samedi, avril 23, 2022

Le coût d’une saison de ski trop sèche

Cette saison de ski qui se termine aura vu très peu de précipitations. Je parle de neige bien sûr. 

Toute la saison, la couverture est restée fine (nous avons eu la chance que le temps soit resté suffisamment froid pour la conserver) et j'ai été témoin de l'explosion de bosses sur la plupart des pistes de Park City et de la quasi inaction des équipes de damage qui n'osaient pas s'attaquer à celles-ci et remuer terre et rochers au milieu d’une neige qu'ils essayaient de préparer. 

Habituellement, si novembre et décembre sont avares en neige, janvier apporte une couche beaucoup plus généreuse, février est généralement très bon, tandis qu’en mars on trouve toujours les épaisseurs les plus importantes. Cela ne s'est pas produit en 2021-2022 ! 

C’est pourquoi une mince couche de neige expose toutes sortes d'obstacles allant d’énormes rochers aux grosses pierres en passant par le gravier plus fin et enfin aux souches, racines ou autres éléments végétaux qui peuvent démolir une semelle de ski si la pression et la vitesse sont suffisamment fortes. 

C'est ainsi que cette saison, mes « bons skis », sont rapidement devenus des « skis à caillasse » au quotidien, et que je n'ai jamais utilisé ma toute nouvelle paire de Dynastar que j'avais réservée pour la période où la neige serait enfin suffisante et où les soucis de toucher des cailloux auraient disparu . 

Cela m'amène au point douloureux engendré par cette réalité : les skis de la famille doivent être reconstruits, refinis et bichonnés en partant de zéro et ce n'est pas une tâche qui m’inspire énormément, même si dès que je mets mon tablier et me mets au boulot, je finis toujours par aimer ça. 

Je crois que c’est là une manifestation de mon amour pour le ski !

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