Récemment, quelqu’un disait à la radio que Napoléon était « un autre dictateur » et cela m’a fait sourire, car au fond de moi, je sais qu'il y avait une part de vérité dans cette vue là, mais à travers ma scolarité en France, Napoléon était surtout dépeint comme un grand général, un homme d'État et souvent même un héros.
En tant que pays, la France était fière de son fils l’Empereur ! Au début de sa carrière militaire, il a fait preuve de suffisamment d'intelligence, de leadership et de charisme pour aider à abolir la monarchie et à renforcer la république.Le problème avec l’apport du pouvoir et du respect qui l’accompagne est que cela peut souvent amener certains à développer un besoin insatiable d'encore plus de pouvoir et d'adulation. Plutôt que d'aider à assurer le développement de la France en tant que république libre, Napoléon avait décidé que la France et toute l'Europe avaient besoin d'un meneur fort pour diriger le continent.
Napoléon s'est également intéressé au système juridique français, car il estimait qu'un système judiciaire centralisé lui permettrait de renforcer son régime et de prévenir les menaces politiques. On pourrait dire la même chose de l’institution de 18 000 gendarmes qui rendaient compte quotidiennement à Fouché et du contrôle des médias qui, réprimant la liberté d’expression et de parole, devenaient ainsi le porte-parole du gouvernement pour toute sa propagande officielle.
Bien sûr, Napoléon n'était peut-être pas aussi mauvais qu'Hitler ou Staline, mais il avait certainement prit le pouvoir et était déterminé à le garder. Dans les derniers jours de la dictature-en-herbe de Trump, il est rafraîchissant de voir que les dictateurs se présentent sous des tas de formes et de styles.
Peut-être que Napoléon était une version « light » dans le genre, mais à mon avis, il faisait néanmoins partie de cette confrérie assez peu recommandable !
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