vendredi, mars 28, 2008

En quête de difficulté

Il y a deux façons d'envisager le ski : On peu le considérer comme un simple passe-temps, un agréable plaisir et une occasion de profiter de la nature. On peut aussi le considérer comme une activité compétitive, un moyen de s’améliorer ou encore une façon de se mesurer. Cette dernière définition est sans doute celle qui me correspond le mieux et la raison pour laquelle je n'ai jamais cessé de me remettre en question en skiant et ai toujours gardé une attitude juvénile à l'égard de ce sport sans jamais le trouver ennuyeux. Depuis que je suis retourné à la montagne et que j’habite à Park City, je considère le temps passé à skier parmi mes moments les plus précieux et c’est pourquoi je suis toujours déterminé à tirer le maximum de chaque minute où je suis sur la neige. Je recherche constamment les neiges les plus difficiles, les conditions les plus variables et les terrains aux configurations les plus compliquées. Je n'hésite jamais à me placer dans des situations délicates, toujours à la limite de mes possibilité, en acceptant parfois un contrôle marginal sans me soucier ni de mon style, ni de ce que peuvent en penser les autres skieurs. Comme je le dis souvent, « pas besoin de skier pour la galerie, elle est rarement sur les pistes… » Sans prendre des risques déraisonnables, j'adore pousser la limite de mes possibilités, faisant aussi peu de virages que possible, manœuvrant dans des espaces serrés, improvisant ça et là en risquant un peu mon équilibre pour grignoter ce petit supplément de performance. Cette approche reflète du reste assez bien ma philosophie de vie. Si cela ne m’a jamais rapporté gros, cela a fait de moi un bien meilleur skieur, toujours à la recherche du moindre progrès et - ce qui est le plus important – remplit du désir de demeurer très jeune de cœur et d’esprit. Dès que je chausse mes skis, je redeviens ce petit gamin au sourire géant !

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