J’aurais aimé être cette mouche qui a atterri et qui est restée deux minutes et trois secondes sur les cheveux parfaitement coiffés de Mike Pence, lors du débat entre candidats vice-présidents, en octobre dernier.
J'aurais peut-être appris que Pence croyait encore qu'il avait une bonne chance de devenir le 46e président des États-Unis, une fois qu'un Trump fraîchement réélu, mettrait fin à son mandat en 2029. Maintenant, les choses semblent bien plus sombres.À moins que d’ici au 21 janvier, Trump ne meure d'une crise cardiaque, de causes naturelles ou démissionne pour que Pence lui accorde un pardon préventif, ou encore, Dieu nous garde, se fasse assassiner par des Iraniens déchaînés contre lui, ses chances de présidence fondent comme neige au soleil.
Il devrait se consoler du fait que pendant qu'il était considéré comme un Vice-président robotique, sans charisme et très ennuyeux, il a été choisi comme un lieu d'atterrissage privilégié par une rare mouche du Nevada, et en a tiré une renommée et une reconnaissance qui resteront inscrites dans nos livres d’école !
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