dimanche, mai 31, 2009

Une bonne raison pour transformer Park City

En rapportant les résultats de la saison blanche qui vient de se terminer, notre journal local annonçait une baisse de 22,5% de l'assiette fiscale par rapport à l'année précédente. C'est du reste ce que j'avais prédit en Novembre dernier... Ce qui est encore plus inquiétant est que ces chiffres ont empirés au fur et à mesure que la saison s'avançait. Voyez un peu: Tandis que Décembre accusait une baisse de 5,5%, Janvier plongeait de 18,8%, Février de 28.4% et Mars de 33,4%! La tendance est horrible et n'est pas de bon augure pour la prochaine saison d'hiver.

Ceci dit, il y a quelque chose que notre communauté pourrait faire pour enrayer cette chute libre; c'est tout simplement de se remettre totalement en question en offrant aux visiteurs un produit considérablement améliorée grâce à la liaison de deux de ses trois stations et en annonçant son intention de poursuivre une liaison globale avec les sept stations contiguës du massif du Wasatch. Cela aurait un impact massif et serait capable de remonter la fréquentation touristique en prévision de cette transformation sans précédent. C'est une innovation sans aucun risque, qui est en service et a été testée avec sucées depuis près de 40 ans dans les Alpes et est capable de doubler la fréquentation de nos stations une fois la liaison complétée. Nos stations locales devraient cesser d'augmenter leurs tarifs comme il en est question et la place, prendre des mesures créatives pour créer cette liaison. C'est là que réside le plus grand gain possible pour tous !

samedi, mai 30, 2009

Question de coupe ...

Ce vendredi a été riche en événements; d'abord, Evelyne a vu des gens qui coupaient un sapin et a tout de suite pensé que notre fils Thomas pourrait utiliser le bois. En deux temps, trois mouvements, nous attelions la remorque, ramassions les morceaux et nous dirigions en direction de Salt Lake City pour livrer le carburant. Comme nous étions en ville, nous en profitions pour prendre deux lapins chez le boucher, que nous avions réservés dans la matinée. Habituellement, lorsque nous commandons du lapin, la viande est préparée et emballée lorsque nous venons la prendre. Cette fois ce n'était pas le cas, et l'un des boucher m'a demandé si je voulais les deux animaux coupés; sans trop d'idée et en bon « macho » bien pressé, j'ai simplement dit « vous cassez pas la tête... »

Le jour suivant, alors qu'elle ouvrait les paquets afin de préparer notre viande préférée, elle est devenue folle en réalisant que les animaux étaient encore en une pièce. J'ai pris la responsabilité pour ces lapins bien entiers et je me suis mis à les hacher en petits morceaux, pas tellement par choix, mais plutôt pour me faire la main comme c'était la première fois que je faisait ça. Au début , ma conjointe n'a pas été trop impressionnée par mon travail, l'estimant plutôt amateur, mais plus tard et à son crédit, elle admettait qu'avoir des tas de petits morceaux l'avaient bien aidée dans sa préparation. Je me suis soudainement sentit très fier de moi !

vendredi, mai 29, 2009

Réveil matinal ...

Pour moi, me réveiller chaque matin n'est une chose que je considère comme « acquise. » Sans cette simple étape cruciale, il n'y aurait pas « d'aujourd'hui, » et tout s'arrêterait de façon très brutale. Si vous connaissez ma philosophie de vie, vous savez déjà que pour moi, la mort est comme le sommeil, et vice-versa. En conséquence, le réveil du matin n'est pas une chose banale que je prends à la légère; c'est un évènement d'importance majeure, c'est en fait une résurrection quotidienne! Je crois que ceux qui meurent dans leur sommeil ont une sacrée chance. Ils ne voient rien venir et n'ont pas à appréhender quoi que ce soit. Bien sûr, lorsque cela se produit, il est préférable d'avoir ses affaires en ordre afin d'être fin prêt pour ce départ soudain, mais en vivant sa vie comme il se doit et avec un peu d'organisation cette rupture hâtive ne devrait pas poser de problème. Donc, à partir d'aujourd'hui, faites mieux que juste apprécier chaque matin; prosternez vous devant l'aube nouvelle!

jeudi, mai 28, 2009

Que nous apprend la faillite de General Motors?

Beaucoup de choses ... D'abord que même si on est un géant, ceci n'est jamais un gage de survie. C'est vrai, je n'aurais jamais pensé que ce énorme entreprise puisse un jour s'écrouler et que cela se passe aussi vite. Ensuite, il est toujours nécessaire de rester bien réaliste, humble et agile. Enfin, devenir trop gros est souvent lié à des problèmes mortels, pas seulement chez les humains et les dinosaures, mais aussi dans les entreprises ... Dans cet esprit, je vais désormais regarder toute grande institution de manière beaucoup plus sceptique. A commencer par les grands programmes gouvernementaux, et bien sûr les sociétés comme Wal-Mart, Microsoft et Google. Celles-ci ont intérêt à rester conscientes du fait qu'elles cheminent sur le rebord de la paralysie et de l'inertie et doivent faire tout ce qu'elles peuvent pour se ré-inventer de manière constante ... Celles qui sont dans les activités extractives, comme Exxon-Mobil ou Total peuvent encore conserver une certaine assurance que tant qu'il restera du pétrole à pomper et que personne n'arrivera avec des alternatives convaincantes, elles pourront durer. Quant à nous, petits humains, rappelons nous simplement que nous ne sommes jamais « arrivés », qu'il y a toujours des tas de petits « pépins » pour nous rappeler que nous sommes autant fragiles que limités et, que tout comme les géants corporatifs, il nous faut nous ré-inventer en continu.

mercredi, mai 27, 2009

Les difficultés nous en apprennent ...

Voulez-vous apprendre quelque chose de nouveau? Attaquez-vous à un projet difficile et vous y trouverez un grand maître. Plus la tâche choisie sera difficile, plus vous apprendrez de choses et plus vous découvrirez des tas de moyens créatifs pour surmonter les obstacles qui s'y trouvent. Le weekend dernier, alors que nous gardions notre petit-fils Finn, nous observions ce petit bonhomme – qui est maintenant tout prêt à marcher – dans sa façon incessante d'explorer et de découvrir ce monde familier qui l'entoure, d'en faire sa propre expérience et de toujours parvenir à ses fins. Un petit comme ça est l'incarnation de la capacité innée que nous avons tous à surmonter l'adversité et conquérir l'inconnu.

Ce qui est formidable pour lui, c'est que cela est juste un jeu, une façon permanente de s'amuser. Pour nous, toutes les difficultés que nous rencontrons sont des obstacles que nous ne méritons plus car nous sommes bien au-dessus de ces vexations et en avons déjà bien assez « bavé ». Essayez juste, pour un court instant, de retrouver l'enfant que vous étiez et portez un regard neuf sur tout ce qui vous entoure; vous trouverez votre voie pour résoudre tous ces problèmes « insurmontables. » Vous découvrirez que vous avez tout ce qu'il faut pour conquérir la plupart d'entre eux parce que chacun détient la clé de son secret, et qu'avec suffisamment de détermination et de travail de votre part, ils seront prêts à vous la donner!

mardi, mai 26, 2009

Le « syndrome de Detroit »

Choisir de ne pas changer contre toute évidence ressemble à une punition auto-infligée ou parfois même à un acte suicidaire. En général, l'accident se produit alors que ses acteurs sont parfaitement conscients qu'ils contrôlent le processus, que le temps semble ralenti, que tous les détails sont parfaitement limpides et que malgré tout ils se sentent comme paralysés et ne font strictement rien pour stopper une situation qui est en train de mal tourner. C'est à bien des égards, ce qui est arrivé aux fabricants automobiles américains qui savaient depuis 1973 que la consommation en carburant deviendrait un critère crucial, mais qui ont délibérément choisi d'en passer outre tout en luttant contre les limites de consommation imposées par le gouvernement.

Ce syndrome se trouve dans toutes sortes d'organisations, dans les entreprises, le gouvernement et mémé dans la famille... D'où vient alors « blocage » qui s'oppose au changement? Est-ce, comme nous le supposons souvent, une forme de peur ou est-ce aussi le refus, l'incrédulité, l'inertie la paresse ou le fait de croire qu'on est le meilleur? Je vote pour un mélange de tous ces facteurs en pondérant fortement le dernier. Maintenant, la question est de savoir comment contourner ce type de blocage et de trouver la parade qui remettra tout en marche vers l'objectif que tous les intervenants trouvent logique.

lundi, mai 25, 2009

Démarrer une révolution

Vendredi soir, nous sommes allés voir le film « Che – Première Partie, » une œuvre à propos des aventures de mon pote Ernesto dans la jungle cubaine, il y a déjà un demi-siècle. Notre patience à été mise à bout bien avant la fin de ce trop long métrage de trekking militaire, et nous avons finalement quitté la salle à cinq minutes du générique final. Cela dit, je continue de penser que certaines « révolutions » restent nécessaires pour changer les esprits et faire avancer les choses. Elles n'ont pas à être armées ou violentes et les meilleures sont moins portées sur la force que sur la persuasion.

Lorsque les idées reçues deviennent boiteuses, lentes ou trop confortables pour qu'on s'en sépare assez vite, et quand le bas peuple ne peut plus contrôler des grands décideurs endormis sur leurs lauriers, la révolution reste la seule issue. Nous pourrions appeler cela une lame de fond de « demande » de la part de consommateurs ou d'un changement tectonique dans des habitudes prises pour acquises, mais lorsque tous ceux qui adoptent la nouvelle idée sont subitement trop nombreux, ils deviennent impossibles à ignorer et celle-ci est rapidement adoptée. Je me trouve juste au début d'une révolution et reste bien conscient qu'il faudra du temps et beaucoup d'efforts pour tout mettre en route, mais quand cette nouvelle idée commencera à faire tache d'huile, le changement va alors déferler sans qu'aucune goutte de sang n'est été versée !

dimanche, mai 24, 2009

La neige fond-elle plus vite ?

J'en suis venu à croire que de nos jours, la neige fond bien plus vite qu'autrefois, quelles que soient les quantités de neige qui tombent certains hivers. Je pense également en connaitre la raison; la neige fond plus rapidement parce qu'elle est beaucoup plus sale que par le passé. D'avantage de pollution et de particules émanant d'un plus grand nombre de pays et d'une population toujours croissante contribuent à salir notre neige printanière qui fond plus rapidement que jamais. Il n'y a pas là de relation directe avec le réchauffement de la planète, mais juste un « effet parallèle. »

Comme chacun sait, plus la neige est sale, plus elle fond vite car elle absorbe d'avantage d'énergie solaire. Comme cela n'est qu'une théorie, la mienne en fait, je me demandais si quelqu'un n'avait jamais pensé de la même manière, écrit quelque chose ou publié un ouvrage sur le sujet ou pense tout simplement que je suis sur la bonne voie? Même après avoir recherché le sujet, je n'ai rien pu trouver; je voulait simplement ouvrir « le panier de crabes » et laisser ceux-ci salir un peu plus la neige. Merci par avance pour vos commentaires !

samedi, mai 23, 2009

Investir plus calmement ...

Depuis fin Octobre 2008, je suis resté « hors du marché. » Depuis, j'avais assez bien prédit le point bas de la bourse à la mi-Mars et suivait en spectateur le rebond spectaculaire qui allait suivre. Si j'avais réinvestis à ce moment, j'aurais fait un profit de 25%, un autre témoignage du pouvoir magique du mot « si... » Je suis justement en train de lire en ce moment « House of Cards » de William Cohan, qui montre bien, entre autres choses, la façon dont ce qui se passe à Wall Street est totalement invisible pour les petits investisseurs comme vous et moi. Cela confirme que le commun des mortel ne peut guère approcher la bourse qu'en prenant beaucoup de recul. Le problème est nous sommes toujours tentés d'intervenir, heure par heure, comme si nous étions en train de regarder la peinture sécher, ce qui est une recette parfaite pour devenir fou.

Comme je ne fais pas de transactions journalières, il n'y a aucune raison de tomber dans le piège du flux et du reflux quotidien que subissent les valeurs et les indices boursiers et qui ne font qu'exacerber notre impatience naturelle. Il existe une stratégie alternative beaucoup plus viable qui consiste à observer toutes ces fluctuations sur plusieurs mois et développer un plan d'action basé sur ces observations. De là il existe de mécanismes de protection simples qui peuvent facilement être mis en place, et lorsqu'il est temps de ré-investir, il suffit d'utiliser les seuils compatibles avec les observations et la stratégie choisis et comme ça, le système est sur « auto-pilote. » Si cette approche vous plait, faites-le moi savoir ..

vendredi, mai 22, 2009

Convoi exceptionnel

Hier fut l'un de ces jours où l'on passe très vite du normal à l'incroyable et au surréaliste. Nous étions dans un magasin de matériaux de construction dans l'espoir d'y trouver des éléments qui pourraient envelopper de longues canalisations installées sous notre terrasse et qui devaient être isolées contre le froid. Sans trop entrer dans les détails, nous finissions par trouver deux large feuilles en plastique ondulé longues de 3 mètres 70 et larges de 65 centimètres qu'il nous fallait maintenant ramener à destination.

J'ai d'abord pensé retourner à la maison qui n'est qu'à 10 kilomètres de là, pour y remettre en place mon porte-skis et revenir au magasin afin de charger ces deux objets bien encombrants; c'est alors que j'ai eu la « meilleure idée » de glisser ces deux feuilles par le toit ouvrant, les calant ainsi au fin fond de mon « break ». Le concept semblait bon, nous réussissions à enfiler les deux monstres ondulés dans la voiture, avec cependant un bon mètre et demi de ceux-ci dépassant du toit . Dès que nous nous sommes mis en route, des rafales de vent violent se manifestèrent dans la voilure improvisée, exigeant le maintient solide des deux plaques par le conducteur et son passager. À un certain point et à la faible vitesse de 60 kilomètres à l'heure, je croyais bien que nous allions décoller et que nous attendrions notre destination par la voie des airs.

C'était sans compter sur le fait que nos deux plaques allaient se plier en deux endroits, les positionnant maintenant verticalement sur le toit avec l'apparence d'une vraie voile. Tout en nous accrochant désespérément à notre cargaison, nous arrivions finalement à la maison, sous les regards médusés d'autres automobilistes et même celui d'un policier qui était arrêté sur le bord de la route et n'en croyait pas ses yeux. Nous déchargions alors notre marchandise en moins de 2 minutes et celle-ci reprenait presque instinctivement sa forme initiale et se trouvait prête pour l'installation. Une fois de plus, nous venions de transformer une idée quasi-impossible en succès absolu!

jeudi, mai 21, 2009

Conseils à quelqu'un qui m'est cher

La vie est tellement précieuse et celle que nous avons est si courte qu'il est notre responsabilité d'en tirer le meilleur parti possible. Il est bien sûr toujours possible de laisser le sort dicter notre chemin de vie, mais ceci ne doit intervenir qu'à « faibles doses » et cela peut alors faire partie de l'ordre naturel des les choses ...

La première chose à faire consiste à définir ce que tu veux pour toi et quels sont, en ce moment, tes rêves les plus sincères. Nous avons tous des rêves qui nous sont chers et qui n'ont pas à ressembler à ceux des autres. Ils nous appartiennent et n'ont pas à être jugés. Il n'y rien qui soit bien ou mal, mais juste ce qui est bon pour nous. Savoir qui nous sommes, quelles sont nos vraies valeurs, ce qui motive, ce qui nous rend productifs et heureux est sans doute la détermination la plus difficile qui soit dans une vie, mais c'est aussi la plus importante, car si nous sommes en mesure de matérialiser tout cela, cela devient alors le « tableau de bord » de notre vie.

Cette vision peut-elle évoluer au fil du temps? Absolument; c'est notre guide du moment mais celui-ci n'est jamais permanent. Il suit notre développement et doit évoluer tout comme nous le faisons. Cela signifie qu'une fois que tu as définis ce qui comptait le plus dans ta vie, ce qui te rend heureux, à l'aise, bien en prise avec toi-même et en harmonie avec ce que tu peux désirer, tu as tout pour bien faire. Tu n'a alors plus qu'à maintenir cette vision du moment et t'en servir de guide. Ce que tu trouveras alors risque de transcender la façon dont tu pouvais considérer ta carrière, ta vie personnelle et tes relations avec les autres. Il faut du courage pour oser s'interroger, changer ses vues, découvrir ses propres réponses, les accepter comme si elles nous appartenaient vraiment et s'il le fallait, se résoudre à changer de cap. Je suis totalement convaincu que si tu désire quelque chose avec force et passion, tu trouveras toujours un moyen d'y accéder aussi longtemps que tu es prêt à en payer le prix.

Il existe enfin les expériences, bonnes et mauvaises. Nous sommes d'accord qu'il est bon de rester à l'écart de ce qui était mauvais et d'essayer - autant que possible - de reproduire des conditions qui apportent des dénouements positifs et satisfaisants. Nous devons cependant rester ouvert à l'inconnu et de rester toujours prêts à prendre des risque, si le jeu semble en valoir la chandelle.

Quel que soit ton âge, tes obligations ou comme que puisse t'apparaitre ta situation actuelle, avec ses enchevêtrements, ses complications et ses bizarreries, faire cette démarche en vue de te définir n'est pas un luxe, c'est un devoir vis-à-vis de toi-même.

mercredi, mai 20, 2009

Une alternative à la consommation débridée

N'est-il pas étonnant que, jusqu'à très récemment, le PIB américain était constitué à 70% par la consommation? Comme nos citoyens sont en train de chercher à se désendetter de façon massive, ce même produit intérieur brut est susceptible de plonger. Si l'économie doit se maintenir ou se développer, qu'est ce qui pourra bien remplacer tout cet excès de consommation? Mon idée est qu'innovation et qualité sont les candidats de prédilection.

Pas seulement en termes de ce que l'on peut trouver dans des produits et autres "gadgets", mais aussi dans l'industrie du service, de la communication, des processus en tout genres, dans notre approche de la vie en général, de l'éducation, de la culture, de l'environnement, jusqu'à nos système de santé publique. J'en resterai là pour aujourd'hui car je voulais juste planter une graine, mais je promet que je reviendrais très bientôt sur cet important sujet ...

mardi, mai 19, 2009

Où veut aller Israël ?

La réunion d'hier entre Obama et Nétanyahu a dévoilé des différences inconciliables. Lors de la conférence de presse qui a suivit, le langage corporel d'Obama en disait long sur la façon dont notre président appréciait son hôte et ses positions. Comme moi, mais pour des raisons différentes, Netanyahu ne veut pas d'une solution à deux États, et sa stratégie à long terme consiste probablement à procéder à un nettoyage ethnique massif de toute la Palestine afin de la débarrasser de ses habitants arabes. Mon opinion est que ces deux communautés n'ont pas d'autre choix que de vivre ensemble et de parvenir à se traiter autant justement qu'humainement. Dans le monde actuel, il n'y a plus aucune raison d'exclure un groupe par rapport à un autre. En poussant à fond son agenda extrémiste, le nouveau Premier ministre israélien va amener la question de l'armement nucléaire d'Israël bien à la vue de tous et, ce faisant, enrayera tout freinage de l'Iran dans sa tentative d'accéder à l'arme nucléaire. Comme il continuera sans doute d'étendre ses colonies, l'état sioniste s'isolera davantage et deviendra un paria international incontesté. Je me demande encore pourquoi les États-Unis continuent d'offrir 2,5 milliards de dollars par an à un état hors-la-loi ?

lundi, mai 18, 2009

Première expérience en ski de rando ...

Difficile à croire, mais juste hier, j'effectuais ma toute première sortie à ski sur mon matériel de randonnée. Pour cet évènement marquant, j'avais choisi de grimper le long du télésiège Empire à Deer Valley pour un dénivelé total de 390 mètres.
Tout s'est bien passé sauf que j'ai faillis y « rester. » Arrivé à environ un tiers du chemin, j'étais épuisé avec mon cœur en pleine « zone rouge. » Suis-je donc si mauvais ou est-ce le fait que je n'ai plus 20 ans? Je transpirais comme un bœuf sous le généreux soleil printanier et 75 minutes plus tard, à moitié mort et complètement « vidé, » j'atteignais enfin le sommet. Je suis ensuite descendu à ski les « Daly Chutes » et mes skis - empruntés à mon épouse - un peu courts avec leur 167 centimètres de long, ne m'ont malgré tout pas lâché. Mes peaux de phoque étaient parfaites et mes chaussures de ski traditionnelles ne m'ont pas du tout gêné, confirmant ainsi que je n'avais pas besoin d'investir 400 Euros dans une paire de chaussures de randonnée. Cette sortie m'a plut, je vais certainement recommencer, mais probablement pas aujourd'hui !

dimanche, mai 17, 2009

« Dans le coup » ou pratique?

Dans une station touristique, être « branché » a toujours été le mode de vie le plus en vue, et pour beaucoup, être en forme, vivre dans une belle maison, conduire un véhicule à la mode et participer dans les activités « en pointe » constitue la clé du succès dans une communauté où l'apparence a toujours passé avant le contenu profond. Ce style de vie superficiel survivra-t' il à la crise actuelle? Difficile à dire, car les temps difficiles qui s'approchent ne nous ont pas encore vraiment touchés, et pour l'instant, la négation demeure encore le sentiment dominant. Le succès et l'abondance n'ont jamais déraillés l'approche pratique choisie par certains; ceux-ci continuent de très bien se porter et sont à même de beaucoup mieux encaisser les bosses et les nids de poule qui ne tarderons pas à se manifester. Avec un peu de recul, adopter un style de vie « tendance » ne constitue jamais à long-terme le véhicule idéal ...

samedi, mai 16, 2009

Qu'est-ce de « l'immobilier de luxe? »

Cette question vient de m'être posée à la suite d'un commentaire que j'avais fait dans un forum de discussion sur le site internet notre journal local. Voici ma réponse ...

Je vais tenter de répondre à cette question. Tout d'abord, nous parlons d'immobilier « bâtit » , pas simplement d'un morceau de terrain sans habitation. Ensuite, il faut qu'une grand maison y soit érigée, une construction n'offrant pas moins de 400 mètres carrés habitables. L'intérieur doit être représentatif de ce « qu'exigent les clients d'aujourd'hui » à savoir des comptoirs en granit et de salles de bains en marbre un peu partout, des planchers en bois « pré-usagés », des carrelages européens, une cuisinière professionnelle Wolf (même si celle-ci est rarement utilisée), un réfrigérateur géant SubZero, un mobilier « fantastique », des vues « grandioses, » des fenêtres géantes à vous couper le souffle, en plus de la « chambre a coucher – suite » des maitres de maison, au moins une suite similaire pour les invités, avec grande salle de divertissement avec salle de projection cinématographique, un garage pour trois ou quatre voitures et bien sûr, une route d'accès chauffée permettant la fonte de neige automatique en hiver. Rien ne peut se permettre d'être « démodé... »Certains de ces critères ne pourraient être qu'optionnels si l'immeuble est en copropriété et se vend à plus de 10.000 Euros au mètre carré et offre un accès « ski aux pieds. » Oh oui, le prix de vente doit être exorbitant et va sans doute « rester ferme » aussi longtemps que la propriété est listée pour la vente et quel que soit le nombre de résidences similaires offertes sur le marché. Ces caractéristiques ne sont qu'une compilation partielle et je suis à peut prêt sûr que j'en ai oublié beaucoup d'autres, mais cela devrait être assez pour comprendre l'absurdité de ce qu'est aujourd'hui devenu le « luxe immobilier ... »

vendredi, mai 15, 2009

Malade, fatigué ou paresseux ?

Hier, Evelyne était sous le coup d'une intoxication alimentaire provoquées par des hamburgers que j'avais fait la veille au barbecue et qui n'étaient pas assez cuits; par chance, je n'ai pas eu grand chose ayant tout simplement échappé à l'attaque microbienne. Je n'ai cependant rien fait pour l'ensemble de la journée, car je n'était pas vraiment « dans mon assiette. » Je me sentais fatigué et comme je me sens toujours coupable quand je ne produit rien, je me suis demandé si je n'était pas soudainement en train de devenir paresseux.

C'est ça, la paresse a toujours été une étiquette bien commode que mes parents me collaient dessus quand j'étais petit et et qui est restée avec moi. Être paresseux, dans ce contexte, est vraiment mauvais et chaque fois que je ressens le symptôme d'un ralentissement dans mes activités, je vois apparaître ce redoutable « virus de la paresse. » Dieu merci, je n'ai pas été attaqué par cet horrible virus, il s'agissait juste d'une petite crise d' E. coli!

jeudi, mai 14, 2009

En quête de matériel de rando...

Depuis maintenant trois ou quatre ans, j'avais envisagé de me procurer du matériel de randonnée à ski. Un de mes projets était de faire de Chamonix-Zermatt, et avant de m'y engager, il me fallait le matériel nécessaire. Ceci dit, je suis toujours un fan de ski alpin, continue d'en faire beaucoup et d'y trouver bien du plaisir. Ce printemps, j'avais quand même envie de me diriger dans la direction du ski qui « grimpe » les pentes.

Trouvant le prix du nouveau matériel trop élevé, et bien qu'aillant une paire de skis disponible, il me fallait trouver les fixations appropriées et les peaux assorties. Ces deux éléments allaient me couter près de 400 Euros si je les avaient achetés neuf. Je décidais alors de prendre un raccourci en achetant pour 35 Euros, en ligne sur Craig's List, une paire de K2 d'occasion de 190 cm avec une paire de fixations Fritschi Diamir, le seul élément attrayant de l'ensemble. Je me débarrassais aussitôt des vieux skis, montais les Fritschis sur une paire de Dynastars qu'utilisait mon épouse il y a quelques hivers, et découvrais à mon désarrois qu'une des deux fixation était fichue. Mon investissement de 35 Euros venait de filer directement dans la poubelle! Comme je ne suis pas de ceux qui renoncent facilement, je m'empressai d'aller sur internet pour mieux comprendre comment ces fixations fonctionnaient, y trouvais une procédure de démontage, déposait l'ensemble sur mon établi en identifiant les pièces défectueuses et descendait aussitôt à Salt Lake City, chez Black Diamond qui me donnaient, très gentiment et à titre gratuit, les pièces de remplacement. Sur place, j'achetais une paire de belles peaux neuves en solde et pour juste 110 Euros j'avais tout ce que me fallait. Je me sens maintenant prêt à grimper des montagnes pendant qu'il y a encore de la neige!

mercredi, mai 13, 2009

Désendettement et chute de revenus

Depuis la fin de 2008, les consommateurs américains ont commencé à se désengager de manière massive dans la façon dont ils dépensent leur argent et consomment biens ou services. Comme je l'ai déjà dit, ce mouvement semble sans précédent et représente à mes yeux le début d'une grande tendance vers un nivellement des revenus dans le monde entier. Je dis toujours que lorsqu'un ouvrier gagne 2 Euros de l'heure pour monter une VW Jetta en Chine et que son homologue en gagne 20 en Allemagne, quelque chose doit lâcher, et c'est pourquoi nous allons commencer à observer un début de déclin de revenus dans nos pays développés.

Cette transition sera sans doute aussi longue que pénible et pourrait s'étendre sur plusieurs décennies. En fait, celle-ci vient à peine de s'amorcer mais que ceux qui sont dans les affaires et même les économistes ont encore du mal à accepter qu'un tel scénario soit possible et continuent leur fuite en avant en comptant sur une reprise de croissance plus forte qu'elle ne le sera en réalité. Tout est parti pour changer de manière radicale et seuls ceux qui sont prêts à accepter un tel changement pourront être à même d'y puiser les opportunités qui s'y trouveront. Dans un blogue prochain, nous essayerons de voir les formes que pourraient prendre celles-ci; restez donc à l'écoute ...

mardi, mai 12, 2009

Afghanistan

Nos efforts de guerre en Afghanistan ne sont pas seulement en panne, ils sont désormais totalement vain. Comment résoudre ce problème? Tout simplement en se dégageant de là le plus tôt possible. L'administration Bush est allé en Afghanistan pour capturer Osama bin Laden, qui est probablement décédé il y bien longtemps et pour éliminer les camps d'entrainement à l'origine des évènements du 11 Septembre.

Il est maintenant temps d'investir une fraction de ce que nous avons gaspillé dans cette guerre sans fin en soutenant les ONG qui ont des compétences constructives et des outils pour améliorer la vie des habitants de ce pays, au lieu d'apaiser Karzai en qui je n'ai aucune confiance et qui n'est au pouvoir que pour son propre enrichissement. D'ici à ce que notre armée et les forces alliées vident les lieux, il serait peut-être aussi une bonne idée d'éradiquer la culture du pavot et de la remplacer par des alternatives plus constructives ...

lundi, mai 11, 2009

Gros sous et système de santé américain

La crise de santé publique aux États-Unis tiens à trois éléments: Les médecins gagnent trop d'argent, les sociétés pharmaceutiques vendent leurs produits bien trop cher et les compagnies d'assurance s'en mettent plein les poches avec tout ce qu'elles peuvent nous rafler. Ne vous y trompez pas, la solution à la crise de santé qui nous afflige passe par un système dans lequel l'état prends le contrôle des évènements, en mettant terme à la main-mise des grandes compagnies d'assurances et en commençant à dicter ce que nous, le public, pouvons nous permettre de payer nos docteurs et les hôpitaux. Pour l'industrie pharmaceutiques, une nation de 300 millions de personnes devraient être en mesure d'obtenir les meilleurs prix au monde au lieu de payer une surprime comme c'est le cas en ce moment.

Sachant cela, il est facile de comprendre pourquoi les compagnies d'assurance ont soudain décidé d'être « bonnes joueuses » et de paraître prêtes à « discuter » avec le congrès. Celles-ci ont tout simplement peur que si elles refusent de participer à une refonte de la sante publique, elle pourraient bien rallier tous ceux qui rêvent de mettre fin à leur hégémonie. Que va-t'il se passer ensuite? C'est très simple, quelle que soit le nouveau plan mis en place, il ne sera pas en mesure d'endiguer l'augmentation des couts de de santé avec trois partis profondément déterminés à se remplir les poches sur notre dos. Plus tard que plus tôt, il va falloir que nous mettions en place un système contrôlé et géré par le gouvernement ou faire faillite. Si notre nouveau gouvernement et congrès étaient un peu plus futés, ils devraient bien nous épargner cette étape intermédiaire ...

dimanche, mai 10, 2009

D'accord, rien n'est impossible?

Je viens de recevoir un message de mon ami Alain Lazard qui me félicite pour mon courage en tentant de relancer l'idée d'une liaison « planches aux pieds » entre sept stations de montagne voisines en Utah. Je suis tout à fait d'accord avec lui quand il dit: « Tu as le moral et tu t'attaques à une montagne, au sens propre et au sens figuré. » Bien que je sois très conscient de cette réalité, il faut cependant reconnaître que nous vivons dans un monde rempli de paris souvent jugés impossibles au départ et qui se sont cependant réalisés.

Ceux d'entre nous qui sont d'un âge un peu avancé savent que « si l'on veut, on peut » et que tout est une question de persuasion, de travail acharné et de persévérance qui permettent à ces rêves de se réaliser. En débarquant en Amérique, j'avais été saisi par un livre de Napoleon Hill qui s'intitulait « Réfléchissez et devenez riche » Dans ce morceau de littérature populaire se trouvait une phrase qui résumait assez bien toute une philosophie que j'ai trouvé être vraie: « Tout ce que l'esprit humain peut concevoir, il peut le réaliser ...» Cela marche en fait pour tout, même dans le cas d'activités vénales ou peu reluisantes. Le résultat - bon ou mauvais - se concrétise toujours si nous sommes prêts à en payer le prix ...

samedi, mai 09, 2009

Un jour parfait à Snowbird

Hier, Evelyne et moi sommes allés skier encore une fois, mais comme tout est désormais fermé à Park City, nous avons fait les 45 minutes de route jusqu'à Snowbird, qui, à vol d'oiseau n'est qu'à 16 kilomètres de notre maison. Le temps était très frais pour Mai, la neige superbe, le ciel bleu et nous avons eu une merveilleuse journée. Nous sommes arrivés vers 9 heures 30 et quand nous nous sommes arrêtés à 14 heures, nous avions devalé plus de 9500 mètres de dénivelé. Dans Little Cottonwood Canyon, le paysage est toujours impressionnant, les combes s'étendent à perte de vue et le nombre limités de skieurs et de surfeurs, ce vendredi, nous donnait l'impression que la montagne nous appartenait. Pour mon épouse qui skiait là pour la première fois, l'un des points forts de sa journée était la remontée en téléphérique. À chaque fois, celui-ci était bondé de gens qui avaient tous une très forte dose de passion pour la neige dans leur ADN. Beaucoup levaient la voix en se ventant de toutes sortes de prouesses sur « planches » et ailleurs, et un échantillonnage élargit de notre société, en genres, âges, styles et attitudes était statistiquement représenté dans la cabine de 125 personnes. Encore une fois, une journée de rêve; si seulement (comme cela est possible) Snowbird ne se trouvait qu'à quelques télésièges de chez nous ...

vendredi, mai 08, 2009

Comment faire bouger les choses

Il n'est pas exceptionnel que, lorsque tous les éléments sont alignées en faveur d'une décision et d'un mouvement dans un sens positif, il ne se produit toujours rien. Tout semble coincé et pour certaines raisons bien mystérieuses, le « coup de pouce » qui semblait nécessaire pour tout mettre en mouvement n'est pas appliqué. Pourquoi? À mon avis, tout simplement parce que nous détestons prendre toute décision qui appellent un certain engagement, un changement radical et des tas de bouleversements dans nos petites vies bien ordonnées.

Comment appliquer cette force qui précisément mettra tout en marche? Je pense qu'il faudra atteindre encore d'avantage de gens éclairés en leur montrant bien la simplicité du geste qui mettrait tout en marche, ou peut-être encore de provoquer quelque chose d'inattendu, d'un peu déplacé, et même tout à fait en dehors des règles établies, pour déclencher l'effet désiré. Je suppose que c'est un peu comme si vous essayiez de décoincer une pièce mécanique, de déplacer un rocher récalcitrant ou de déboucher un drain têtu. Il convient de rechercher le meilleur angle d'attaque possible, de trouver un catalyseur et, dans la plupart des cas, de vous atteler au travail juste un peu plus longtemps ...

jeudi, mai 07, 2009

Patience, culture et anticipation

Je suis en ce moment au beau milieu d'un projet qui est un peu comme regarder pousser l'herbe ou sécher la peinture; je préfère l'analogie végétale à la nature artificielle des revêtements colorés. Les bonnes choses se manifestent rarement du jour au lendemain; elles ont besoin de temps pour mûrir, s'améliorer et finalement jaillir de manière éclatante. Le brouillon que vous aviez laissé la nuit dernière sur votre bureau vous offre dès le lendemain matin une occasion de changer des tas de choses et d'améliorer encore ce que vous aviez en tête.

Le temps a un pouvoir de guérison et de maturation incroyables. Nous savons tous cela, mais le problème et que nous avons généralement tendance à toujours commencer un peu trop tard avec tout ce que nous voulons développer. Plus mon précieux temps passe, plus je me rends compte de l'incroyable puissance et de l'influence qu'il a sur tout ce qui est important pour moi. Si l'on commence à partir « d'hier » cela nous offre une incroyable marge de sécurité, de qualité et de luxe. Avez-vous commencé de penser à « après-demain? »

mercredi, mai 06, 2009

Perdre et gagner ...

Les gens compétitifs voudraient toujours gagner et jamais perdre. Pourtant, au bout du compte, les vrais champions sont ceux qui savent accumuler des tas de victoires accompagnées d'innombrables défaites. Ceux qui ont abandonné après avoir subi quelques pertes sévères et n'avait ni le soutient ni la foi nécessaire pour rester en lice un peu plus longtemps, ne deviennent jamais des champions.

C'est la triste réalité, et la règle numéro un est de ne jamais abandonner et de toujours rester à la recherche de la prochaine victoire. Ne vous y méprenez pas, je suis comme le reste ; je déteste perdre mais j'oublie trop souvent que la victoire m'attends toujours, juste au coin de la rue, et je n'ai qu'à aller cueillir les lauriers. Il faut constamment que je fasse l'effort de m'en rappeler ...

mardi, mai 05, 2009

Est-ce que je m'inquiète ?

J'admets volontiers que je m'inquiète beaucoup. En fait, je suis toujours inquiet, et si toutes les choses qui me préoccupent s'étaient toutes réalisées, j'aurai disparu de la surface de cette planète il y a déjà bien longtemps, j'aurai eu une vie misérable et je serai très probablement en train de « purger ma peine » en enfer en ce moment. La bonne nouvelle, c'est que je suis encore là, et que 95% de mon inquiétude aura été pour rien.

Bien sûr, comme la plupart des gens, je me soucie pour tous ces d'éléments que je ne contrôle pas. Je ne me soucie guère de ce que je peut influencer, parce que prends toujours les devants pour bien m'en occuper. C'est ça, je prends toujours le temps de bien traiter ces problèmes car j'ai appris, au fil du temps, qu'il valait mieux s'en occuper en priorité. Alors maintenant, que dois-je faire? Eh bien, cela me paraît assez simple; je ne devraient plus se soucier de choses qui tombent en au-delà de mon influence et mon contrôle, c'est tout.

lundi, mai 04, 2009

Courir c'est voler

Je me suis toujours demandé pourquoi j'aime tant courir. Ce matin, alors que je faisais mes sept kilomètres quotidiens, je pensais à la différence qu'il existe entre la marche et la course à pied. Quand vous marchez, il y a toujours un pied qui reste en contact avec le sol.

Par contre en courant, entre l'instant où votre gros orteil gauche vous propulse et votre talon droit atterrit, vous volez bel et bien! Vous n'avez pas besoin d'un brevet de pilote ou d'instruments. C'est probablement la raison pour laquelle je trouve la course à pied si addictive et si attrayante. Plus encore que le ski ou le vélo, mais c'est vrai, je ne vole plus guère quand je pratique ces deux sports!

dimanche, mai 03, 2009

Coût et qualité

Ces jours, nous pouvons observer une tendance déflationniste sur la plupart des produits électroniques. Les ordinateurs qui se vendaient pour 1.200 Euros sont maintenant disponibles pour la moitié de ce prix. Je parle principalement d'ordis portables. Ceux-ci sont généralement plus puissants, offrent d'avantage de mémoire et beaucoup de fonctionnalités dont quantité d'acheteurs ne se servirons en fait jamais. Le problème dont on ne parle guère cependant c'est que ces machines ne durent pas bien longtemps. Afin d'offrir ces prix imbattables, un certains nombre d'éléments souffrent, et c'est souvent la qualité du matériel.

Deux faiblesses viennent à l'esprit: des claviers qui ne tiennent pas le coup et et le câblage flexible entre le bas de l'appareil et son écran rabattable. J'ai récemment acheté un nouvel ordinateur HP et après seulement deux semaines d'utilisation, un des bouton à côté de la tablette tactile est déjà cassé. Je me souviens de mon premier ordinateur portable, c'était un NEC acheté en 1988. Il était tout à fait révolutionnaire pour l'époque, mais sa construction et en particulier son clavier, étaient d'une qualité telle qu'il auraient fait honte à tous nos nouveaux ordinateurs. Oh, j'avais presque oublié, il était fabriqué au Japon!

samedi, mai 02, 2009

Vie et valeurs

Les valeurs que nous adoptons définissent le genre de vie que nous avons. Il est cependant très difficile d'être conscient à chaque instant des valeurs qui nous poussent à agir. En général, nous ne les choisissons pas délibérément dès le départ afin de les suivre là ou elles nous entrainent ; souvent, nous ne savons souvent pas en quoi elles consistent et sommes poussés par notre instinct à suivre certaines voies au hasard du chemin. Cela peut nous prendre une vie entière pour découvrir ce que sont ces valeurs au fur et à mesure de notre cheminement.

Au bout du compte et en fin de voyage, nombreux sont ceux qui n'auront guère d'idées sur ce qu'étaient celles-ci. Si vous prenez un moment pour recenser ce qui guide votre vie, bien sélectionner et mettre en avant les valeurs qui vous ressemble, vous aurez encore assez de temps pour bien tirer parti de l'exercice. Vous découvrirez que cela en valait bien tout le temps et tous les efforts que vous avez investit. N'attendez pas, faites-le maintenant!

vendredi, mai 01, 2009

Chrysler et Fiat

C'est terrible ce que l'on peut administrer à un patient quand il est sur son lit de mort. Tout doit être tenté. Quand les choses n'allaient déjà pas trop bien on avait appliqué « l'emplâtre » Mercedes avec d'assez mauvais résultats, et aujourd'hui certains n'ont aucun problème a ordonner une bonne dose de Fiat sur le fabricant en difficulté. Alors que j'aurai pensé qu'un sauvetage par Honda, ou même Nissan aurait apporté une lueur d'espoir sur Chrysler, je n'arrive pas à croire que les Puntos et autres petites 500 vont ranimer notre troisième constructeur automobile.

Alors que j'observais des images télévisées de l'usine de montage de Belvidere avec les ouvriers de chaine dans leur tenue vestimentaire éclectique de jeans, t-shirts et shorts, je n'arrivais guère à imaginer comment ce mélange de culture américaine et d'autos à l'italienne réussirai à produire les miracles attendus. Pour l'instant je ne peux pas me résoudre à croire que ce cocktail peut être buvable avant même penser qu'il puisse être bon ...