mercredi, juillet 14, 2021

Un premier tour du monde, 23e partie

Nous avons roulé pendant de longues heures sur une piste de gravier, nous arrêtant juste pour dormir dans le minibus et manger dans les rares endroit qui étaient ouverts dans cette région désertée, jonchée de kangourous et de cochons sauvages écrasés par le trafic routier. 

 
Les plaines de Nullarbor sont à la fois un paysage unique et étrange ; on dit qu’elles constituent le plus gros massif calcaire sur terre. Le nom Nullarbor vient du latin « nullus » (rien) et « arbor » (arbre), et décrit un paysage essentiellement aride, dépourvu d’arbres, et qui n’offre guère que de petits arbustes et une végétation adaptés aux conditions extrêmement sèches de cette région. 

Nous avions contribué les quelques dollars que nous avions pour payer l'essence et de la nourriture de tous les trois. J'ai un peu honte de le dire que je ne me souviens même pas du nom de notre chauffeur-sauveteur. En tout cas, c'était un chic type ! 

Quand après trois jours de route, le soir du 14 juillet, fête nationale française, nous nous sommes approchés d'Adélaïde. Il faisait déjà nuit et notre chauffeur avait eu l'extrême gentillesse de nous déposer tout près de l'embarcadère où notre bateau, encore amarré, nous attendait toujours …

Nous avions une chance inouïe d’avoir parcouru près de 3300 km en un temps record, sans accident, et d’être arrivés à bon port. Avec le recul, cette aventure insensée aurait pu très mal tourner.

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