Demandez à n'importe quelle personne vivant dans une station de ski où les remontées mécaniques appartiennent ou sont associées aux stations Alterra et Vail Resorts et vous entendrez comment la population locale a été affectée négativement par l'invasion des porteurs de forfaits skiant habituellement dans leur station locale.
Les forfaits multi-stations d’Epic et d’Ikon qui au depart semblaient être une bonnes idée, sont devenues monstrueuses, amenant une foule de skieurs et une circulation intense dans des villes de montagne comme Park City, impactant négativement la vie de ses résidents, sa clientèle régulière, tous ses skieurs et ses snowboardeurs sans apporter des avantages appréciables à la communauté, car un faible nombre de ces personnes utilisent les services offerts par Park City (hébergement et restaurant entre autres) tout en ayant un impact à la fois lourd et négatif sur la qualité du ski et du séjour pour le reste de ceux qui ont choisis la station.
Cela vaut pour toute station qui est la propriété ou qui accepte les forfaits de Vail Resorts et d’Alterra. On ne peut pas ignorer l’impact sur l'empreinte carbone. Bien sûr, Vail Resorts promet d'atteindre zéro émission nette d'ici 2030 en doublant son efficacité énergétique, en achetant 100 % d'énergie renouvelable et en investissant dans la plantation d'arbres.Alterra ne va pas aussi loin dans ce genre d’engagement et n'a guère que des généralités à partager : « Nous reconnaissons et assumons la responsabilité de développer et d'entretenir des initiatives qui protègent et élargissent l'accès aux montagnes. La longévité et l'expansion de notre branche dépendent de ces efforts, et nous avons toute confiance en notre équipe talentueuse qui mène ce projet » (vous voyez le genre!)
Cela dit, malgré ces belles paroles environnementales, les forfaits multi-stations des deux sociétés encourage l'utilisation de la voiture à travers l'Amérique du Nord, sans parler des embouteillages inextricables qu’ils créent dans les stations de ski, allant à contre-courant de leurs beaux engagements environnementaux respectifs.
En fait, la solution facile serait d’ajouter des places de stationnement, alors qu’il faudrait faire l’inverse et limiter les véhicules qui ne contribuent pas à l’enrichissement de la station.
Ce problème peut sembler insoluble, mais il pourrait néanmoins être résolu très simplement en faisant en sorte que Vail Resorts et Alterra proposent des forfaits restreints à une station bien spécifique pour un prix légèrement inférieur à leurs forfaits actuels, et en plus, offrir des forfaits multi-stations à des prix nettement plus élevés pour éliminer les visiteurs occasionnels qui ne contribuent pas à compenser les communautés qu'ils envahissent dans leur processus itinérant de découverte.
De plus, il devrait également y avoir des moyens pour chacun des ses forfaits multi-stations, Epic et Ikon, de contribuer à des forfaits à prix plus élevé dans le but de compenser les stations débordées par une circulation supplémentaire toujours destructive.
Quoi qu'il en soit, TOUTES les collectivités impactées, comme Park City, devraient s’unir et s'organiser, pour trouver des moyens assez convaincants afin que Vail Resort et Alterra limitent la diffusion de leurs forfaits multi-stations afin de freiner les déplacements anodins qui contribuent à la pollution en montagne, les embouteillages, les nids-de-poule, les longues queues aux remontées, le manque de stationnement et toutes les réparations qu’ils nécessitent.
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