Ce mardi il neigeait toujours, donc après avoir déneigé les abords de ma maison, je suis allé skier l'après-midi.
D’abord, j’ai trouvé que la visibilité était mauvaise, le « jour blanc » comme on dit, ce qui veut dire qu’en skiant, on ne se rends compte du terrain qu’après coup, ce qui n’est guère agréable et mauvais pour ma vieille carcasse.
Pourtant, au-delà de ce mauvais éclairage, je n’arrivais pas non plus à bien discerner les skieurs qui évoluaient au loin, et j’en avais conclus que mon masque n’était pas trop propre et j'en suis resté là.
C’est ainsi que j'ai skié et skié tout le temps dans 25 à 30 cm de neige poudreuse fraîche et légère, dans des couloirs bien raides et dans des endroits super où je n'avais jamais skié auparavant, grâce à notre généreuse couche de neige.En fin de l'après-midi, le ciel s'est dégagé et l'expérience est devenue tout simplement exceptionnelle. J'ai skié vite et de manière agressive tout en oubliant que ma vision laissait à désirer.
Je suis donc rentré chez moi à la fin d'une belle journée de poudreuse et ce n'est que le soir qu'en regardant la télé, que je me suis demandé si je voyais aussi bien que j’aurais du. Je suis allée dans la salle de bains et là, j'ai réalisé en jetant un coup d'œil sur le comptoir que j'avais oublié de mettre la lentille de contact que j'utilise pour voir loin.
Cela en dit long sur le pouvoir de la motivation et de la passion par rapport à nos limitations physiques !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire