, mais je m'apercevais que l'un d'entre eux qui avait été présent presque des le début manquait à l'appel. Un peu à ma surprise, il avait rejoint mon petit groupe bien exclusif et y était resté pendant quelques mois avant de filer à l'anglaise dans un coin de cette immense cyber-nature. Il va me manquer, car je le connais depuis 35 ans et au fil des ans il avait été à la fois mon patron et mon associé, nous avions voyagé en Europe et en Asie ensemble et étions très proches à certain moments.
C'était un grand bonhomme, littéralement et au sens figuré, et j'étais heureux de l'avoir comme un ami sur Facebook car il m'a aidé à franchir le cap important des 100 amis et pourrait avoir contribué à atteindre le seuil des 200, mais il est maintenant évident qu'il me manquera un copain pour atteindre ce niveau critique dans les meilleurs délais. Être « largué » n'est évidemment pas quelque chose de plaisant et je me demande ce qui a bien pu se passer pour en arriver là. A -t'il appuyé sur le mauvais bouton par accident? N'a t-il pas apprécié certains de mes messages ou, enfin, s'est il fatigué de cette relation électronique?
Je n'ai vraiment aucune idée et je suppose que de fameux spécialistes comme Steve Jobs et Bill Gates n'en savent rien non plus. Même si je reste inconsolable, il va bien falloir m'habituer à son absence et je me suis promis de passer une revue quotidienne de tous mes « amis » afin d'éviter une autre défection!
C'était un grand bonhomme, littéralement et au sens figuré, et j'étais heureux de l'avoir comme un ami sur Facebook car il m'a aidé à franchir le cap important des 100 amis et pourrait avoir contribué à atteindre le seuil des 200, mais il est maintenant évident qu'il me manquera un copain pour atteindre ce niveau critique dans les meilleurs délais. Être « largué » n'est évidemment pas quelque chose de plaisant et je me demande ce qui a bien pu se passer pour en arriver là. A -t'il appuyé sur le mauvais bouton par accident? N'a t-il pas apprécié certains de mes messages ou, enfin, s'est il fatigué de cette relation électronique?
Je n'ai vraiment aucune idée et je suppose que de fameux spécialistes comme Steve Jobs et Bill Gates n'en savent rien non plus. Même si je reste inconsolable, il va bien falloir m'habituer à son absence et je me suis promis de passer une revue quotidienne de tous mes « amis » afin d'éviter une autre défection!
mardi, novembre 17, 2009
Réglage d'humeur au quotidien
Je suis généralement optimiste quand je me lève le matin; d'abord, j'appartiens à ce groupe de gens qui se disent « matinaux, » à savoir qui font un tas de choses (et les font mieux) pendant les premières heures de la journée. Je reste cependant convaincu que la qualité de ma journée variera beaucoup selon le type d'informations qui va trouver son chemin dans mon cerveau. Évidemment, il faut d'abord que je puisse me tirer du lit, vérifier que je suis toujours vivant et que mes jambes continuent de bien me porter. Si ma santé et celle du reste de ma famille est bonne, je me sens déjà exalté. Ensuite, si le temps semble me convenir (le soleil la plupart de l'année, la pluie quand l'eau nous fait cruellement défaut ou une bonne chute de neige pendant la nuit) c'est un autre bon augure.
Si j'ai des projets bien particuliers pour la journée et des activités qui me plaisent, voici encore une raison supplémentaire d'être de bonne humeur, si les indicateurs boursiers semblent aller dans une direction qui me convient, en voici une autre et si tout autour de la maison semble fonctionner correctement, du réfrigérateur à l'eau chaude jusqu'à l'Internet, c'est le bonheur! C'est là où un style de vie bien simplifié a une énorme influence, car avec un minimum de « trucs et de machins » il y a beaucoup moins de chances d'avoir ces pannes qui vous gâchent la journée. C'est intéressant, mais les nouvelles qu'elles soient locales, nationales ou internationales ne me touchent pas beaucoup, il est vrai qu'en général elles sont si négatives que j'ai pris l'habitude de les bloquer systématiquement. Bien sûr, n'oublions surtout pas cette première tasse de café matinal qui sert de détonateur à cette merveilleuse synergie!
Si j'ai des projets bien particuliers pour la journée et des activités qui me plaisent, voici encore une raison supplémentaire d'être de bonne humeur, si les indicateurs boursiers semblent aller dans une direction qui me convient, en voici une autre et si tout autour de la maison semble fonctionner correctement, du réfrigérateur à l'eau chaude jusqu'à l'Internet, c'est le bonheur! C'est là où un style de vie bien simplifié a une énorme influence, car avec un minimum de « trucs et de machins » il y a beaucoup moins de chances d'avoir ces pannes qui vous gâchent la journée. C'est intéressant, mais les nouvelles qu'elles soient locales, nationales ou internationales ne me touchent pas beaucoup, il est vrai qu'en général elles sont si négatives que j'ai pris l'habitude de les bloquer systématiquement. Bien sûr, n'oublions surtout pas cette première tasse de café matinal qui sert de détonateur à cette merveilleuse synergie!
lundi, novembre 16, 2009
Éducation, expérience et bon sens
Nous en attendons beaucoup de tous ces soi-disant « experts » afin de mieux comprendre notre environnement, la façon d'aborder le futur, de prendre des décisions difficiles et d'être rassurés que nous faisons le mieux pour nous-mêmes et tous ceux qui nous sont chers. La question est que fait-on lorsque ces modèles ne parviennent pas à répondre à nos attentes ou nous induisent carrément en erreur? L'exemple le plus flagrant de ce type de situation est notre ancien président de la Réserve Fédérale, en la personne d'Alan Greenspan, qui a remit au goût du jour l'expression « le roi est nu … » Lorsque nous rencontrons ce genre de faux-prophète, cela a toujours pour effet de nous fâcher d'avantage et de nous rendre encore plus cyniques.
La grande difficulté reste toujours qu'un bon expert requiert un nombre d'ingrédients bien distribués pour nous fournir des résultats sur lesquels on peut vraiment compter. Le premier facteur qui me vient à l'esprit est l'éducation; il est sûr qu'une éducation à Harvard est plus impressionnante que celle reçue à une petite université anonyme mais elle ne garantit toutefois pas qu'un diplômé d'une école prestigieuse sera sensiblement meilleur que celui qui sort d'un établissement plus modeste. Même chose avec le diplôme et l'on peut continuer la liste ... L'expérience tombe dans une catégorie semblable. Ce n'est pas tant le nombre d'années que la qualité de l'expérience qui fera la différence. La diversité des situations rencontrées, la résolution de certaines crises et la capacité de prendre des décisions fréquemment pèsent lourd dans la balance.
Enfin, il y a ma qualité fétiche, ce cher vieux bon sens qui s'apprend tant à l'école qu'à la maison et qui est souvent un trait génétique. Sans lui, l'école, les diplômes et l'expérience ne signifient pas grand chose. Oh oui, il y a un autre ingrédient que j'allai oublier et qui est en quelque sorte la cerise sur le gâteau, cela s'appelle la chance et c'est un élément qui lorsqu'il est présent ne manquera jamais d'améliorer la prestation finale!
La grande difficulté reste toujours qu'un bon expert requiert un nombre d'ingrédients bien distribués pour nous fournir des résultats sur lesquels on peut vraiment compter. Le premier facteur qui me vient à l'esprit est l'éducation; il est sûr qu'une éducation à Harvard est plus impressionnante que celle reçue à une petite université anonyme mais elle ne garantit toutefois pas qu'un diplômé d'une école prestigieuse sera sensiblement meilleur que celui qui sort d'un établissement plus modeste. Même chose avec le diplôme et l'on peut continuer la liste ... L'expérience tombe dans une catégorie semblable. Ce n'est pas tant le nombre d'années que la qualité de l'expérience qui fera la différence. La diversité des situations rencontrées, la résolution de certaines crises et la capacité de prendre des décisions fréquemment pèsent lourd dans la balance.
Enfin, il y a ma qualité fétiche, ce cher vieux bon sens qui s'apprend tant à l'école qu'à la maison et qui est souvent un trait génétique. Sans lui, l'école, les diplômes et l'expérience ne signifient pas grand chose. Oh oui, il y a un autre ingrédient que j'allai oublier et qui est en quelque sorte la cerise sur le gâteau, cela s'appelle la chance et c'est un élément qui lorsqu'il est présent ne manquera jamais d'améliorer la prestation finale!
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dimanche, novembre 15, 2009
Cause et symptôme
Notre rythme de vie effrénée et notre besoin de solutions rapides nous amène trop souvent à nous axer sur le symptôme plutôt que de rechercher la cause. Il est qu'il est beaucoup plus facile de repérer un indicateur évident et de le rafistoler, plutôt que de prendre suffisamment de temps pour isoler la vraie raison cachée et rechercher les stratégies et les solutions nécessaires pour attaquer le mal à ses racines. Cela demande plus de travail dans l'immédiat, mais représente souvent la meilleure solution à long terme.
L'essentiel, est que lorsqu'une anomalie apparait, nous devons toujours la placer dans le bon contexte et nous assurer qu'il n'y a rien qui se cache dans un obscur recoin, ou alors reconnaître qu'il s'agit là de la partie visible de quelque énorme iceberg. C'est justement à cet instant qu'il nous faut en examiner attentivement toute la partie immergée car c'est probablement celle-ci qui mérite toute notre attention. Les problèmes ne sont jamais ce qu'ils semblent être et les solutions peuvent prendre des chemins bien détournés!
L'essentiel, est que lorsqu'une anomalie apparait, nous devons toujours la placer dans le bon contexte et nous assurer qu'il n'y a rien qui se cache dans un obscur recoin, ou alors reconnaître qu'il s'agit là de la partie visible de quelque énorme iceberg. C'est justement à cet instant qu'il nous faut en examiner attentivement toute la partie immergée car c'est probablement celle-ci qui mérite toute notre attention. Les problèmes ne sont jamais ce qu'ils semblent être et les solutions peuvent prendre des chemins bien détournés!
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samedi, novembre 14, 2009
L'art du perfectionnement
La vie nous amène une multitude de choix et d'expériences. Selon la façon dont nous naviguons les flots de notre vie, nous répondons aux événements ou aux situations en fonction de notre style et de nos habitudes. Par exemple, certaines personnes choisissent l'indifférence, elles ne semblent jamais être affectées par tout le remue-ménage qui les entourent. Certaines deviennent folles mais ne semblent pas réagir du tout, intériorisant sans doute tous ces éléments négatifs, certaines répondent de manière imprévisible en prennent souvent des mesures déraisonnables et enfin - une petite minorité, je suppose – semble toujours savoir tirer parti de tout d'une manière tout à fait positive.
Je pense que cette dernière approche est de loin la plus désirable et j'aimerai l'ajouter à mes habitudes personnelles. En résumé, quand quelque chose arrive, je n'ai qu'à me demander comment pourrais-je répondre au mieux à tout cela? Que puis-je apprendre de cet événement? Comment pourrais-je intégrer sans attendre cette expérience à ma vie quotidienne? Je suis sûr que vous voyez ce que j'ai en tête. Comme beaucoup d'habitudes de vie, ce genre de réponse ne nécessite presque aucun effort, mais peut ouvrir la porte à une existence bien meilleure pour nous et tous ceux avec qui nous entrons en contact. Je vais donc désormais m'efforcer d'adopter cette manière de réagir ...
Je pense que cette dernière approche est de loin la plus désirable et j'aimerai l'ajouter à mes habitudes personnelles. En résumé, quand quelque chose arrive, je n'ai qu'à me demander comment pourrais-je répondre au mieux à tout cela? Que puis-je apprendre de cet événement? Comment pourrais-je intégrer sans attendre cette expérience à ma vie quotidienne? Je suis sûr que vous voyez ce que j'ai en tête. Comme beaucoup d'habitudes de vie, ce genre de réponse ne nécessite presque aucun effort, mais peut ouvrir la porte à une existence bien meilleure pour nous et tous ceux avec qui nous entrons en contact. Je vais donc désormais m'efforcer d'adopter cette manière de réagir ...
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vendredi, novembre 13, 2009
Statistiques et Vendredi 13
Je ne sais pas si vous êtes d'accord, mais je me moque complètement de tous les vendredis 13. Pourtant, pour des tas d'âmes superstitieuses, cette combinaison de jour et de date apportent malheur ou chance. Pour moi, c'est juste un autre jour comme les autres, et tout ce que je peux vous dire est qu'il se produit au moins une fois, mais pas plus de trois fois par an. Une autre règle importante est que le 13e jour du mois tombe toujours un vendredi si ce même mois commence un dimanche. En 2009, nous avons vécu cette situation en Février, Mars et aujourd'hui en Novembre.
La bonne nouvelle est qu'à compter d'aujourd'hui, nous sommes débarrassés de gros malheur ou de chance inouïe pour le reste de l'année . Pour ceux d'entre vous qui seriez déjà préoccupés de savoir quelle année comptera trois vendredi 13, rassurez-vous, ce ne sera pas avant 2012. Je ne sais pas pourquoi il y a une minorité de gens qui pensent que cette date porte chance, mais je peux par contre vous expliquer pourquoi la plupart des superstitieux pensent le contraire. C'est simplement le chevauchement de deux vieilles superstitions, c'est à dire que treize est un sale chiffre et que le vendredi est un jour qui porte la poisse.
En numérologie, douze est considéré comme un chiffre « parfait, » (les douze mois de l'année, les douze signes du zodiaque, les douze heures de l'horloge, les douze tribus d'Israël, les douze dieux de l'Olympe, etc,) treize est par contre considéré comme étant impair, irrégulier et transgressant le coté complet du nombre douze. Il y a aussi cette superstition que d'aucuns tirent du dernier repas du Christ ou d'un mythe scandinave selon lesquels treize personnes à table a pour conséquence la mort de l'un des convives.
Quant à vendredi, il a été considéré comme un jour néfaste du temps des Contes de Canterbury, et de nombreuses professions ont considéré ce jour là défavorable pour entreprendre de nouveaux projets ou même partir en voyage. Vendredi « noir » a été aussi lié aux krachs boursiers et à d'autres catastrophes depuis les années 1800 et, enfin, la terrible réputation de ce jour a été scellée une fois pour toutes quand Jésus a été crucifié. Maintenant, bonne chance si vous essayer de trouver un sens à toutes ces balivernes ...
La bonne nouvelle est qu'à compter d'aujourd'hui, nous sommes débarrassés de gros malheur ou de chance inouïe pour le reste de l'année . Pour ceux d'entre vous qui seriez déjà préoccupés de savoir quelle année comptera trois vendredi 13, rassurez-vous, ce ne sera pas avant 2012. Je ne sais pas pourquoi il y a une minorité de gens qui pensent que cette date porte chance, mais je peux par contre vous expliquer pourquoi la plupart des superstitieux pensent le contraire. C'est simplement le chevauchement de deux vieilles superstitions, c'est à dire que treize est un sale chiffre et que le vendredi est un jour qui porte la poisse.
En numérologie, douze est considéré comme un chiffre « parfait, » (les douze mois de l'année, les douze signes du zodiaque, les douze heures de l'horloge, les douze tribus d'Israël, les douze dieux de l'Olympe, etc,) treize est par contre considéré comme étant impair, irrégulier et transgressant le coté complet du nombre douze. Il y a aussi cette superstition que d'aucuns tirent du dernier repas du Christ ou d'un mythe scandinave selon lesquels treize personnes à table a pour conséquence la mort de l'un des convives.
Quant à vendredi, il a été considéré comme un jour néfaste du temps des Contes de Canterbury, et de nombreuses professions ont considéré ce jour là défavorable pour entreprendre de nouveaux projets ou même partir en voyage. Vendredi « noir » a été aussi lié aux krachs boursiers et à d'autres catastrophes depuis les années 1800 et, enfin, la terrible réputation de ce jour a été scellée une fois pour toutes quand Jésus a été crucifié. Maintenant, bonne chance si vous essayer de trouver un sens à toutes ces balivernes ...
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jeudi, novembre 12, 2009
Lettre au Président Obama
À l'occasion du 11 Novembre, j'ai écris la lettre suivante à l'attention de Barack Obama.
Monsieur le Président,
J'ai voté pour vous parce que j'admirais votre intelligence, votre abnégation et parce que j'avais confiance en vous.
Si je vous écris aujourd'hui c'est que je suis fort préoccupé par ce que vous allez décider à propos de l'Afghanistan dans les prochains jours ou semaines.
Cette guerre est la conséquence des attaques du 11 Septembre, mais au lieu de faire le travail à fond, le précédent gouvernement a bâclé son travail et envahi l'Irak, sans raison valable. Aujourd'hui, Ousama bin Laden est probablement mort et ceux qui ont une bonne compréhension de la géopolitique comprennent que les attaques d'il y a huit ans se sont produites à cause de la façon dont l'Amérique a traité la question palestinienne.
Ainsi, le djihad contre notre pays ne peut se taire si nous prenons enfin soin du conflit israélo-palestinien. Cela n'a rien à voir avec l'Afghanistan. Sa population tout entière ne tolère pas notre présence et Karzaï est un brigand. Nous n'avons rien à faire là bas. C'est ce que vous devez vous-même ressentir mais je réalise que vous subissez d'intenses pressions venant de l'armée, de votre secrétaire à la Défense et d'Hillary Clinton pour nous enfoncer d'avantage dans cette guerre. Il faut que vous leur teniez tête et leur dire non. Vous devez écouter votre intuition votre pragmatisme.
Vous voyez, Monsieur le Président, je suis né dans les Alpes françaises d'une très famille très modeste, plutôt pauvre; je ne suis pas allé à l'université et suis arrivé en Amérique en 1977 avec ma chère femme, nos deux valises et beaucoup de bon sens. Nous avons travaillé dur, sommes toujours restés extrèmement pratiques, avons eu une bonne part de chance et beaucoup de succès. Tout ceci sans avoir suivre les pratiques de Wall Street qui consistent à marcher sur les autres, mais en travaillant assidûment, intelligemment, et avec énormément de pragmatisme.
Ceci dit, j'en viens au point essentiel de cette lettre; en mettant en œuvre tout ce bon sens qui est le votre, projetez-vous dans dix ou vingt ans et visualisez ce qui se passerait en Afghanistan si nous quittions les lieux aujourd'hui ou si restions encore plus de cinq ans, avec 50.000 ou même 100.000 hommes supplémentaires. Le pays continuerait de se trouver dans le même état chaotique, car il faudrait au moins trois générations pour changer la culture de ce pays et ceci en étant capable de minimiser l'influence néfaste de la religion.
C'est pourquoi je ne vois pas pourquoi devrions poursuivre cette guerre d'occupation si celle-ci n'en vaut pas la peine. Notre pays a besoin de toute l'aide qu'il peut rassembler et nos priorités les plus importantes sont en là, chez nous.
Monsieur le Président, avec tout le respect qui vous est dû, soyez courageux, dites non au complexe militaire et industriel, et retirez nos troupes d'Irak et d'Afghanistan maintenant! Vous êtes trop intelligent et trop important pour l'Amérique pour vous enliser dans ce combat inutile!
Monsieur le Président,
J'ai voté pour vous parce que j'admirais votre intelligence, votre abnégation et parce que j'avais confiance en vous.
Si je vous écris aujourd'hui c'est que je suis fort préoccupé par ce que vous allez décider à propos de l'Afghanistan dans les prochains jours ou semaines.
Cette guerre est la conséquence des attaques du 11 Septembre, mais au lieu de faire le travail à fond, le précédent gouvernement a bâclé son travail et envahi l'Irak, sans raison valable. Aujourd'hui, Ousama bin Laden est probablement mort et ceux qui ont une bonne compréhension de la géopolitique comprennent que les attaques d'il y a huit ans se sont produites à cause de la façon dont l'Amérique a traité la question palestinienne.
Ainsi, le djihad contre notre pays ne peut se taire si nous prenons enfin soin du conflit israélo-palestinien. Cela n'a rien à voir avec l'Afghanistan. Sa population tout entière ne tolère pas notre présence et Karzaï est un brigand. Nous n'avons rien à faire là bas. C'est ce que vous devez vous-même ressentir mais je réalise que vous subissez d'intenses pressions venant de l'armée, de votre secrétaire à la Défense et d'Hillary Clinton pour nous enfoncer d'avantage dans cette guerre. Il faut que vous leur teniez tête et leur dire non. Vous devez écouter votre intuition votre pragmatisme.
Vous voyez, Monsieur le Président, je suis né dans les Alpes françaises d'une très famille très modeste, plutôt pauvre; je ne suis pas allé à l'université et suis arrivé en Amérique en 1977 avec ma chère femme, nos deux valises et beaucoup de bon sens. Nous avons travaillé dur, sommes toujours restés extrèmement pratiques, avons eu une bonne part de chance et beaucoup de succès. Tout ceci sans avoir suivre les pratiques de Wall Street qui consistent à marcher sur les autres, mais en travaillant assidûment, intelligemment, et avec énormément de pragmatisme.
Ceci dit, j'en viens au point essentiel de cette lettre; en mettant en œuvre tout ce bon sens qui est le votre, projetez-vous dans dix ou vingt ans et visualisez ce qui se passerait en Afghanistan si nous quittions les lieux aujourd'hui ou si restions encore plus de cinq ans, avec 50.000 ou même 100.000 hommes supplémentaires. Le pays continuerait de se trouver dans le même état chaotique, car il faudrait au moins trois générations pour changer la culture de ce pays et ceci en étant capable de minimiser l'influence néfaste de la religion.
C'est pourquoi je ne vois pas pourquoi devrions poursuivre cette guerre d'occupation si celle-ci n'en vaut pas la peine. Notre pays a besoin de toute l'aide qu'il peut rassembler et nos priorités les plus importantes sont en là, chez nous.
Monsieur le Président, avec tout le respect qui vous est dû, soyez courageux, dites non au complexe militaire et industriel, et retirez nos troupes d'Irak et d'Afghanistan maintenant! Vous êtes trop intelligent et trop important pour l'Amérique pour vous enliser dans ce combat inutile!
mercredi, novembre 11, 2009
La « solution » à deux États vouée à l'échec!
Depuis longtemps, je suis convaincu que le conflit israélo-palestinien est la raison pour laquelle nous sommes coincés en Afghanistan. Je pense également qu'une « solution à deux États» est une chimère et un produit de compromis politique qui ne pourra jamais fonctionner économiquement et politiquement, surtout si l'on considère que les 11 millions d'habitants de la région sont répartis de façon égale entre Juifs et Arabes, mais que les premiers jouissent de 80% de l'espace et un PIB par habitant dix fois supérieur à ces derniers. Il est temps pour Israël de renoncer à son statut « d'État juif », de devenir une nation inclusive et d'émanciper la population arabe dans son ensemble, y compris les deux enclaves palestiniennes et d'autoriser le retour des réfugiés. This is called a bi-national or one-state solution.
Benjamin Netanyahu n'en veut pas et semble déterminé à « jouer le temps, » dans l'espoir, entre autres, qu'Obama ne reste au pouvoir que quatre ans. Pourtant, une solution à deux États restera irréaliste tant qu'il n'y aura pas de retour aux frontières de 1967 et si le statut inter-confessionnel de Jérusalem n'est pas maintenu. Le monde a déjà suffisamment de problèmes très graves sans tolérer cette impasse et il est temps pour nos dirigeants montrent qu'il ont le courage de forcer le gouvernement israélien sur cette voie.
Il y a trente ans, les meilleurs analystes politiques et chefs de gouvernements n'auraient jamais pensé que le mur de Berlin tomberait, il est temps de changer nos concepts concernant le Moyen-Orient afin d'embrasser une solution solution laïque et pluraliste sur un territoire intégrant enfin Israéliens et Palestiniens. Ce qui s'est passé en Allemagne montre que les « communautés fermées » sont des antithèses et des vues du passé dans cette ère de mondialisation. Si vous n'êtes pas d'accord, discutons en!
Benjamin Netanyahu n'en veut pas et semble déterminé à « jouer le temps, » dans l'espoir, entre autres, qu'Obama ne reste au pouvoir que quatre ans. Pourtant, une solution à deux États restera irréaliste tant qu'il n'y aura pas de retour aux frontières de 1967 et si le statut inter-confessionnel de Jérusalem n'est pas maintenu. Le monde a déjà suffisamment de problèmes très graves sans tolérer cette impasse et il est temps pour nos dirigeants montrent qu'il ont le courage de forcer le gouvernement israélien sur cette voie.
Il y a trente ans, les meilleurs analystes politiques et chefs de gouvernements n'auraient jamais pensé que le mur de Berlin tomberait, il est temps de changer nos concepts concernant le Moyen-Orient afin d'embrasser une solution solution laïque et pluraliste sur un territoire intégrant enfin Israéliens et Palestiniens. Ce qui s'est passé en Allemagne montre que les « communautés fermées » sont des antithèses et des vues du passé dans cette ère de mondialisation. Si vous n'êtes pas d'accord, discutons en!
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mardi, novembre 10, 2009
Fiat & Chrysler: L'autre miracle italien?
Parmi tous les constructeurs automobiles, personne n'a voulu reprendre Chrysler sauf Fiat, la marque dont personne ne veut. Quand la marque italienne, un acronyme pour Fabbrica Italiana Automobili Torino, abandonnait le marché américain, tout le monde la surnommait « Fix It Again Tony » ce qui voulait dire « répare moi encore ça, Tonio. » La marque transalpine a donc du pain sur la planche pour réaliser les objectifs irréalistes quelle vient d'annoncer pour Chrysler. Malgré son image, Mercedes, qui venait juste de tenter un sauvetage similaire a lamentablement échoué et maintenant, Fiat aimerait utiliser la troisième marque américaine comme cheval de Troie pour vendre ses Fiat 500 aux Américains.
Suis-je le seul en train de délirer ou quoi? La seule observation intelligente faite par Sergio Marchionne, le PDG mégalomane de la fabrique italienne, est de reconnaître que la seule marque qui vaut quelque chose dans ce nouveau groupe est Jeep, mais celle-ci a de forte chances d'être revendue a un Tata par exemple, pour renflouer les finances de ce nouvel empire italien. En dehors de cela, et en tenant même compte d'un miracle italien typique, avec les saints, le Pape et les processions, je parie dix contre un que ce mariage est voué à l'échec. Je sais, je me suis déjà fourvoyé ...
Suis-je le seul en train de délirer ou quoi? La seule observation intelligente faite par Sergio Marchionne, le PDG mégalomane de la fabrique italienne, est de reconnaître que la seule marque qui vaut quelque chose dans ce nouveau groupe est Jeep, mais celle-ci a de forte chances d'être revendue a un Tata par exemple, pour renflouer les finances de ce nouvel empire italien. En dehors de cela, et en tenant même compte d'un miracle italien typique, avec les saints, le Pape et les processions, je parie dix contre un que ce mariage est voué à l'échec. Je sais, je me suis déjà fourvoyé ...
lundi, novembre 09, 2009
Bienvenue à Crotte City!
Les propriétaires de chiens responsables devraient tous utiliser un petit sac pour ramasser les déjections de leurs chiens, n'est-ce pas? Cela semblerai être le minimum. Nous courons le matin le long de du ruisseau McLeod, un petit chemin immaculé, bien asphalté et bordé de saules. Comme cela fait déjà des années que nous avons entamé ce nouveau millénaire, on pourrait que penser que les habitants de Park City qui promènent leur meilleurs amis sur ce sentier piétonnier soient assez civilisés pour ramasser après ceux-ci. Pas du tout!
Beaucoup trop d'entre eux continuent de laisser leur cabots faire leurs besoins au beau milieu du chemin. Vous pourriez peut-être penser que ces imbéciles se sentiraient quelque peu gênés et pourraient pousser l'excrément sur le côté, hors de la vue du plus grand nombre. Vous voulez rire; il ne se baisseraient jamais pour ramasser une brindille et s'en servir de balai. Encore moins d'essayer d'envoyer la crotte en bordure d'un coup de chaussure, ils préfèrent sans doute que vous et moi marchiez en plein dedans!
Ce n'est pas tout; parmi ces gens exceptionnels qui se munissent d'un petit sac, certains mettent le petit paquet rempli « de côté » avec l'intention semble-t'il de le ramasser au retour, mais il arrive trop souvent qu'ils « oublient » le précieux emballage, mettant cela sur le compte de la distraction ... Certains ont des attitudes d'épargnants et semblent « stocker » tous ces sachets pleins dans un endroit bien déterminé, spéculant ainsi sur le prix des excréments canins contre notre dollar qui n'en fini pas de chuter.
Jour après jour, nous voyons grandir un tas de sacs derrière un gros caillou au croisement de notre rue qui doit être placé là pour égayer notre journée. Si vous ne le savez pas encore, maintenant quelle peut s'enorgueillir d'avoir son propre « parc à chiens, » Park City est irréversiblement devenue la capitale de la crotte canine!
Beaucoup trop d'entre eux continuent de laisser leur cabots faire leurs besoins au beau milieu du chemin. Vous pourriez peut-être penser que ces imbéciles se sentiraient quelque peu gênés et pourraient pousser l'excrément sur le côté, hors de la vue du plus grand nombre. Vous voulez rire; il ne se baisseraient jamais pour ramasser une brindille et s'en servir de balai. Encore moins d'essayer d'envoyer la crotte en bordure d'un coup de chaussure, ils préfèrent sans doute que vous et moi marchiez en plein dedans!
Ce n'est pas tout; parmi ces gens exceptionnels qui se munissent d'un petit sac, certains mettent le petit paquet rempli « de côté » avec l'intention semble-t'il de le ramasser au retour, mais il arrive trop souvent qu'ils « oublient » le précieux emballage, mettant cela sur le compte de la distraction ... Certains ont des attitudes d'épargnants et semblent « stocker » tous ces sachets pleins dans un endroit bien déterminé, spéculant ainsi sur le prix des excréments canins contre notre dollar qui n'en fini pas de chuter.
Jour après jour, nous voyons grandir un tas de sacs derrière un gros caillou au croisement de notre rue qui doit être placé là pour égayer notre journée. Si vous ne le savez pas encore, maintenant quelle peut s'enorgueillir d'avoir son propre « parc à chiens, » Park City est irréversiblement devenue la capitale de la crotte canine!
dimanche, novembre 08, 2009
Descente en brouette à trois roues
Prendre des risque m'a toujours fasciné et la raison pour cette attraction remonte à ma tendre enfance. Une de mes premières occasions de tenter le diable m'est arrivée quand j'avais à peu près cinq ans et que jouait derrière la maison familiale à Montriond, en Haute-Savoie. Mon père possédait une brouette à trois roues, un véhicule unique comme j'imagine qu'il n'en existe que dans les vallées alpines. Cette espèce de charrette, qui servait essentiellement a transporter le fumier, était garée derrière la maison, juste à côté d'un « mollard, » une pente raide qui surplombait « La Dranse, » le torrent du coin, par plus de 75 mètres de dénivelé.
Bien que je fusse un petit bambin, je réussissais à monter dans la caisse de la brouette et me mettais aussitôt à faire tourner la roue avant avec mes deux mains. Lentement, je parvenais à manœuvrer le lourd chariot, me retrouvais assez vite face à la pente et partais comme une fusée vers le bas, seul passager de cet équipage bien spécial. La première partie de la pente était inclinée d'environ 20 degrés suivie par un très court replat avant de replonger dans une pente beaucoup plus forte à 30 degrés qui donnait au bolide improvisé une vitesse proche du décollage.
Alors que je parvenais à rester à l'intérieur du caisson pendant toute la descente, me grisant de toutes ces sensations fortes, la pente raide se terminait par un autre replat assez marqué, à proximité du lit du torrent. Au changement de pente, la brouette piquait du nez, m'éjectait et je m'envolais avant d'atterrir dans le pré, tandis que celle-ci s'immobilisait à quelques mètres de la berge.
J'essayai immédiatement de remonter la pente, en rampant, car un de mes genoux me faisait très mal. Mon frère alors âgé d'une douzaine d'années et qui le premier s'était rendu compte de la disparition simultanée du petit dernier et de la brouette, me récupérait à mi-pente et me portait comme il pouvait jusqu'à la maison où mes parents, alertés par l'incident, m'attendaient remplis d'anxiété. Il me restait cependant assez de force et d'à-propos pour leur imputer la responsabilité de l'incident et exiger d'eux qu'ils rangent désormais un peu mieux cette fichue brouette. J'ai évidemment survécu à cette épreuve pour pouvoir écrire ce blog, n'ai eu qu'une entorse au genou, mais gagnais une appréciation permanente pour la vitesse et toutes les sensations fortes. Encore aujourd'hui, je me demande pourquoi je n'ai jamais pensé à lister cet exploit sur mon C.V.!
Bien que je fusse un petit bambin, je réussissais à monter dans la caisse de la brouette et me mettais aussitôt à faire tourner la roue avant avec mes deux mains. Lentement, je parvenais à manœuvrer le lourd chariot, me retrouvais assez vite face à la pente et partais comme une fusée vers le bas, seul passager de cet équipage bien spécial. La première partie de la pente était inclinée d'environ 20 degrés suivie par un très court replat avant de replonger dans une pente beaucoup plus forte à 30 degrés qui donnait au bolide improvisé une vitesse proche du décollage.
Alors que je parvenais à rester à l'intérieur du caisson pendant toute la descente, me grisant de toutes ces sensations fortes, la pente raide se terminait par un autre replat assez marqué, à proximité du lit du torrent. Au changement de pente, la brouette piquait du nez, m'éjectait et je m'envolais avant d'atterrir dans le pré, tandis que celle-ci s'immobilisait à quelques mètres de la berge.
J'essayai immédiatement de remonter la pente, en rampant, car un de mes genoux me faisait très mal. Mon frère alors âgé d'une douzaine d'années et qui le premier s'était rendu compte de la disparition simultanée du petit dernier et de la brouette, me récupérait à mi-pente et me portait comme il pouvait jusqu'à la maison où mes parents, alertés par l'incident, m'attendaient remplis d'anxiété. Il me restait cependant assez de force et d'à-propos pour leur imputer la responsabilité de l'incident et exiger d'eux qu'ils rangent désormais un peu mieux cette fichue brouette. J'ai évidemment survécu à cette épreuve pour pouvoir écrire ce blog, n'ai eu qu'une entorse au genou, mais gagnais une appréciation permanente pour la vitesse et toutes les sensations fortes. Encore aujourd'hui, je me demande pourquoi je n'ai jamais pensé à lister cet exploit sur mon C.V.!
samedi, novembre 07, 2009
La différence entre désir et besoin
Comme j'avais cassé la sonnette de mon VTT en tombant la veille, il fallait bien que je la remplace et hier matin, je suis allé en acheter une nouvelle avant notre sortie quotidienne. Je n'ai trouvé qu'une sonnette fantaisie jaune et rose qui n'aurait pas été mon premier choix, mais constituait tout ce qui restait dans le maigre stock de fin de saison. Quand je suis revenu et que j'ai fait miroiter ma nouvelle acquisition devant ses yeux, ma femme m'a demandé où était la sienne. Je lui ai répondu que je ne lui en avait pas acheté une car elle n'en avait pas vraiment BESOIN.
Comme c'est toujours moi le chef de file, je suis celui à qui il revient d'avertir cyclistes et randonneurs de notre arrivée imminente, particulièrement avant les virages sans visibilité ou lorsque nous sommes en forêt. Ma réponse ne fut pas du tout ce qu'elle attendait, et visiblement atterrée elle me dit qu'elle m'avait - juste la veille - demandé une sonnette pour son propre vélo. Elle a convenu qu'elle n'en avait pas particulièrement besoin, mais elle en VOULAIT une, tout simplement.
Moi - le mari macho et bien trop pragmatique - venait juste de lui refuser ce souhait tout simple sous prétexte qu'elle n'en n'avait pas BESOIN. Sans attendre, dans l'après-midi, je suis retourné au magasin de sport pour récupérer un autre avertisseur sonore. Maintenant, j'adore la couleur contrastante de cette sonnette et le son cristallin qu'elle produit. Chaque fois que je l'entendrai dans le futur, je me souviendrai à jamais de cette différence fondamentale qui existe entre besoin et ... désir!
Comme c'est toujours moi le chef de file, je suis celui à qui il revient d'avertir cyclistes et randonneurs de notre arrivée imminente, particulièrement avant les virages sans visibilité ou lorsque nous sommes en forêt. Ma réponse ne fut pas du tout ce qu'elle attendait, et visiblement atterrée elle me dit qu'elle m'avait - juste la veille - demandé une sonnette pour son propre vélo. Elle a convenu qu'elle n'en avait pas particulièrement besoin, mais elle en VOULAIT une, tout simplement.
Moi - le mari macho et bien trop pragmatique - venait juste de lui refuser ce souhait tout simple sous prétexte qu'elle n'en n'avait pas BESOIN. Sans attendre, dans l'après-midi, je suis retourné au magasin de sport pour récupérer un autre avertisseur sonore. Maintenant, j'adore la couleur contrastante de cette sonnette et le son cristallin qu'elle produit. Chaque fois que je l'entendrai dans le futur, je me souviendrai à jamais de cette différence fondamentale qui existe entre besoin et ... désir!
vendredi, novembre 06, 2009
VTT: Défense de tomber!
Hier, je prenais ma première « gamelle » de l'année en VTT. Dieu Merci, je ne roulais pas trop vite, mais n'étais pas suffisamment concentré sur le virage que j'étais en train de négocier. Tout à coup, ma roue arrière a dérapé et je suis allé embrasser la garrigue bien garnie, qui par chance nous entourait de toutes parts. Quelques petites égratignures mineures et une sonnette de vélo hors d'usage furent les seules conséquences déplaisantes de ce plongeon par dessus le guidon dans la végétation locale. En rétrospective, j'ai eu beaucoup de chance de ne pas atterrir sur des rochers bien pointus qui auraient très bien pu être cachés dans la broussaille; si ça avait été le cas, le sang n'aurait sans doute pas manqué de jaillir abondamment pour colorer l'incident.
De plus, il est possible que si je n'avais pas utilisé des pédale à clips, j'aurais peut-être totalement évité la chute; une importante mesure de sécurité aurait-elle été sacrifiée sur l'autel de la performance? Un élément à méditer sérieusement, car à mon âge, tomber d'un VTT n'est jamais une bonne option ...
De plus, il est possible que si je n'avais pas utilisé des pédale à clips, j'aurais peut-être totalement évité la chute; une importante mesure de sécurité aurait-elle été sacrifiée sur l'autel de la performance? Un élément à méditer sérieusement, car à mon âge, tomber d'un VTT n'est jamais une bonne option ...
jeudi, novembre 05, 2009
Extrémisme à la française
La plupart des français que je connais ne sont pas tellement versés sur l'Internet. Ils n'y créent pas grand chose, et se contentent de faire suivre des blagues, des diaporamas ou des vidéos par courrier électronique, souvent accompagnées par peu ou pas de commentaires. Beaucoup de ces messages sont carrément racistes et leurs attaques visent le plus souvent la communauté musulmane française et les sans-papiers qui ont fini par vivre en France.
Toutes ces attaques pourraient-être vues comme une forme de liberté d'expression si elles ne se cachaient pas le plus souvent sous le manteau de plaisanteries douteuses, d'allusions qui en disent long, d'informations infondées et autres préjugés. Ce genre de démarches ne peut en aucun cas aider la France à faire face aux problèmes liés à cette situation et ne peu que déchirer d'avantage le tissu social du pays. C'est une pratique toxique et je n'ai pas encore eu le courage de demander à ces gens - dont certains sont mes amis - de cesser ces envois et de trouver des moyens plus constructif pour affronter leurs frustrations et leurs peurs ...
Toutes ces attaques pourraient-être vues comme une forme de liberté d'expression si elles ne se cachaient pas le plus souvent sous le manteau de plaisanteries douteuses, d'allusions qui en disent long, d'informations infondées et autres préjugés. Ce genre de démarches ne peut en aucun cas aider la France à faire face aux problèmes liés à cette situation et ne peu que déchirer d'avantage le tissu social du pays. C'est une pratique toxique et je n'ai pas encore eu le courage de demander à ces gens - dont certains sont mes amis - de cesser ces envois et de trouver des moyens plus constructif pour affronter leurs frustrations et leurs peurs ...
mercredi, novembre 04, 2009
Park City a voté avec le cœur ...
... Surement pas avec la tête, comme notre petite ville aurait dû, en ces temps d'incertitude économique, mais le peuple s'est exprimé et tout ce que nous pouvons faire maintenant est d'espérer que notre maire actuel présidera un terme qui sera positif pour l'ensemble de notre communauté et que les deux conseillers élus puissent nous montrer ce qu'ils ont vraiment « sous le capot. » Tout cela pose une fois de plus la question de savoir si le gouvernement est en mesure ou non d'affecter l'économie, qu'il s'agisse au niveau local ou au niveau national? Cette fois ci, ma réponse est bien claire: J'espère que non!
Démarrer une nouvelle entreprise
Ces derniers jours, j'ai réfléchi à propos d'une idée qu'un de mes amis m'a soumis afin de démarrer une affaire ensemble. Comme tout nouveau germe d'entreprise celui-ci mérite d'être soigneusement examiné, il est original, a un certain potentiel et pourrait être particulièrement attrayant. En recherchant un peu ce projet, je me suis rappelé que démarrer quelque chose est une démarche qui tout au long de ma vie m'a toujours tenu à cœur mais que je n'ai jamais vraiment pu lancer. Sans l'ombre d'un doute parce que je n'avais pas la bonne idée ou que j'étais un peu trop en avance sur mon temps.
Cela m'amène à dire qu'il faut vraiment avoir une très grande foi dans ce que l'on va entreprendre pour y investir son temps, son énergie et son propre argent. Le concept doit être en mesure de résoudre ou d'améliorer quelque chose d'une manière appréciable. Il doit aussi être unique, nouveau, original et doit avoir de vraies chances de succès, même si celles-ci ne représentent qu'une chance sur deux. Le projet doit aussi être suffisamment attrayant pour soutenir tous le travail, les doutes, des désillusions et tous ces autres obstacles agaçants qui ne manqueront pas de surgir en cours de route.
Ce qui reste cependant essentiel est que le premier résultat ou la réponse initiale, lorsque l'idée est introduite, se traduisent par un succès retentissant. Les nouvelles idées supportent en effet tout aussi mal les échecs de lancement que les tentatives répétées de « résurrections. » Enfin, et cela est extrêmement important, le concept doit arriver au bon moment, comme du reste cette phrase attribuée à Jean-Claude Killy dans une pub Rolex où il disait « en sports, comme en affaires, tout est une question de timing ... » Si tous ces ingrédients sont présents, la nature du climat économique n'importe pas vraiment et cela devrait être un signal suffisant qu'il est opportun d'aller de l'avant!
Cela m'amène à dire qu'il faut vraiment avoir une très grande foi dans ce que l'on va entreprendre pour y investir son temps, son énergie et son propre argent. Le concept doit être en mesure de résoudre ou d'améliorer quelque chose d'une manière appréciable. Il doit aussi être unique, nouveau, original et doit avoir de vraies chances de succès, même si celles-ci ne représentent qu'une chance sur deux. Le projet doit aussi être suffisamment attrayant pour soutenir tous le travail, les doutes, des désillusions et tous ces autres obstacles agaçants qui ne manqueront pas de surgir en cours de route.
Ce qui reste cependant essentiel est que le premier résultat ou la réponse initiale, lorsque l'idée est introduite, se traduisent par un succès retentissant. Les nouvelles idées supportent en effet tout aussi mal les échecs de lancement que les tentatives répétées de « résurrections. » Enfin, et cela est extrêmement important, le concept doit arriver au bon moment, comme du reste cette phrase attribuée à Jean-Claude Killy dans une pub Rolex où il disait « en sports, comme en affaires, tout est une question de timing ... » Si tous ces ingrédients sont présents, la nature du climat économique n'importe pas vraiment et cela devrait être un signal suffisant qu'il est opportun d'aller de l'avant!
mardi, novembre 03, 2009
Ce qui s'est vraiment dit entre Karzaï et Obama
Voici ce qui s'est réellement passé hier, en tous cas, c'est ce qui aurait du se passer ...
Obama: Bonjour, M. Karzaï, je voulais d'abord vous féliciter de manière officielle pour votre second mandat ...
Karzaï: Merci beaucoup, Monsieur le Président, mais que voulez-vous dire par « de manière officielle? »
Obama: Eh bien, Hamid, cela signifie que je vais maintenant vous dire quelques petites choses en privé, disons entre nous; d'accord?
Karzaï:? Silence
Obama: Pendant ces cinq dernières années, vous n'avez rien fichu, sauf remplit vos poches et celles de toute votre famille et j'espère sérieusement que ces cinq prochaines années vont être très différentes ...
Karzaï: Vous savez, M. Obama, c'était vraiment dur, aucune des institutions que j'ai créé n'a pu fonctionner tout de suite comme je l'avais prévu; ici, il faut du temps, l'Afghanistan n'est pas l'Amérique, vous savez.
Obama: Ça je le sais très bien, mais là où je vous en veux c'est de vous être assis sur vos lauriers, d'avoir joué au petit roi avec votre gros manteau et votre petit chapeau fantaisie. Si vous aviez un peu retroussé vos manches au lieu d'empocher des pots de vin et de siphonner la plus grosse partie de notre aide financière pour vos besoins personnels, nous n'en serions pas là. Vous avez créé un vide politique dans lequel les talibans se sont engouffrés avec un instinct vindicatif sans précédent, et si cela ne suffisait pas, vous n'avez trouvé rien de mieux que de truquer ces dernières élections afin de profiter de cinq ans supplémentaires de pouvoir absolu ...
Karzaï: Je vous demande pardon, mais les talibans sont extrêmement forts et organisés, et leur retour est vraiment la faute du Pakistan ...
Obama: Je me fiche totalement du fait que cela ait pu être la faute de... Monaco! Vous avez été parfaitement irresponsable Hamid, et laissez-moi vous dire que si vous ne rectifiez pas le tir dans les plus brefs délais, vous serez tout seul pour faire face aux Talibans et leurs bandes de voyous.
Karzaï: Ça veut dire quoi?
Obama: Cela veux dire que nous allons purement et simplement quitter l'Afghanistan si vous ne vous mettez pas au travail pour résoudre tous vos problèmes, instaurer l'état de droit et mettre de l'ordre dans votre équipe gouvernementale. C'est aussi simple que cela. J'en ai assez de voir nos jeunes gens verser leur sang pour rien pendant que vous vous tournez les pouces. De plus, je saurai parfaitement mettre à profit tous les milliers de milliards que nous dépensons pour vous, dans mon propre pays. Écoutez-moi bien, je ne vais pas vous fixer des objectifs précis, mais si les choses n'ont pas changé radicalement d'ici à la fin de Mai, nous ne serons plus en Afghanistan! Compris? Bonne journée, M. Karzaï!
Obama: Bonjour, M. Karzaï, je voulais d'abord vous féliciter de manière officielle pour votre second mandat ...
Karzaï: Merci beaucoup, Monsieur le Président, mais que voulez-vous dire par « de manière officielle? »
Obama: Eh bien, Hamid, cela signifie que je vais maintenant vous dire quelques petites choses en privé, disons entre nous; d'accord?
Karzaï:? Silence
Obama: Pendant ces cinq dernières années, vous n'avez rien fichu, sauf remplit vos poches et celles de toute votre famille et j'espère sérieusement que ces cinq prochaines années vont être très différentes ...
Karzaï: Vous savez, M. Obama, c'était vraiment dur, aucune des institutions que j'ai créé n'a pu fonctionner tout de suite comme je l'avais prévu; ici, il faut du temps, l'Afghanistan n'est pas l'Amérique, vous savez.
Obama: Ça je le sais très bien, mais là où je vous en veux c'est de vous être assis sur vos lauriers, d'avoir joué au petit roi avec votre gros manteau et votre petit chapeau fantaisie. Si vous aviez un peu retroussé vos manches au lieu d'empocher des pots de vin et de siphonner la plus grosse partie de notre aide financière pour vos besoins personnels, nous n'en serions pas là. Vous avez créé un vide politique dans lequel les talibans se sont engouffrés avec un instinct vindicatif sans précédent, et si cela ne suffisait pas, vous n'avez trouvé rien de mieux que de truquer ces dernières élections afin de profiter de cinq ans supplémentaires de pouvoir absolu ...
Karzaï: Je vous demande pardon, mais les talibans sont extrêmement forts et organisés, et leur retour est vraiment la faute du Pakistan ...
Obama: Je me fiche totalement du fait que cela ait pu être la faute de... Monaco! Vous avez été parfaitement irresponsable Hamid, et laissez-moi vous dire que si vous ne rectifiez pas le tir dans les plus brefs délais, vous serez tout seul pour faire face aux Talibans et leurs bandes de voyous.
Karzaï: Ça veut dire quoi?
Obama: Cela veux dire que nous allons purement et simplement quitter l'Afghanistan si vous ne vous mettez pas au travail pour résoudre tous vos problèmes, instaurer l'état de droit et mettre de l'ordre dans votre équipe gouvernementale. C'est aussi simple que cela. J'en ai assez de voir nos jeunes gens verser leur sang pour rien pendant que vous vous tournez les pouces. De plus, je saurai parfaitement mettre à profit tous les milliers de milliards que nous dépensons pour vous, dans mon propre pays. Écoutez-moi bien, je ne vais pas vous fixer des objectifs précis, mais si les choses n'ont pas changé radicalement d'ici à la fin de Mai, nous ne serons plus en Afghanistan! Compris? Bonne journée, M. Karzaï!
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lundi, novembre 02, 2009
Vais-je offenser les dieux des neiges?
La toute dernière en matière d'aménagement de notre maison est une amélioration que j'avais envisagé depuis assez longtemps. Il s'agit d'un long bâton, en fait d'une jauge de mesure, qui me permettra chaque matin, après une chute de neige fraîche, de mesurer la couche supplémentaire ainsi que l'épaisseur de neige accumulée, au lieu d'avoir à deviner et souvent exagérer les faits. C'est un outil de mesure assez élaboré qui allie à la fois basse et haute technologies.
Technologie de base parce que j'ai recyclé un ruban à mesurer qui était cassé, en guise d'élément de lecture, et haute technologie, car j'ai utilisé la perche d'une antenne de télévision en guise de bâton. Maintenant, le problème est que cet appareil sophistiqué peut mesurer jusqu'à 1 mètre 80 de neige, chose qui est n'est jamais arrivée dans mon jardin, et qui me fait craindre que les dieux de la neige pourraient bien me porter la poisse au vu de mes attentes démesurées et ordonner ainsi un « gel » des chutes de neige pendant toute cette prochaine saison. On verra bien, mais comme mes intentions sont bonnes, je me croise les doigts!
Technologie de base parce que j'ai recyclé un ruban à mesurer qui était cassé, en guise d'élément de lecture, et haute technologie, car j'ai utilisé la perche d'une antenne de télévision en guise de bâton. Maintenant, le problème est que cet appareil sophistiqué peut mesurer jusqu'à 1 mètre 80 de neige, chose qui est n'est jamais arrivée dans mon jardin, et qui me fait craindre que les dieux de la neige pourraient bien me porter la poisse au vu de mes attentes démesurées et ordonner ainsi un « gel » des chutes de neige pendant toute cette prochaine saison. On verra bien, mais comme mes intentions sont bonnes, je me croise les doigts!
dimanche, novembre 01, 2009
Halloween: Tendance à la baisse ...
C'est toujours avec une certaine impatience que nous nous préparons pour la soirée d'Halloween. Alors que certains voisins s'assurent régulièrement de ne rester à la maison ou de bien quitter la ville pour l'occasion, nous sommes toujours là pour accueillir tous ces visiteurs costumés qui viennent réclamer leurs petites gâteries. Cette année, nous sommes allés jusqu'à leur proposer un choix entre une gourmandise manufacturée (Cliff Bar) et un produit bien naturel (une banane.) J'avais aussi fait l'effort de porter mon incontournable béret et, à 18 heurs 56, le premier groupe se présentait à notre porte. À notre grande consternation, le nombre de visiteurs d'Halloween devait se révéler cette année le plus bas depuis que nous avons vécu dans notre nouveau quartier, et que nous avons commencé à noter le nombre de visiteurs. Ceci en dépit de tomber sur un samedi soir, alors que tous les parents avaient tout leur temps pour accompagner leurs enfants dans les rues. À 21 heures, les visites s'arrêtèrent, nous éteignions alors toutes les lumières, rangions les friandises qui n'avaient pas été distribuées et clôturions la soirée. Espérons qu'avec une meilleure économie, nous assisterons à une forte reprise en 2010!
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voisins
Trop beau pour être vrai?
Nos voisins d'en face sont partis pour la semaine, probablement en vacances. Pendant ces derniers jours, leur plus jeune fils qui a environ 19 ans semble avoir travaillé d'arrache-pied à entasser une quantité de bois impressionnante devant la maison familiale avec l'intention apparente de l'utiliser comme bois de chauffage. Ma femme et moi étions assez envieux en voyant ce précieux combustible s'empiler sur la pelouse, et pensions « quelle belle surprise les parents vont-ils avoir à leur retour de vacances en découvrant ce stock de bois qui leur durera plus d'une décennie; quelle chance ont-ils d'avoir un fils aussi généreux! »
Cet après-midi, alors que nous quittions la maison pour nous promener, nous nous sommes arrêté et avons bavardé avec l'infatigable bucheron et son copain. Nous en avons profité pour le féliciter de tout ce gros travail et pour avoir ainsi fait un tel cadeau à ses parents. Il nous a alors dit qu'ils avaient coupé ces arbres morts sur pied dans les montagnes avoisinantes des Uintas, à environ 45 minutes de Park City. Oui, c'était bien un travail énorme, mais lui et son ami comptaient se faire un bon paquet d'argent en vendant tout ce bois pour leur propre compte. Nous qui croyions déjà au retour de la générosité filiale …
Cet après-midi, alors que nous quittions la maison pour nous promener, nous nous sommes arrêté et avons bavardé avec l'infatigable bucheron et son copain. Nous en avons profité pour le féliciter de tout ce gros travail et pour avoir ainsi fait un tel cadeau à ses parents. Il nous a alors dit qu'ils avaient coupé ces arbres morts sur pied dans les montagnes avoisinantes des Uintas, à environ 45 minutes de Park City. Oui, c'était bien un travail énorme, mais lui et son ami comptaient se faire un bon paquet d'argent en vendant tout ce bois pour leur propre compte. Nous qui croyions déjà au retour de la générosité filiale …
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