Dans ma quête religieuse, il est important de savoir où se situent le paradis et l’enfer dans les différents systèmes de croyance afin de pouvoir choisir au mieux sa résidence éternelle.
Bien sûr, je connais le christianisme, où le ciel est décrit comme un lieu de bonheur et de joie éternels en présence de Dieu. Le paradis est souvent représenté comme une ville céleste avec des rues pavées d’or et de perles (je ne suis pas sûr que ce soit ma tasse de thé) et où il n’y a ni douleur, ni chagrin, ni mort. Certains pensent que c’est « au-dessus » de la Terre.
L’enfer, en revanche, est considéré comme un lieu de châtiment et de tourment éternels, où vont les âmes des méchants après la mort. Il est souvent décrit comme un foyer ardent ou un endroit sombre et désolé. Comme vous pouvez le deviner, on pense souvent que l’Enfer se trouve dans les profondeurs de la Terre.
Bien que les deux lieux soient situés à peu près de la même manière, les musulmans croient qu’il faut tout bien séparer ; on dit que leur Ciel a sept niveaux, chacun plus beau que le précédent, mais il faut être prophète ou martyr pour accéder à Jannat, le niveau le plus élevé. Dans l’Islam, l’enfer s’appelle Jahannam et est décrit comme un lieu de tourments et de souffrances éternelles.
Il comporte également sept portes, et chacune mène à un niveau de punition différent. Le niveau le plus bas et le pire de tout Jahannam s'appelle Hawiyah, et on dit qu'il est la demeure de Satan alias Iblis. Si le judaïsme penche dans le sens du christianisme, les religions orientales adoptent un point de vue différent de leurs homologues abrahamiques dans la mesure où au lieu de désigner des lieux fixes, l'au-delà est exprimé en termes d'états d'âme.
Dans l'hindouisme, le paradis, ou Svarga, est un état de bonheur et de paix parfait, tandis que l'enfer, ou Naraka, est un état de souffrance et de tourment. Le bouddhisme repose avant tout sur le Karma, le principe selon lequel chaque action entraîne une réaction égale et opposée. Cela signifie que nos pensées, nos paroles et nos actes ont des conséquences et que nous finirons par ressentir les résultats de nos actions.Le paradis, ou Devaloka, est un état de bonheur qui naît d’un Karma positif. Il offre la paix, la joie et l’abondance. On dit que les Devas, ou êtres célestes, vivent à Devaloka ; ils jouissent d'une longue vie, d’une grande beauté et de pouvoirs surnaturels, mais ne sont pas exempts de souffrance. Ils sont toujours soumis au cycle de réincarnations et n’échappent pas à leur Karma négatif.
L’enfer, ou Naraka, est un état de souffrance déclenché par un Karma négatif. Elle se caractérise par la peur, la colère et la violence. Les Narakas, ou royaumes infernaux, seraient situés sur des plans d’existence inférieurs. Ils sont remplis de feu, de torture et de beaucoup de souffrance. La bonne nouvelle est que les séjours à Naraka ne durent pas éternellement. Les gens finissent par épuiser leur Karma négatif et renaissent dans un état d’existence supérieur.
Bien sûr, cela m'amène à la réincarnation, la croyance qu'une âme renaît après la mort dans un nouveau corps. Cela fait partie de nombreuses religions, comme l’hindouisme, le jaïnisme et le bouddhisme, pour ne citer que les plus importantes. Dans certaines de ces religions, on peut se réincarner en animal, en oiseau, en insecte ou en objet inanimé. C'est ce qu'on appelle la métempsychose ou la transmigration.
L'hindouisme croit que l'âme peut transmigrer à travers une vaste gamme de formes de vie, de dieux à humains jusqu'aux animaux et aux plantes, ou même sous forme de roches et de cailloux. Le jaïnisme limite les options aux créatures vivantes, notamment les humains, les animaux, les insectes et les plantes. Dans le bouddhisme tibétain, on croit que l’âme peut renaître dans les royaumes des dieux, des humains, des animaux, des asuras (démons) ou des pretas (fantômes affamés).
Demain, nous parlerons de la vie après la mort telle qu'elle s'applique à nos amis, les animaux domestiques...
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