jeudi, mars 06, 2008
À en perdre son élan
Ce mercredi dernier, alors que nous courrions en matinée, des voisins nous alertaient qu’un couple d’ élans traînaient dans notre quartier. Il est assez commun d’en voir dans les environs de Park City, mais cependant assez rare de se trouver nez-à-nez avec ces énormes créatures en pleine zone résidentielle. Le élans (alces alces), appelés orignaux au Québec, constituent la plus imposante variété de leur espèce dans la famille des cervidés. En Europe, on ne les trouve guère qu’en Scandinavie et en Russie. En moyenne, un élan adulte est haut d’environ 2 mètres à l'épaule. Les mâles pèsent plus de 500 kilos et les femelles jusqu'à 360 kilos. Comme j'ai été élevé aux Lindarets, un village de montagne où les chèvres se promènent dans la rue en toute liberté, je me sens en droit de revendiquer une certaine familiarité avec ces énormes animaux, mais dois cependant rester prudent, surtout lorsque je suis confronté à une mère et son jeune, ce qui était le cas ce matin là. Evelyne habituellement tempère mon enthousiasme et me tient à une distance raisonnable de ces quadrupèdes géants; Si elle ne l'avait pas fait régulièrement depuis que nous habitons l'Utah, j'aurais sans doute été piétiné plus d’une fois…
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