mercredi, décembre 23, 2020

Mon amie l’hermine

Au cours de notre promenade matinale, nous sommes littéralement tombés une hermine (Mustela erminea) qui traversait juste devant nous avec son pelage blanc comme neige. J'avais déjà vu des hermines quand je skiais, mais jamais si près des maisons de Park City.
Ce carnivore de vingt centimètres de long qui se nourrit de taupes et de souris, mais s’attaque aussi à de gros lapins, était autrefois prisé pour sa fourrure qui change avec la saison. 

Selon ce que j’ai pu lire à son sujet, sa fourrure hivernale blanche est à la fois dense et soyeuse, mais assez courte, tandis que celle d'été est plus rugueuse et plus clairsemée. En été, sa fourrure est beige sur la tête, le dos et la queue, mais reste blanche sous le ventre. 

L'hermine mue deux fois par an. Au printemps, l'excrétion est lente, partant de la tête, continuant sur le dos, puis le reste du corps. En automne, le processus est un peu plus rapide et progresse dans l'ordre inverse. Ce changement de couleur du pelage est déclenché par la durée d’éclairage naturel saisonnier. 

Plus au nord et dans les montagnes enneigées, comme Park City, pendant l’hiver, l’hermine devient complètement blanche (à l'exception de sa pointe de queue noire, si caractéristique) ce qui lui offre un camouflage parfait !

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