Les gens qui tombent sur mon blog doivent penser que le ski est la seule chose qui compte dans ma vie, comme si « je vivais pour skier » et j’avoue que ce n'est pas loin de la vérité. Dès l’instant où j'ai chaussé les skis pour la première fois, j'ai adoré la sensation et je suis devenu accro à vie.
Pourtant, comme je l'ai expliqué dans le passé, cette joie que m’a procuré le ski a souvent été interrompue. D'abord quand j'ai dû faire mon service militaire, et ensuite quand j'ai rejoint la branche du ski dans le domaine du matériel, d’abord en France, avant d’être bloqué encore plus longtemps tout près de New York.
Pendant toutes ces années, le ski a toujours été omniprésent dans mon esprit, mais comme je ne pouvais en faire de manière pratique, je l'ai idéalisé et me suis promis qu'un jour, je me rattraperais, et c'est donc ce qui s'est passé.
Ma seule consolation fut de travailler dans branche du ski et de rester exposé en pensée à mon sport préféré, et cela au quotidien. Cela fut également une excellente recette pour une frustration profonde et persistante !
Une fois libéré et réactivé, tout ce désir refoulé est devenu un peu obsessionnel. Bien que je pense avoir skié 15 millions de mètres de dénivelé pendant ma vie, j'en ai parcouru plus de 12 à Park City en 37 saisons, ma pratique s'intensifiant à la retraite.Tout cela va-t-il diminuer et s'arrêter dans le futur ? Inévitablement, et c'est bien normal ! Cela justifie-t-il donc ma passion intense pour le ski ? Dans ma tête, oui, bien sûr. Les gens pourront me juger à leur guise et ne pas être d'accord avec mon comportement ou de se demander si je suis un peu fou, mais ça ne me dérange absolument pas.
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