Ceux qui sont tombés sous le charme de Trump trouvent que la démocratie est bien trop compliquée et préféreraient un système autoritaire dans lequel les choix sont limités. Une société à taille unique, si vous préférez.
Il est vrai que la démocratie est une grande tente qui doit faire assez de place pour accueillir la grande variété de différences entre des gens dont les aspirations et les besoins sont aussi variés qu’ils sont nombreux.
La complexité est à l'ordre du jour. Si vous ajoutez à cela les problèmes économiques comme une croissance lente, des inégalités en hausse et des tas de problèmes sociaux, tout cela rend la vie plus précaire pour les classes ouvrières et moyennes et semblent augmenter l’incertitude économique, la peur de l'avenir et les divisions dans nos sociétés occidentales.
Les fissures sociales portent également leur parts de responsabilités avec les pressions religieuses, sexuelles et familiales qui se trouvent remises en question. Dans le même temps, une immigration massive, en particulier aux États-Unis et en Europe, et la mobilisation de groupes minoritaires opprimés ont perturbé l'ordre social existant, faisant monter colère et ressentiment parmi certains citoyens.
Tous ces éléments agissent comme du sable dans les rouages des gouvernements qui les ralentis presque jusqu’à l’arrêt et l’exaspération de tous. Cela créé un terrain fertile pour les idées nationalistes et fascistes avancées par les Trumps de ce monde et qui offrent des solutions faciles, simples et naïves pour résoudre des problèmes extrêmement complexes.
Ce genre de leadership limite les choix et les options offertes par rapport à ce qu’apporte une société démocratique plus diversifiée mais plus difficile et complexe à maîtriser. Le choix est donc assez simple: la démocratie est un luxe compliqué tandis que la tyrannie est une prison élémentaire qui se veut heureuse.
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