C’est la deuxième réaction en chaîne dont j’ai fais l’expérience cet hiver.
Celle-ci a pourtant commencé avec de bonnes intentions de ma part, alors que je consolidais mon inventaire de gants et tentais de recycler deux paires de gants de ski plus anciens, avec divers degrés d'usure, en une seule que j'ai tout de suite fourrée dans mon casque de ski.
Les gants n'étaient pas exactement les mêmes, mais me semblaient assez proches. C'était une excellente idée jusqu'à ce que j'aille skier avec ma fille, que je trouve une place pour mon auto à la station de ski et que je réalise que j'avais vraiment une paire gants qui étaient tous deux pour la main gauche !Pour ne pas me décourager, j'ai créativement adapté l'autre gant à ma main droite en le mettant à l'envers, c'est à dire avec mon pouce dans l'orrifice de l'auriculaire et le reste de mes doigts dans les cavités restantes. Tenir mon bâton avec la main droite ajustée ainsi était autant gênant qu'extrêmement inconfortable, mais je pensais que cela irait pour juste 3 à 4 heures de ski.
J'avais tord, ce fut horrible et allait gâcher mon ski habituellement suave, détendu et tout en douceur. Environ 30 minutes avant la fin de l'après-midi, l'extrême pression et la haute tension que ma main droite appliquait sur la dragonne du bâton ont fini par la déchirer et je me suis retrouvé avec un long morceau de dragonne qui pendait et ne servait à rien, mais ce n'était pas la fin de l'histoire ...Alors que nous embarquions dans notre dernier télésiège de la journée, mon bâton droit, trainant trop bas, a accroché le sol et s'est cassé. Une fin tragique pour ma belle paire de bâtons noirs que j'adorais. C'est donc avec les deux bouts de bâton cassés dans la main droite que j'ai fini ma journée de ski, victime d'une autre réaction en chaîne.
Quelle malchance !
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