mardi, mars 25, 2008

Une critique du film « Steep »


Dimanche soir Evelyne et moi sommes allés voir le film « Steep » (« Raide », en français). Indépendamment des commentaires qui suivent, je dois dire que c'est l'un des meilleurs films de ski que je n'ai jamais vu (ce qui en dit peut-être long quand à leur « qualité »). C'est sans doute parce qu’il s’agissait d’un documentaire et qu’en plus d'être une source d'inspiration, il contenait de superbes images ayant (désormais) un caractère historique. Il était sympathique de voir des pionniers comme Bill Briggs et Anselme Baud, mais pourquoi le réalisateur Mark Obenhaus as-t’il « oublié » d'inclure Sylvain Saudan, le père du ski extrême qui lança la tendance en 1967 ? En matière de ski moderne et pour les images des plus exaltantes, Ingrid Backstrom et Seth Morrison ravissaient les rôles de vedettes, et à mon point de vue la partie dédiée au skieur Doug Coombs était à la fois triste et un peu gauche dans la manière dont elle était présentée. J'ai aussi trouvé que la séquence de «base-jumping» était une distraction inutile par rapport à l'esprit de cette réalisation. Enfin, je pense que ce film aurait été beaucoup mieux réussit s’il s’était conclu en apothéose sur les splendides images des montagnes du Chugach plutôt que sur le groupe de randonneurs échappant de justesse à une avalanche de fond quelque part en Islande…

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Ouep , mais je n'ai pas encore vu le film!...
Pour Sylvain Saudan je comprends mais s'il est beaucoup connu par les médias , surtout de l'époque , il a surtout été le premier à commercialiser la chose et pas forcément dans l’éthique , voire la technique (accès en hélico , aidé par ses compagnons , comme Michel Lascar , pour lui monter le matos et l 'assurer....; films mal montés ailleurs que sur place, etc. ) Le « milieu »a évolué très tôt, grâce à Patrick Vallençant et moi qui, lors de nos premières , avons peu-être placé la barre plus haut . C'est de ce niveau dont il est question dans ce film .
Pour ajouter que ,un peu avant et jusqu'à ce qu'il se tue au Piz Roseg en 1977, l'alpiniste-skieur Tyrolien Heini Holzer faisait brillamment de grandes premières en toute éthique et discrétion , pendant que Saudan inondait les médias ...bref , ceci est peut-être de la polémique, mais c’est mon explication .