Nous n’entendons pas beaucoup le mot « décroissance » en Amérique. C’est de moins en moins le en Europe de nos jours, où cette mouvance semble gagner du terrain, mais que signifie-t-elle ? Bon, la décroissance est une réduction planifiée de la consommation d’énergie et de ressources visant à rétablir l’équilibre entre l’économie et le monde vivant, de manière à réduire les inégalités et à améliorer le bien-être humain.
Pas vraiment un mouvement pro-capitaliste tel qu'on le connaît, mais c'était pourtant le thème d'un débat organisé par Le Figaro, et animé par la journaliste Eugénie Bastié, entre Bernard Piccard, le fameux psychiatre, explorateur et écologiste suisse et Jean-Marc Jancovici, tout aussi connu, ingénieur et professeur d'université français.
Tous deux se demandaient si notre civilisation thermo-industrielle était vouée à disparaître et si, dans un effort de sauver la planète, nous devrions sacrifier nos libertés ? Les deux ont également tenté de répondre si la démocratie était un obstacle à la lutte contre le changement climatique. Je dois dire que j’ai vu plusieurs conférences et présentations de Jancovici.
Il a de puissants arguments à propos de l'environnement, mais ceux-ci sont généralement inquiétants, suscitent la peur et ne sont pas vraiment chaleureux et douillets. Autrement dit, il sait de quoi il parle mais a tendance à montrer le verre davantage à moitié vide qu’à moitié plein.
Piccard, à l’opposé est le Suisse Romand chaleureux qui respire la positivité et ne voit absolument qu’un verre à moitié plein. Il ne néglige aucun effort, rend des sujets indigestes parfaitement assimilables et transmet un message très optimiste et débordant d'espoir.
Ces deux individus ont leur place dans un même débat, mais Piccard est de loin un raconteur beaucoup plus agréable et bien plus optimiste que l’austère Jancovici.
Maintenant, regardez cette vidéo d’un peu moins d’une heure et jugez pour vous-mêmes !
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