lundi, mars 10, 2008
Anorak climatisé
Feriez-vous fonctionner la climatisation de votre voiture un matin d’hiver glacial? Sûrement pas ! La semaine dernière, nous skions à Park City Mountain Resort avec Bob et Barbara Moore, des amis de Charleston, en Caroline du Sud. Ce jour-là, le ciel était couvert et le temps extrêmement froid. Pendant toute la journée j'ai énomément souffert des températures glaciales et à aucun moment n’ai réussi à me réchauffer. Lorsque nous nous sommes arrêtés pour déjeuner au restaurant d’altitude, je n’ai jamais autant apprécié de me retrouver à l’abri et au chaud qu’à ce moment-là. Après avoir repris le ski, je me suis très vite refroidi et à un certain moment je me sentais tellement oppressé que j'ai cru que j'allais avoir une attaque qui me laisserai mort sur le champ. Le lendemain, Evelyne et moi étions en train de skier à Deer Valley, la station voisine ; le soleil était alors revenu et bien que les températures soient encore quelques degrés en dessous de zéro, le temps nous semblait presque doux. Alors que nous nous arrêtions pour manger, j’observais mes vêtement et réalisais soudain que les fermetures à glissière de ventilation situées sous les bras de mon anorak étaient restées grandes ouvertes pendant tous ces derniers jours, y compris celui où j’avais tant souffert du froid. Ainsi dégagés, ces orifices de ventilation projetaient tout cet air polaire sur mon torse et m’avaient carrément congelé sur le champ. C'est la deuxième fois que je suis victime de ce genre d’incident et croyez moi, cela n’est pas plaisant d’autant plus qu’il est impossible de vraiment comprendre ce qui se passe. Peut-être est-ce le début de la vieillesse qui me rend distrait mais j’aimerai bien que quelqu'un invente un dispositif capable de sonner, siffler ou simplement d’attirer mon attention afin que je puisse bien fermer toutes les portes extérieures lorsqu’il fait si froid avant de « décoller . » Entre nous, plus les choses se compliquent, plus elles créent de problèmes et si nous ne prenons pas des mesures urgentes pour le limiter, ce progrès incessant finira par tous nous tuer !
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